Fun 8/10
Technique 7/10
Style Stratégie Médiéval-fantastique
Infos Microsoft - Ensemble Studios / Minimum P200 / Solo ou Multijoueurs
Microsoft a trouvé un bon filon.
Le genre "Stratégie" sur PC est très chargé et il faut vraiment proposer un jeu béton pour se faire sa place au soleil. La concurrence des Total Annihilation et autre Starcraft ne laisse que des miettes aux seconds. Les auteurs de "Ensemble Studios" disposent de la puissance financière de Microsoft et le résultat prouve que bilou a mis le paquet pour éblouir le fin stratège qui sommeil en vous. Le premier épisode était déjà très beau graphiquement mais souffrait d'après moi d'un coté quelque peu répétitif en solo. Comme toute suite qui se respecte, "Age of Empire II - Age of Kings" (aoe2aok) bénéficie d'une amélioration globale concernant les graphismes. Ici on a à faire à ce qui se fait de mieux dans le genre 2D, décors sublimes (résolution 1024x780 minimum conseillée) et animation des personnages parfaite.
Quand les jeux de Stratégie en 3D (Homeworld, Battlezone...) auront atteint ce niveau de perfection graphique, on en reparlera (sans doute l'année prochaine avec les GeForce 256 ;-). L'interface et le principe du jeu n'ont pas évolués d'un pouce mais l'original était déjà très bien fait. Cependant les menus restent plutôt austères, on reconnait bien là la "rigueur" toute microsoftienne. Simplicité, efficacité ! Le tutorial propose quelques missions d'entrainements destinées aux débutants pour apprendre les bases du jeu (déplacement, construction, attaque).
Mais entrons dans le vif du sujet et faisons unr brève présentation des principes de AOE2 pour les nouveaux venus...
Des Ressources et des Hommes.
Age of Empires est basé sur le principe de l'exploitation de multiples ressources en vue de construire des bâtiments qui eux-même vous serviront à "produire" des troupes. Le fondement d'une société médiévale est bien evidemment la paysannerie. C'est elle qui cultive les champs pour la nourriture et qui bâtit toutes les constructions indispensables à l'évolution de votre peuple.
Bien sûr on est loin du style "civilization" et de son coté "diplomatie" (mais il existe quand même des unités "espionnes"), içi le but est de constituer une armée pour résister à l'envahisseur et/ou attaquer l'ennemi du royaume voisin. Trois autres matières premières sont indispensables pour progresser : le bois, la roche et l'or. Les paysans devront donc rapidement se mettre à l'ouvrage et le joueur, dans le double-rôle de Dieu et de Chef Suprème des Armées, aura déjà fort à faire pour répartir les rôles de chacun (les cultivateurs, les bucherons, les "mineurs" d'or ou de roche, les bâtisseurs, etc.).
L'autre principe fondamental de AOE2 concerne les "évolutions" de votre société. Certains bâtiments vous permettent d'améliorer la production de vos paysans, d'autres vous donnent des bonus de défense ou d'attaque pour vos unités de combat et, sous certaines conditions (paiement en Or en général), vous pouvez changer d'époque ! Il existe donc 4 "ages" qui correspondent chacun à un niveau technologique (Dark, Feudal, Castle, Imperial).
A l'Attaque !
La réflexion ne dure qu'un temps et il ne faut pas oublier que des ennemis partagent la carte du pays ! Même si vous n'explorez pas les alentours, tôt ou tard ils viendront se manisfester et vous devrez alors faire face. Vos soldats sont classés par catégorie et déterminés par plusieurs caractéristiques basiques (attaque, portée, armure, dégats et dégats contre armures). Vos troupes seront composées à la base de Guerriers, d'Archers et de Cavaliers. Avec le temps ils deviendront des Arbaletriers, des Paladins, des Chevaliers, etc... Il existe même des moines qui soigneront vos compagnons et convertiront l'adversaire ! La mer est très présente et il ne faudra surtout pas négliger les ressources qu'elle offre ainsi que les moyens d'attaque et de défense que vous pouvez mettre en place (plusieurs types de navire de guerre et de transport).
Une nouveauté intéressante est la gestion de votre armée. Lorsque vous sélectionnez plusieurs unités d'un coup, vous pouvez alors leur attribuer un type de placement (formation en ligne, en carré, etc.) et une attitude (agressive, défensive, neutre...). Lorsque vous laissez une troupe dans une ville, vous pouvez même la faire patrouiller ou lui faire escorter une unité.
