mercredi 15 février 2012

Final Fantasy XIII-2

Noel et Serah, parce qu'ils le valent bien

Square Enix
Genre : RPG Paradoxal
Verdict: 4/5


Si vous avez manqué le début

Les fal'Cie farcissent le pays de L'Cie. Lightning crie "que nenni !" et refuse de finir en Cie'th rancis. Dans un rêve maudit elle twitte sa frangine qui s'ennuie de son petit ami.  Soudain surgit un adonis qui l'entraine dans un vent de folie et lui fiche le tournis. En catimini les amis changent d'époques à l'infini. Pis ! Ils sont poursuivi par un mog riquiqui tout mimi. C'est pas l'paradis, ils en chient face aux ennemis.
Rien compris ? Bienvenue dans Final Fantasy !

jeudi 9 février 2012

No country for old men



(2007 - Réalisé par J. et E. Coen) **** Edition

Texas, 1980. Llewelyn Moss chasse seul, en plein désert. En suivant une proie il découvre les cadavres de trafiquants Mexicains, victimes d'un règlement de compte sanglant. Il emporte avec lui une valise pleine de billets de banque. Il ne se doute pas qu'il vient de passer du statut de chasseur à celui de traqué. A sa poursuite, le Shérif Ed et le psychopathe tueur à gage Anton.

Une oeuvre sombre et désabusée sur la nature humaine, incarnée par Tommy Lee jones en vieux représentant de la loi fatigué qui ne comprend plus le monde. A l'opposé de Fargo, qui baignait dans un second degré offrant au spectateur l'occasion de s'en sortir par le rire, No Country For Old Men ne se cache derrière aucun cynisme, aucune porte de sortie salutaire. Malgré le look totalement improbable de Javier Bardem avec sa coiffure ridicule et son "arme" d'amateur à air comprimé, il refroidit toute envie de se moquer, incarnation quasi-fantomatique de l'absurdité de nos existences, exécutant ses victimes sans jamais la moindre hésitation ni le plus petit remord, quelque soit leur condition et leur moralité. Le fait d'employer la même méthode pour abattre ses cibles que les fermiers pour tuer le bétail en dit long sur son mode de pensée et le peu de cas qu'il fait de l'espèce humaine. Pourtant ses rares dialogues cachent un humour noir, notamment lors de la scène avec le pompiste dont il joue sa vie à pile ou face.
Comme d'habitude avec leurs polars les Coen ont un sens du cadre et du rythme qui leur est propre et sert à merveille le propos. Ils savent faire une économie bienvenue de la musique, quasi inexistante dans ce film et renforçant d'autant le sentiment de sécheresse et de solitude de chacun des personnages. Les dernières séquences ne laissent aucun doute sur le message qu'ont voulu délivrer les auteurs, constat déprimant sur notre existence où la vie n'a plus aucune signification.