jeudi 27 novembre 1997

EÏNHANDER

(3D - Note : 7/10 - VERSION JAP) by Squaresoft. 1 Player / Memory Card 1 Block.

Squaresoft, les maîtres du RPG, se lance dans la course des Shoot'em up sur PSX. Après un excellentissime Raystorm de Taito, la barre avait été placée très haut dans ce genre plutôt délaissé par les éditeurs ces temps-ci. La "patte" de Squaresoft se reconnait bien évidemment dès l'intro (avec des voix en anglais et un sous-titrage en japonais). Malgrè une qualité un peu moins bonne que d'habitude (beaucoup de "trames"), les images de synthèses donnent le ton : du brut de brut dans un futur à la Blade Runner.

Le jeu vous laisse les traditionnelles options (menus en Anglais) vous permettant de régler le son, l'écran, la difficulté, etc... Vous choisissez ensuite entre 3 Vaisseaux (armement de base différent) et c'est parti pour le Shoot ! L'originalité de Eïnhander réside dans le système de gestion des armes puisque c'est en détruisant certaines parties des vaisseaux ennemis que vous récupèrerez vos bonus (canon, missiles, etc...). Chaque Arme possède deux positions différentes (haute et basse) qui modifie l'angle ou le type de tir. Ainsi suivant les décors et les ennemis rencontrés, il faudra choisir tel ou tel type d'Arme et sa position. Comme dans Final Fantasy 7, les temps de chargement sont inexistants et on reste plongé dans l'ambiance à 100% (il n'y a pas de "Niveau", les transitions se font "en douceur" avec un tableau récapitulatif après chaque Big Boss).

La réalisation technique est bien sûr le point fort de ce Jeu de tir. Entièrement en 3D, les ennemis sont très impressionnants bien qu'il me semble d'une finesse inférieure aux boss de Raystorm. Les effets spéciaux sont tous présents : lumières, explosions, flash, fumée et tutti quanti ! La musique et les bruitages créent une dimension supplémentaire (orchestration grandiose !) et supportent parfaitement l'action. Les décors sont par contre assez communs (Ville cyberpunk, Train, intérieur d'une usine).
Les Vues changent constament et on a droit pour la première fois à une vue de 3/4 (un peu comme celle de l'antique Zaxxon) qui peut poser des problèmes de repérages lors des premières parties. La plupart du temps on a droit à une vue classique de coté avec un scrolling horizontal. Chaque endroit visité contient en général un Boss de milieu de Niveau et un de fin. Ces Boss possèdent les Attaques les plus originales que j'ai vu dans un Shoot'em Up (je n'en suis qu'au "Niveau" 3) : une sorte de "Moto" qui se cabre, un Robot qui lance un Yoyo, etc... Encore le savoir-faire de Squaresoft ! La difficulté est bien réglée puisqu'en mode "Normal" on parvient à progresser lentement (il y a 10 Crédits dispo et 3 Vies par Crédit).
Comme pour Raystorm, le gros problème de Eïnhander risque d'être sa durée de Vie plutôt courte, quoiqu'il semble que Squaresoft est inclus comme à son habitude des options cachées. Réservé aux amateurs mais éclate totale garantie !!!



Jeu fini : Il faudra compter 2 heures de jeu non-stop en mode "Easy" pour arriver à la fin de Eïnhander, avec les 10 "Continue". Les Niveaux s'améliorent grahiquement au fur et à mesure de la progression et les derniers Boss sont vraiment grandiose. De multiples rebondissements vous attendent lors des dernières séquences et plusieurs fins sont possibles suivant les dégats que vous occasionnerez aux Boss. Squaresoft entre en maitre dans la catégorie Shoot'em up !

mardi 25 novembre 1997

CRASH BANDICOOT II - VORTEX STRIKES BACK

(3D - Note : 8/10). infos non disponibles.