De belles campagnes...
Le choix de votre civilisation est important car il vous donne des avantages. Les bonus sont très variés : unité unique, coût de construction diminué, augmentation de l'attaque ou de la défense de certaines unités, etc... En "solo" le joueur aura le choix entre plusieurs modes. Les traditionnelles "campagnes" sont bien évidemment le principal intéret. Au nombre de 4 (plus une pour débutant), elles sont très bien scénarisées et propose de suivre l'évolution d'un personnage historique (jeanne d'Arc pour les français). Il y a une dizaine de missions pour chaque campagne et leur durée est moyenne (entre 30 mn et 1 heure).
Un autre mode solo original est le "Régicide" où vous devez protéger votre Roi tout en essayant de tuer celui de l'ennemi. Enfin le "Deathmatch", directement inspiré des shoot'em up à la Quake, vous met à la tête d'une armée avec des ressources quasiment illimitées avec pour simple but d'écraser le plus vite possible l'adversaire.
Une bonne surprise pour les amateurs de stratégie.
Après la déception énorme qu'a été T.A. Kingdoms il y a quelques mois, Age of Empires II reste seul dans la catégorie "jeu de stratégie médiéval". Avec l'expérience acquise depuis le premier épisode, les auteurs du jeu maitrisent bien leur sujet et évitent assez bien le coté "répétitif" de ce genre de jeux en solo. L'interface est stricte, un peu austère tout de même, mais très complète (une petite encyclopédie sur l'histoire moyennageuse permet même d'en savoir plus si le sujet vous intéresse).
Le charme de AOE2 réside surtout dans ses graphismes et ses animations parfaites. Microsoft nous propose un jeu prenant, à la durée de vie conséquente grâce à son mode multijoueurs. C'est une des rare nouveauté de cette fin d'année 99 dans cette catégorie, et pour ceux qui veulent se reposer (et réfléchir ;-) après un Quake 3 ou un Unreal Tournament peuvent se procurer Age of Kings !
Films, Livres, Jeux, Musiques, Synopsis, Playlists, Chroniques, Prince... Mes critiques, aides, analyses et autres billevesées.
mercredi 29 décembre 1999
mercredi 15 décembre 1999
Les Bronzés - Coffret
Coffret Les Bronzés (2000) : Les Bronzés (1978 - Réalisé par P. Leconte) **** + Les Bronzés font du Ski (1979 - Réalisé par P. Leconte) **** (2 DVD)
Les Bronzés : Les tribulations estivales d'un club de vacances et de ses Gentils Membres.
Cette adaptation d'une des premières pièces de café-théâtre du splendide plante des personnages qui colleront aux baskets de leurs interprètes pendant la décennie qui suivra (Michel Blanc en dragueur looser, Clavier en chieur prétentieux, Chazel en nunuche). Suite de sketches plutôt que véritable film, le comique se dégage principalement du jeu premier degré des acteurs et des dialogues efficaces qui privilégient les "bons mots".
Les situations sont parfois caricaturales jusqu'à l'absurde, la fin tragi-comique du personnage de Michel Creton plante un peu l'ambiance général d'ailleurs. Cet instantané de la France moyenne de la fin des 70's est terriblement efficace : le couple post-soixante-huitard pseudo libéré Jugnot/Balasko ou l'insatiable "Popeye" marquent bien cette époque d'avant-SIDA.
Les Bronzés font du Ski : Les Gentils Membres se retrouvent pour leurs vacances d'hiver.
Cette suite reprend les personnages du N°1 en les étoffant grandement. L'histoire gagne en épaisseur grâce à une vraie intrigue et la mise en place présentant chacun des protagonistes est un pur régal. Le coté petit-bourgeois odieux du couple Balasko/Jugnot prend toute sa valeur lors de leur arrivée dans leur location, et que dire du nouveau tandem Chazel/Clavier, parfaitement insupportable.
Privilégiant toujours les dialogues savoureux et les petites expressions qui tuent ("je sens que j'vais conclure"), les auteurs apportent parfois des touches de surréalisme bienvenues (le cochon chez le docteur Clavier) ou de décalage total (Marius le vieil amant ou les partouzeurs Italiens dans le refuge). Le summum est atteint lors de la scène chez les montagnards, hommage génial -inconscient ?- à celle de la cuisine des "Tontons Flingueurs".
Les Bronzés : Les tribulations estivales d'un club de vacances et de ses Gentils Membres.
