Fun 7/10
Technique 7/10
Style Jeu de Rôles "Old School"
Infos Interplay-Black Isle / Minimum P II / Solo et Multijoueur
Testé sur Pentium III 500 - 194 Mo Ram - GeForce 256 (32 Mo DDR) - SBlive
Dans la famille AD&D, je voudrais le grand-père…
La sortie de Baldur's Gate II a quelque peu éclipsé le petit Icewind Dale, sortit pourtant quelques semaines avant. Mais il fallait se rendre à l’évidence : là où le premier proposait une interface en 800x600 (et plus), le second restait en 640x480, là où les missions et les personnages jouables et non jouables de BG2 sortaient des sentiers battus, Icewind Dale proposait un pur AD&D, où l’intrigue n’était qu’un prétexte pour nous faire explorer des Donjons immenses. Enfin les petits persos de niveau 1 créés dans Icewind Dale ne pouvaient rivaliser en puissance et en équipement avec les gros balaises aux 4 millions de XP de BG2.
Pourtant cette production Black Isle mérite que les amateurs de Jeux de rôle s’y arrête, en particulier ceux qui ont passé des nuits blanche sur la version « table » de papy « Donjons & Dragons – 2ème ou 3ème Edition ». Utilisant toujours le moteur 2D Isométrique qui a fait ses preuves depuis le premier Baldur’s Gate, et appliquant pratiquement à la lettre les règles strictes qui régissent l’univers AD&D (Classes et alignements surtout), Icewind Dale est avant tout un jeu de rôle donjonesque, où l’exploration et la recherche d’équipement constituent l’essentiel du fun (voir mon test de Icewind Dale).
Enfin beau.
L’Add-on « Heart of Winter » vient mettre à jour l’interface graphique du jeu qui en avait bien besoin depuis que les joueurs ont goûtés au splendide BG2. Alors que dans le test de Icewind Dale je pensais que la résolution était monté d’un cran ; il n’en était rien (c’est ça l’abus d’EverQuest en basse rés) ! Heureusement Heart of Winter met finalement le jeu au niveau et ajoute toutes les nouveautés ergonomiques du moteur de Bioware : 800x600 (et plus) et interface entièrement masquée si on le souhaite. Bref, pour ceux qui ont fini le jeu une fois, ca vaut le coup de tout reprendre à zéro pour admirer les graphismes à leur juste valeur ;-). Il est d’ailleurs donné plusieurs choix une fois l’add-on installé : jouer uniquement les lieux de « heart of Winter » (5 zones dont le nouveau village nommé « Bois Isolé ») ou continuer la partie « Icewind Dale » en cours (si vous avez fini le jeu, vous avez une sauvegarde spéciale qui sera utilisée, sinon vous continuez l’aventure normalement).
Quelques petites modifications ont été apportées : certaines concernent les règles (modification du tableau d’Expérience pour certaines classes par exemple), d’autres affectent directement le jeu. Ainsi les Rôdeurs se voient donné la possibilité de « pister » des ennemis dans les lieux (ceci permettant de connaître à l’avance quel type d’adversaire on risque de rencontrer dans une zone), les Paladins sont immunisés contre les maladies et gagnent quelques Sorts innés, les bardes ont accès à de nouveaux chants, les Voleurs peuvent effectuer des attaques "insidueuses" ou "handicapantes" (pire que le backstab !), les Druides gagnent de nouveaux changements de forme, etc.
Bien sûr nos amis les magiciens vont se régaler avec cet add-on : des dizaines et des dizaines de Sorts en plus, tous plus spectaculaires les uns que les autres ! Certains ne seront accessibles que pour les persos d'alignement bon, d'autres d'alignement mauvais (selon la bonne conscience américaine, on trouve toujours un équivalent de puissance entre les 2 pôles). Les effets spéciaux sont améliorés, chaque Sort donnant de spectaculaires feux d'artifices ! D’autant plus que vos personnages pourront atteindre la somme fabuleuse de 8 Millions de XP ! Du jamais vu ! Evidemment ne comptez pas atteindre cette somme du premier coup (niveau 30 ou plus suivant la classe), même en effectuant toutes les quêtes possibles de Icewind Dale et de l’Add-on. Les auteurs ont inclus un mode spécial qui permet de rejouer une fois le jeu terminé…
20 heures de plus pour 200 francs.
Comme l’add-on précédent pour le premier épisode de BG, Heart of Winter n’ajoute « que » 20 heures de jeu seulement. Ca fait un peu cher de l’heure, c’est sûr. L’option « Heart of Fury », gadget un peu artificiel qui vous permet de rejouer avec les mêmes persos contre des ennemis 10 fois plus forts, ne sera appréciée que par les hardcore gamers. Contrairement à BG2 qui donne vraiment envie de rejouer grâce à son scénario complexe et ses quêtes spécifiques aux classes, ce mode « hard » fait un peu penser aux jeux de bastons sur consoles : la même chose mais juste plus difficile !