Alors que je n'avais pas accroché sur le premier épisode de Crash Bandicoot fin 96 (jugé trop difficile !), je me suis laissé tenté par sa suite. Heureuse décision !!! Bien qu'il ne propose pas de réelles innovations, Crash 2 possède toujours le fun et le gameplay a été "amélioré". Ce Jeu de plate-forme en 3D conserve de plus sa réalisation très soignée exemplaire à l'humour bon enfant.
Crash, le diable de tasmanie, avait vaincu Vortex mais celui-ci revient comme dans toute bonne série B !
Cette fois-ci le méchant capture la fiancée du Héros et va l'obliger à parcourir tous les Niveaux pour ramasser des cristaux et des Diamants, casser des caisses pour récupérer des pommes; découvrir des passages secrets et affronter les sbires de Vortex. A présent les sauvegardes peuvent se faire entre chaque Niveau et l'obtention des Diamants cachés est plus aisée. Le Joueur qui fonce finira le jeu en peu de temps mais l'intérêt est ailleurs. Il faudra parcourir chaque Niveau plusieurs fois pour y déceler tous les secrets, stages bonus et gemmes colorés. Toutes les surprises du N°1 ont été améliorée et on pourra par exemple chevaucher un petit ours polaire, voler en Jet-Pack ou encore être poursuivi par un gigantesque Ours (le papa du petit ?) qui remplace la séquence de la grosse boule du premier opus.

Tous les détails graphiques et sonores qui fourmillent dans cette séquelle font que Crash Bandicoot 2 est le meilleur jeu de plate-forme de 97. Il s'adresse à la fois aux débutants et aux joueurs confirmés et possède ce coté déjanté qui plait !

mercredi 19 novembre 1997

PANDEMONIUM II

(3D - Note : 4/10). infos non disponibles.

Noël 97 aura été l'hiver des suites. Pandemonium avait été une agréable surprise pour moi l'année précédente et c'est avec impatience que j'attendais la nouvelle version. Hélas, cette suite est une véritable déception !
Le principe du jeu n'a pas bougé : diriger Fargus ou Nikki dans une vingtaine de Niveaux tout en 3D, affronter une cohorte de monstres, ramasser des pièces d'Or et des armes. Les 2 personnages principaux ont grandi mais leur aptitudes restent inchangées : Nikki a un double saut et Fargus un sceptre. Le plaisir de la découverte n'est donc plus là malgré quelques nouvelles possibilités comme se suspendre. Pire, les décors en 3D sont réellement les plus laids qu'on ait vu pour un jeu de plate-forme !

Couleurs mauves et vertes, basse résolution, saccade par moment, rien ne vient sauvé Pandemonium 2, excepté les séquences cinématiques. De plus les programmeurs n'ont toujours pas inclus un système de sauvegarde et on est obligé de noter les codes entre chaque Niveau. Ces derniers sont d'ailleurs immenses, et celui qui voudra trouver tous les passages secrets devra s'armer de patience. Les Boss qui apparaissent tous les 5 Niveaux sont très imposant et les façons pour les supprimer sont ingénueuses.
Pandemonium 2 me semble curieusement moins bon que le premier ! Même ceux qui aime vraiment ce style de jeu devront tester avant d'acheter !

samedi 15 novembre 1997

CASTLEVANIA -SYMPHONY OF THE NIGHT-

(2D - Note : 7/10 - Version USA) by Konami. 1 Player / Memory Card 1 Block.

La série des Castlevania existe depuis l'aube des temps sur les consoles et représente la crème de la crème des jeux de plateforme japonais. Son arrivée sur la PSX pour sa 10ème version (?) est une excellente idée malgrè une réalisation à la limite d'une 16 Bits. En effet le seul et unique reproche que l'on puisse faire à Konami pour cette version est sa grande pauvreté graphique. Quelques effets spéciaux lumineux de la PSX viennent un peu égayer ce tableau mais il est clair que si vous êtes un fan de "grosse" 3D ce jeu n'est pas pour vous.

Vous êtes Alucard, descendant de la famille du comte Dracula, et partez explorer le château de vos ancêtres afin de mettre un terme à son règne de terreur. Le début du jeu vous place dans la peau de Richter Belmont, à la fin de l'épisode précedent, et vous devez détruire Dracula. Dès la fin de cette courte séquence, vous incarnez Alucard, 4 ans plus tard, pénétrant dans le château maudit pour le détruire. Des personnages comme Maria, le Libraire ou même La Mort croiseront votre chemin.