Cette adaptation d'une des premières pièces de café-théâtre du splendide plante des personnages qui colleront aux baskets de leurs interprètes pendant la décennie qui suivra (Michel Blanc en dragueur looser, Clavier en chieur prétentieux, Chazel en nunuche). Suite de sketches plutôt que véritable film, le comique se dégage principalement du jeu premier degré des acteurs et des dialogues efficaces qui privilégient les "bons mots".
Les situations sont parfois caricaturales jusqu'à l'absurde, la fin tragi-comique du personnage de Michel Creton plante un peu l'ambiance général d'ailleurs. Cet instantané de la France moyenne de la fin des 70's est terriblement efficace : le couple post-soixante-huitard pseudo libéré Jugnot/Balasko ou l'insatiable "Popeye" marquent bien cette époque d'avant-SIDA.
Les Bronzés font du Ski : Les Gentils Membres se retrouvent pour leurs vacances d'hiver.
Cette suite reprend les personnages du N°1 en les étoffant grandement. L'histoire gagne en épaisseur grâce à une vraie intrigue et la mise en place présentant chacun des protagonistes est un pur régal. Le coté petit-bourgeois odieux du couple Balasko/Jugnot prend toute sa valeur lors de leur arrivée dans leur location, et que dire du nouveau tandem Chazel/Clavier, parfaitement insupportable.
Privilégiant toujours les dialogues savoureux et les petites expressions qui tuent ("je sens que j'vais conclure"), les auteurs apportent parfois des touches de surréalisme bienvenues (le cochon chez le docteur Clavier) ou de décalage total (Marius le vieil amant ou les partouzeurs Italiens dans le refuge). Le summum est atteint lors de la scène chez les montagnards, hommage génial -inconscient ?- à celle de la cuisine des "Tontons Flingueurs".
jeudi 2 décembre 1999
Saving Private Ryan
(1998 - Réalisé par S. Spielberg) ***** Special Limited Edition
Normandie, 1944. Un petit groupe de combattants est chargé de retrouver et de ramener vivant à sa famille le soldat Ryan, dont les trois autres frères sont morts au combat.
Des séquences à couper le souffle, notamment celle d'ouverture qui montre le débarquement comme jamais auparavant. Mais aussi des scènes intimistes puissantes, comme la mort poignante de l'infirmier ou la capture du soldat allemand. Un film incroyablement dense et nerveux de la part de S. Spielberg, qui avec "Jurassic Park" et "La liste de Schindler" aura marqué définitivement les années 90 dans trois genres majeurs. Le travail sur l'image est fabuleux, couleurs magnifiques, gros plans irréels sur les visages lors des combats. Le son n'est pas oublié non plus, du reste, avec un déluge de bruit et de fureur lors du premier quart d'heure et des effets saisissants qui nous place directement dans la peau du héros.
Coté acteurs, inutile de préciser que Tom Hawks est totalement miraculeux en officier luttant contre sa peur et ses doutes, et que le reste du casting est totalement crédible. Cette leçon d'Histoire nous montre de vrais héros humains, idéalisés mais bougrement attachants, et nous fait nous poser toutes les bonnes questions sur les choix que nous devrions faire en pareil cas.
Normandie, 1944. Un petit groupe de combattants est chargé de retrouver et de ramener vivant à sa famille le soldat Ryan, dont les trois autres frères sont morts au combat.
Des séquences à couper le souffle, notamment celle d'ouverture qui montre le débarquement comme jamais auparavant. Mais aussi des scènes intimistes puissantes, comme la mort poignante de l'infirmier ou la capture du soldat allemand. Un film incroyablement dense et nerveux de la part de S. Spielberg, qui avec "Jurassic Park" et "La liste de Schindler" aura marqué définitivement les années 90 dans trois genres majeurs. Le travail sur l'image est fabuleux, couleurs magnifiques, gros plans irréels sur les visages lors des combats. Le son n'est pas oublié non plus, du reste, avec un déluge de bruit et de fureur lors du premier quart d'heure et des effets saisissants qui nous place directement dans la peau du héros.
Coté acteurs, inutile de préciser que Tom Hawks est totalement miraculeux en officier luttant contre sa peur et ses doutes, et que le reste du casting est totalement crédible. Cette leçon d'Histoire nous montre de vrais héros humains, idéalisés mais bougrement attachants, et nous fait nous poser toutes les bonnes questions sur les choix que nous devrions faire en pareil cas.