Reste bien sûr le plaisir de la recherche d'équipement. Des sacs de rangement permettent à présent de stocker pierres précieuses, sorts et potions. Les épées et les boucliers +12 pleuvent ! Vous pouvez habiller chacun de vos personnages de la tête aux pieds, tout cela étant visible à l'écran. Bref les longues nuits passées dans les donjons seront récompensées ;-). Heart of Winter s'avère donc être indispensable pour ceux qui ont aimé Icewind Dale.
Malgré sa courte durée de vie, cet Add-on propose suffisament de nouveautés pour qu'on se laisse tenter. Ceux qui restent allergiques au style AD&D pur doivent attendre la sortie de Black & White ;-), ou se jeter sur Baldur's Gate 2 si ce n'est pas déjà fait (un Add-on BG2 est prévu pour les mois prochains).
Jeu fini : Effectivement cet add-on ne propose pas un allongement de la durée de vie conséquent, mais question équipement et montée de niveau, il en impose ! Seuls ceux qui ont apprécié Icewind Dale aimeront Heart of Winter. Ce dernier conserve en effet ce qui fait le charme (ou le gros défaut pour ses détracteurs) et l'esprit du jeu original : exploration de donjons remplis à raz-bord de trésors, d'objets surpuissants et des monstres qui vont avec ;-). Les bonnes tactiques de combats sont plus que jamais indispensables à maitriser pour parvenir a vaincre les Boss, surtout au début de l'Add-on ci vous n'aviez pas fini I.D. (comme moi) et que vous partez avec des persos de niveau 10. Il n'est plus possible par exemple d'utiliser le "brouillard" sur la carte pour n'attirer qu'un seul monstre vers vous... à chaque fois il vous faudra combattre tout un groupe d'ennemis ! Ca fait du bien un peu de stratégie dans le monde de brute de Icewind Dale ;-)
Surprise ! Un petit add-on vient tout juste de sortir pour l'été 2001, il est gratuit et téléchargeable sur le site de Interplay (70 Mo). "Trials of the Luremaster" permettra de se jeter une dernière fois dans les profondeurs glacées des donjons d'Icewind Dale avant d'attaquer les choses sérieuses avec l'add-on pour Baldur's Gate 2 ;-)
Films, Livres, Jeux, Musiques, Synopsis, Playlists, Chroniques, Prince... Mes critiques, aides, analyses et autres billevesées.
mardi 27 mars 2001
jeudi 22 mars 2001
Playlist Jimi Hendrix
Playlist on SPOTIFY
Are You Experienced? (Are You Experienced - 1967)
Foxey Lady (Are You Experienced - 1967)
Ezy Ryder (First Rays of the New Rising Sun - 1997)
Bold As Love (Axis: Bold as Love - 1967)
Love Or Confusion (Are You Experienced - 1967)
If 6 Was 9 (Axis: Bold as Love - 1967)
Crosstown Traffic (Electric Ladyland - 1968)
Voodoo Child (Slight Return) (Electric Ladyland - 1968)
All Along The Watchtower (Electric Ladyland - 1968)
Spanish Castle Magic (Axis: Bold as Love - 1967)
Little Wing (Axis: Bold as Love - 1967)
Power To Love (Band of Gypsys - 1970)
Burning Of The Midnight Lamp (Electric Ladyland - 1968)
Hey Baby (New Rising Sun) (First Rays of the New Rising Sun - 1997)
Voodoo Chile (Electric Ladyland - 1968)
Belly Button Window (First Rays of the New Rising Sun - 1997)
mercredi 21 mars 2001
Terminator
(The Terminator - 1984 - Réalisé par J. Cameron) ***** Edition Collector (2 Disques)
Los Angeles, 1984. Par une nuit calme deux hommes se matérialisent soudainement, l'un dans un faubourg mal famé, l'autre dans une ruelle au centre de la ville. Le premier tue froidement un loubard pour lui voler ses vêtements, le second échappe à la police après avoir dérobé un fusil. Ils partent chacun de leur coté à la recherche d'une certaine Sarah Connor.
Un de mes premiers vrais chocs cinématographiques, du haut de mes 14 ans ce fut l'un des rares films que je vis deux fois de suite en salle. Linda Hamilton et Michael Biehn endossent leur rôle respectif avec conviction, d'un coté la jeune femme insouciante prenant conscience de son destin et de l'autre le soldat du futur réalisant sa véritable mission. Même le monolithique Schwarzy trouve un personnage en or en accord avec ses capacités d'acteur limitées, et créé un anti-héros mémorable. Plus qu'un banal film d'action à budget restreint, Terminator soulève aussi quelques questions existentielles sur le destin : Fait-on des choix ou bien tout est-il écrit ?