Il est évident que Castlevania ne possède pas une réalisation extraordinaire. Pas de séquence en synthèse, pas de graphismes digne d'une 32 Bits. Son intérêt est ailleurs : Konami maitrise parfaitement la série et la jouabilité est réellement fantastique. Le mélange Arcade/Rôle est bien dosé puisque votre personnage est définit par quelques caractéristiques comme l'Attaque,la Défense, l'Intelligence, la Chance ou encore les traditionnels Points de Vie de Magie et d'Expérience. Chaque ennemi tué vous rapporte donc des Points d'Expérience qui vous permettent de devenir plus puissant. Des Équipements sont disséminés tout au long de votre long parcours pour améliorer votre Héros. La gestion de l'inventaire est parfaite : un bouton pour la main gauche, un autre pour la droite, un pour sauter et un pour faire un bond en arrière. On peut à tout moment faire apparaitre la carte des salles déjà visitées et il faudra arriver à plus de 200% de découverte pour voir tout le jeu !
Le jeu est immense ! Certaines salles contiennent des Point de Sauvegarde et d'autres des Téléporteurs pour traverser plus rapidement le château. Alucard pourra également se transformer en Loup, Brume ou chauve-souris au grè de son exploration pour atteindre de nouveaux niveaux et trouvera de très nombreux Objets (armes, armures, etc...) pour faciliter la progression. Il existe des Reliques qui vous donneront de nouveaux Pouvoirs et des Sorts qui vous permettrons d'exécuter des coups spéciaux. Bien sûr tout cela aura un coût en Magie ou en "Coeur", toujours présents depuis le premier Castlevania.
Contrairement aux Graphismes, les musiques sont très réussies. De magnifiques orchestrations soutiennent le jeu merveilleusement bien et changent fréquemment. Castlevania est donc un des meilleurs jeu de plateforme existant actuellement sur PSX : varié, long et prenant. A réserver cependant aux amateurs du genre à cause de sa réalisation technique un peu faible.



Jeu Fini : Castlevania peut être fini avec seulement 70% de découverte sur 200% (environ 10 heures de jeu pour 70%). Il faut donc s'acharner pour trouver les objets indispensables pour accéder à la "vraie" fin (et au second château "inversé"). Le second chateau double (voir triple) la durée de vie. Les effets de lumière et les boss deviennent un peu plus impressionnants au fur et à mesure de la progression. On découvre même des "familiers", sous la forme d'un Démon ou d'une fée, qui vous aident dans votre progression, particulièrement lors du second Chateau, et qui possèdent leur propre Points d'Expérience.



Voici la marche à suivre pour accéder au Chateau Inversé :
Tout d'abord il existe 2 reliques indispensables pour explorer entièrement le premier chateau : La transformation en Brume (Mist) et en Chauve-souris (Bat). "Mist" se trouve au bout de la zone du premier passage (gauche) de "l'horloge", accessible uniquement si vous avez le double saut. "Bat" se situe dans la zone de la librairie (où se trouve le marchand) en traversant une grille avec "mist".
Ensuite il faut trouver les 2 anneaux de Maria (Blue Ring et Red Ring). Le premier se situe dans la zone "Nightmare" accessible uniquement avec "Bat". L'entrée est située plusieurs salles à droite de "l'horloge", en haut d'une longue salle verticale. Pour le second anneau, il faudra tout d'abord détruire une sorte de ponton en bois dans la zone des grottes (il y a une potion de vie et une de magie sous ce ponton). A partir du ponton, allez à gauche jusqu'au bout et sautez encore à gauche pour atteindre la pièce cachée. Appuyez sur le gros mécanisme pour faire apparaitre un squelette qui lancera un tonneau et détruira ainsi le ponton de cette salle. Revenez au premier ponton et attirez le squelette pour qu'il lance son tonneau sur ce ponton. Vous accéderez de cette façon aux catacombes qui contiennent la "Spikey Armor" (tout en bas à droite de cette zone). Avec cette armure vous pourrez traverser le corridor de "piques" de la chapelle (tout en haut à gauche du chateau) et obtenir le second anneau.
Portez ces 2 anneaux et revenez dans la salle de "l'horloge". Un mécanisme se déclenchera et vous permettra de rencontrer de nouveau Maria qui vous donnera des "Holy Glasses". Avec cet objet vous pourrez affronter Richter et découvrirez une sorte de "boule d'énergie" au dessus de lui. Détruisez cette boule au lieu de tuer Richter pour découvrir le deuxième chateau de Castlevania !

Dernière astuce : placez le CD de Castlevania dans un lecteur CD audio et jouez le 2ème titre pour un message secret !

dimanche 9 novembre 1997

ACE COMBAT 2

(3D - Note : 6/10) by Namco. 1 Player / Memory Card 1 Block / Optional Controller / Analog Joystick & Controller Compatible.

