dimanche 11 juillet 2010

Bourne Trilogy : Coffret (La Mémoire dans la peau - La mort dans la peau - La vengeance dans la peau)


(The Bourne Identity - The Bourne Supremacy - The Bourne Ultimatum - 2002 / 2004 / 2007- Réalisés par D. Liman / P. Greengrass / P. Greengrass) *** / **** / ****

La mémoire dans la peau : Un homme, sauvé par des pêcheurs en mer, tente de recouvrer la mémoire. Ses seules pistes sont extraites de son corps : les deux balles de revolver qui auraient dû le tuer et un numéro de compte bancaire Suisse encapsulé.

La mort dans la peau : Bourne se cache à Goa, en Inde, avec sa petite amie. Pendant ce temps, à Berlin, les Services Secrets ourdissent un plan machiavélique pour l'éliminer.

La vengeance dans la peau : Toujours en quête de sa véritable identité, Jason Bourne décide de contacter un journaliste qui semble en savoir beaucoup sur son affaire.


Exemple rare d'une trilogie qui s'améliore au fil des épisodes, la saga Bourne débute comme un thriller sec et net. Structure narrative simple et économie des effets "grand spectacle" habituels, comme un "James Bond" ultra-réaliste et profil bas, le film est soutenu par un rythme suffisamment enlevé pour qu'on supporte cette énième itération de l'histoire-du-gars-amnésique-poursuivi-par-son-ancien-patron. Matt Damon est convaincu et convaincant en super-agent paumé au milieu d'un complot international, découvrant petit à petit ses aptitudes hors du commun. 
A partir du second opus le rythme s'emballe et l'intrigue se complique, mais le film garde son postulat de départ : de l'exotisme (Inde-Naples-Berlin), pas d’esbroufe dans l'action, pas de surenchère dans la pyrotechnie, de l'efficace, du brutal. Le découpage ultra-court des combats mano-a-mano rend ses séquences très intenses, limite frustrantes lorsqu'elles se terminent au moment où on vient de comprendre qu'elles avaient commencé ! C'est justement ce coté nerveux, sans explication de texte, ces chorégraphies au millimètre sans fioritures, qui font qu'on apprécie ces soudains déferlements de violence physique où la manière compte moins que le résultat. Ca nous change de certaines autres productions où gentils et méchants palabrent des heures durant avant de se rentrer dedans. 
Le dernier volet de la trilogie conclut l'épopée de Jason Bourne avec panache, poussant le concept à son apogée lors de plusieurs séquences mémorables : la traque du journaliste dans la gare de Londres, le jeu du chat et de la souris à Tanger, la course-poursuite automobile finale. Même avec sa conclusion attendue, la confrontation de Bourne avec ses supérieurs sur le sol américain, "Bourne Ultimatum" reste le meilleur exemple du renouveau du film d'espionnage façon années 2K, qui prend en compte l''atmosphère post-11 septembre, époque de paranoïa générale où chacun se méfie de tout le monde.

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