Même si le paradoxe temporel est bancal on reste scotché par l'intensité du récit. Si John Connor envoi son géniteur depuis le futur, il connaît donc l'issue du combat puisqu'il est lui-même vivant. Ce problème est d'ailleurs abordé par Kyle Reese, il explique que cette réalité est seulement l'une des lignes temporelles possibles. Mais James Cameron parvient à balayer tout cela en imposant un rythme soutenu pendant tout le film, intégrant les phases "d'explication de texte" au cœur des scènes d'action tout en ménageant quelques respirations dans lesquelles on s'attache aux personnages en découvrant leur quotidien. A l'instar d'Ellen Ripley en son temps, Sarah Connor entre au panthéon des héroïnes les plus bad ass du cinéma !
Los Angeles, 1984. Par une nuit calme deux hommes se matérialisent soudainement, l'un dans un faubourg mal famé, l'autre dans une ruelle au centre de la ville. Le premier tue froidement un loubard pour lui voler ses vêtements, le second échappe à la police après avoir dérobé un fusil. Ils partent chacun de leur coté à la recherche d'une certaine Sarah Connor.
Un de mes premiers vrais chocs cinématographiques, du haut de mes 14 ans ce fut l'un des rares films que je vis deux fois de suite en salle. Linda Hamilton et Michael Biehn endossent leur rôle respectif avec conviction, d'un coté la jeune femme insouciante prenant conscience de son destin et de l'autre le soldat du futur réalisant sa véritable mission. Même le monolithique Schwarzy trouve un personnage en or en accord avec ses capacités d'acteur limitées, et créé un anti-héros mémorable. Plus qu'un banal film d'action à budget restreint, Terminator soulève aussi quelques questions existentielles sur le destin : Fait-on des choix ou bien tout est-il écrit ?
Même si le paradoxe temporel est bancal on reste scotché par l'intensité du récit. Si John Connor envoi son géniteur depuis le futur, il connaît donc l'issue du combat puisqu'il est lui-même vivant. Ce problème est d'ailleurs abordé par Kyle Reese, il explique que cette réalité est seulement l'une des lignes temporelles possibles. Mais James Cameron parvient à balayer tout cela en imposant un rythme soutenu pendant tout le film, intégrant les phases "d'explication de texte" au cœur des scènes d'action tout en ménageant quelques respirations dans lesquelles on s'attache aux personnages en découvrant leur quotidien. A l'instar d'Ellen Ripley en son temps, Sarah Connor entre au panthéon des héroïnes les plus bad ass du cinéma !
The Rocky Horror Picture Show
(1975 - Réalisé par J. Sharman) **** Édition "25 ans" (2 DVD)
Les aventures de Janet et Brad, jeunes naïfs perdus dans l'étrange château du Dr Frank N-Furter.
On peut dire que ce RHPS est le mètre étalon des films cultes. Cette comédie musicale transposée en film réunie depuis plus de deux décennies des fans du monde entier qui en rejouent les scènes ad nauseam. Dans ce délire science-fictionesque déjanté c'est évidemment Tim Curry en Docteur Frankenstein transsexuel transylvanien qui est la locomotive du film. Sa présence est unique, même quand il se ballade en string ;-)
Face à lui les autres protagonistes sont un peu à la peine, Janet et Brad les deux nunuches ne font clairement pas le poids, que ce soit lors des numéros musicaux ou dans les scènes de comédie. Les interventions du rocker Eddie, alias "Meat loaf", sont aussi un peu datées aujourd'hui alors que la chanson "Time Warp" a beaucoup mieux résisté au passage du temps. Le message final représente toute la philosophie des années 70, "don't dream it, be it".
Les aventures de Janet et Brad, jeunes naïfs perdus dans l'étrange château du Dr Frank N-Furter.
On peut dire que ce RHPS est le mètre étalon des films cultes. Cette comédie musicale transposée en film réunie depuis plus de deux décennies des fans du monde entier qui en rejouent les scènes ad nauseam. Dans ce délire science-fictionesque déjanté c'est évidemment Tim Curry en Docteur Frankenstein transsexuel transylvanien qui est la locomotive du film. Sa présence est unique, même quand il se ballade en string ;-)
Face à lui les autres protagonistes sont un peu à la peine, Janet et Brad les deux nunuches ne font clairement pas le poids, que ce soit lors des numéros musicaux ou dans les scènes de comédie. Les interventions du rocker Eddie, alias "Meat loaf", sont aussi un peu datées aujourd'hui alors que la chanson "Time Warp" a beaucoup mieux résisté au passage du temps. Le message final représente toute la philosophie des années 70, "don't dream it, be it".