dimanche 27 septembre 2009

STAR OCEAN: The Last Hope

Vos 3 héros ont la migraine

Square Enix
Genre : RPG
Verdict: 4/5


Si vous avez manqué le début
Dans les années 2060 et des poussières (radioactives) l'Humanité a enfin réalisé son plus grand rêve: se détruire presqu'entièrement. Quittant une Terre ravagée par les armes de destruction massive (Bombes H, Grippes A, Chansons de Mariah Carey) les survivants partent à la recherche d'un nouveau nid douillet, d'où ils pourront tranquillement recommencer à se haïr mutuellement.
Nos jeunes héros du jour, Edge et Reimi, parcourent donc l'immensité galactique à bord du vaisseau Calnus, en quête d'une planète répondant aux critères scientifiques pour acceuillir les colons (impôts locaux peu élevés et présence d'un centre commercial à moins de 20 minutes). Leurs explorations diverses leur feront rencontrer des individus peu ordinaires, des civilisations aux cheveux bleus ou verts, pour une aventure rocambolesque de pataquès.

jeudi 24 septembre 2009

DRAGON QUEST V: Hand of the Heavenly Bride

Vacances à Istanbul

Square Enix
Genre : RPG
Verdict: 4/5


Si vous avez manqué le début
A peine remis de nos émotions sur Dragon Quest IV, voila qu'un nouveau remake d'une gloire passée vient se blottir dans nos mimines avides. C'est au tour du N° 5 de débarquer, et quel épisode! puisqu'il est officiellement inédit dans notre contrée. Sous-titré "Hand of the Heavenly Bride", ce nouveau DQ nous propose de vivre une véritable saga, depuis l'enfance du Héros jusqu'à sa vie de famille (n'en dévoilons pas trop afin de ne point gâcher les coups de théâtre).
Autour du personnage principal une clique hétéroclite va s'assembler pour l'aider, un tigre égaré, le jeune Prince Harry, le fidèle Sancho, la Fée Honey, tout plein de prétendantes au poste de fiancée et une pléiade de monstres errants à recruter. Ca en fait du monde pour une cartouche DS.

samedi 5 septembre 2009

Lost in translation


(2003 - Réalisé par S. Cappola) ***

Bob Harris, Star de cinéma, débarque seul à Tokyo pour le tournage d'une pub. En plein décalage horaire il traîne sa mélancolie dans un hôtel grand luxe, correspondant avec sa femme à coup de fax. Il va bientôt croiser une jeune américaine accompagnant son mari photographe.

Qui aurait pu croire que cette histoire de riches américains perdus dans leur solitude pourrait toucher le grand public ? les angoisses métaphysiques de deux âmes en peine pétées de tunes dans un palace, franchement, est-ce que ça peut émouvoir le bon peuple ? C'est bien là toute la subtilité de Mlle Coppola, alliée à la grâce de Scarlett Johansson et de notre Droopy préféré, Bill Muray, qui portent avec classe le frêle équilibre de ce scénario minimaliste. 
Évitant presque tous les faux pas et les effets attendus l'auteur raconte comment deux générations vont se trouver, dans un univers où tous leurs codes sont bousculés. Les séquences drolatiques, entièrement basées sur le savoir-faire de Bill Muray, enlèvent toute la pesanteur qui aurait pu plomber un énième film sur le sujet casse-gueule de la neurasthénie des bien-portants.