Les Simulateurs de Vols ne sont pas fait pour les Consoles, c'est pourquoi Namco a joué à fond la carte de l'Arcade et du Fun pour Ace Combat 2. L'intro vous met dans l'ambiance tout de suite avec des avions de chasse aux réacteurs flamboyants ! Vous êtes là pour détruire et exploser tout se qui passe à portée de tir !

Bien que vous pilotiez des Jets aux noms familiers (Furtif, bombardiers, etc...), les commandes sont ultra simplifiées pour privilégier la jouabilité. Dès la première mission, on prend instinctivement les commandes et on apprécie immédiatement la fluidité de l'animation et la maniabilité des avions, même si au début l'impression de vitesse n'est pas évidente (cela s'améliore avec des avions plus puissants). Certains effets comme la perte de connaissance ou l'arrêt des moteurs si vous monter trop vite sont gérés également. Comme dans tout simulateur, les missions sont variées : escorte, destruction d'objectifs militaires, vol de nuit, atterissage sur un porte-avion, etc...

Avant chaque mission un briefing vous dévoile vos objectifs sur une carte en 3D accompagnée d'une voix qui vous explique les pièges et possibilités de la mission. Les menus sont stricts, un peu trop sobres même, mais en haute résolution et très complets. La grande force d'Ace Combat 2 est aussi de proposer 2 modes de pilotage : Normal ou Expert. Le mode normal est destiné aux débutants : l'avion revient en position horizontale automatiquement. Le mode Expert se rapproche plus d'une vraie simulation : possibilité de jouer avec la manette Analogique et un pilotage beaucoup plus précis.
Namco a insisté sur le coté Arcade avec son système de récompense à la fin de chaque mission. Le principe rappelle un peu les "power up" des shoot-en up puisqu'après chacune des Missions on gagne de l'argent pour acheter de nouveaux avions. La majorité des missions possède des cibles principales et secondaires qui permettent d'obtenir des médailles et des missions secrètes.

L'écran de jeu est très clair et lisible avec un minimum d'informations : Un radar, un altimètre, le nombre de missiles disponibles. On peut afficher une carte pour se repérer si on s'est trop éloigné de la cible. De temps en temps un coéquipier viendra vous épauler le temps d'une mission. La représentation graphique est très réussie pour une Playstation. Il y a beaucoup de détail au sol (les villes sont très bien faites) et les décors sont variés (montagnes enneigées, port, forêts, etc...). Les bruitages sont plutôt réalistes mais la musique est par contre un peu soulante à la longue (trop "rock FM" !). Le jeu propose 2 vues différentes (intérieure et extérieure) et la possibilité de voir un "replay" de chaque cible détruite (en temps réel !).

Ace Combat 2 est assez facile jusqu'à la 10ème mission (la moitié du jeu) et devient vraiment ardu après. Certaines cibles ne doivent pas être détruites sous peine de lourds malus et la DCA devient très virulente ! Ce jeu est destiné bien évidemment aux amateurs du genre car un simulateur reste un simulateur. Bien que la prise en main soit très aisée, il faut accrocher au thème et à l'enchainement des missions pas toujours vraiment différentes.

dimanche 2 novembre 1997

WipeOut 2097

(3D - Note : 5/10) by Psygnosis. 1 Player / Memory Card 1 Block / Link Cable 2 Consoles / Optional Controller.

La suite du célèbre WipeOut ! Plus fluide, plus rapide, plus fun ! Des courses de vaisseaux absoluments hallucinantes dans un environnement 3D à couper le souffle, le tout dans une ambiance très futuriste (et techno...). On s'acharne sur chacun des 6 circuits pour finir premier, condition indispensable pour accéder aux pistes cachées et aux supers vaisseaux. Très maniable, WipeOut 2097 demande quand même un certain temps d'adaptation pour être parfaitement jouable. Il faut savoir négocier les courbes avec finesse et faire très attention aux armes ennemies. Les décors sont magnifiques, de la forêt au métro en passant par la ville. Un genre assez nouveau dans les jeux de course, qui change des sempiternelles Motos et autre F1. Bien sûr, la durée de vie n'est pas infinie, ce jeu est très speed et on peut s'en lasser quand on aura fini tous les circuits (même si la Durée de Vie est artificiellement allongée par les multiples Challenges qui proposent de refaire les mêmes circuits avec plusieurs niveaux de difficultés et un nombre d'essais limités.