(2002 - Réalisé par A. Chabat) **** Coffret 2 DVD
Numérobis, humble architecte dans l'Égypte antique, se voit confier une difficile tâche par la reine Cléopâtre : construire un palais en 3 mois pour épater César. L'architecte part alors en Gaule chercher l'aide de son ami Panoramix le Druide.
Là où le premier Astérix de Zidi était un gentil film pour enfants, la patte "Chabat" place ce second épisode à un niveau très supérieur. Limitant fort heureusement les gags d'anachronismes, genre "2 heures moins le quart avant J.C.", Alain "Chef des Nuls" Chabat se concentre sur les jeux de mots idiots et place ses idées surprenantes dans beaucoup de séquences. Face au déchaînement de Jamel Debouze et Gérard Darmon, Clavier et Depardieu semblent aussi perdus que leurs personnages gaulois en égypte.
Certes, on pourra reprocher à Jamel ou à Edouard Baer de se contenter de reprendre leur personnage qu'on a connu sur Canal+, ce qui n'est pas gênant pour M. Baer mais peut s'avérer gonflant concernant le comique dyslexique de M. Debouze. MÔSSIEUR Chabat mérite un chapeau bas pour ce délire qui rend hommage à la BD, aux comédies françaises (nombreuses références) tout en gardant un ton moderne. Un DVD qui plaira aux petits et aux grands, même son prix vous fera rire ;-)
Films, Livres, Jeux, Musiques, Synopsis, Playlists, Chroniques, Prince... Mes critiques, aides, analyses et autres billevesées.
samedi 28 septembre 2002
vendredi 27 septembre 2002
Reservoir Dogs
(1992 - Réalisé par Q. Tarantino) *** 10th anniversary Special Edition DVD 2-Disc Set (Mr Pink)
Règlement de compte entre gangsters après un casse qui s'est mal passé. Qui a trahi ?
Un exercice de style réussi, grâce à la présence de quelques une des plus belles "gueules" du cinéma US qui partent dans les délires dialogués par un Tarantino inspiré (l'intro sur l'explication de texte de "Like a virgin" vaut son pesant de pop-corn). L'intrigue est bien mince, mais qu'importe !
On reproche souvent à l'auteur d'avoir pompé ses idées de scénario et de mise en scène dans le cinéma asiatique, mais Quentin Tarantino y apporte un style nerveux et rigolard résolument occidental, qui me plait bien plus que les ralentis poussifs des John Woo d'Hollywood (occasionnant une légère irritation des testicules à la longue -et je ne parle même pas de l'envol des colombes- !). Ici tous les ingrédients et le savoir-faire Tarantinesque sont déjà en gestation sur son premier film, avec des allers-retours temporels dans le scénario et une mise en scène nerveuse maitrisée.
Règlement de compte entre gangsters après un casse qui s'est mal passé. Qui a trahi ?
Un exercice de style réussi, grâce à la présence de quelques une des plus belles "gueules" du cinéma US qui partent dans les délires dialogués par un Tarantino inspiré (l'intro sur l'explication de texte de "Like a virgin" vaut son pesant de pop-corn). L'intrigue est bien mince, mais qu'importe !
On reproche souvent à l'auteur d'avoir pompé ses idées de scénario et de mise en scène dans le cinéma asiatique, mais Quentin Tarantino y apporte un style nerveux et rigolard résolument occidental, qui me plait bien plus que les ralentis poussifs des John Woo d'Hollywood (occasionnant une légère irritation des testicules à la longue -et je ne parle même pas de l'envol des colombes- !). Ici tous les ingrédients et le savoir-faire Tarantinesque sont déjà en gestation sur son premier film, avec des allers-retours temporels dans le scénario et une mise en scène nerveuse maitrisée.
mardi 17 septembre 2002
ICEWIND DALE II
Fun 8/10
Technique 7/10
Style RPG
Infos Black Isle Studios / Minimum Pentium II ou AMD K6 / Solo et Multijoueur
Testé sur : AMD Athlon 1800+XP / Windows XP / 512 Mo SDRam / GeForce 2 Titanium 64 Mo / SBlive
Qui l'eut cru ?
Qui aurait pu croire à la sortie de Icewind Dale II en 2002, au siècle de Morrowind et de Neverwinter Nights ? Le studio Black Isle bien sûr ! Fier de son moteur 2D unique sur le marché, le "Infinite engine" (et sûrement aussi pour amortir l'investissement), c'est la même équipe qui avait réalisé le premier épisode qui revient aujourd'hui avec de nombreuses améliorations. Heureusement car Icewind Dale en 2000 avait dû faire face à une concurrence acharnée (Baldur's Gate 2 en tête) et souffrait de son manque de profondeur évident (quasiment pas de scénario !). L'amateur sera content de retrouver ce dernier dinosaure du Jeu de Rôle "old style" : décor en 2D, personnages en "sprite", règles du jeu de rôle "Dungeons & Dragons" 3e édition. Evidemment, à l'heure des effets 3D GeForce 4 d'un Morrowind, seuls les passionnés trouveront un quelconque intérêt à ID2, mais ils trouveront un jeu qui bénéficie des derniers raffinements dans ce genre si particulier.
Toujours situé dans le monde des "Forgotten Realms", l'histoire de ce second épisode commence plusieurs années après les évènements relatés dans le numéro 1, ce qui fait que vous serez obligé de commencer une nouvelle équipe de 6 persos au niveau 1 (bye bye la sauvegarde de Icewind Dale 1 :-(. Une horde de Goblins envahit la ville de Targos et votre troupe de jeunes aventuriers part défendre le pays...
Ce point de départ simpliste va heureusement évoluer au cours du jeu et on peut dire que les auteurs ont su tirer parti des critiques faites sur l'intrigue précédente. Sans atteindre la complexité de Baldur's Gate II avec ses péripéties sentimentales, ID2 donne suffisamment de petites quêtes secondaires pour faire vivre son univers. Autre différence avec son illustre aîné, vous ne pourrez pas recruter de personnages "extérieurs" durant votre périple. Heureusement pour les gros fainéants, des groupes pré-établis sont disponibles au démarrage afin d'éviter la longue phase de création des persos. Enfin ce serait dommage de louper un des plaisirs majeurs des JdR D&D, à savoir façonner de toute pièce une équipe d'intrépides flibustiers ;-) !
What's new ?
Le passage des règles de la seconde vers la 3e édition entraîne un nombre impressionnant de modifications et d'améliorations au jeu. De nouvelles classes débarquent (Barbarian, Sorcerer et Monk), ainsi que des races inédites (par exemple les fameux "Drows", les Elfes noirs, ou encore les "Half-Orcs"). L'arrivée des nouvelles règles introduit aussi le concept des Capacités et des Compétences ("Feats" et "Skills"). Chaque perso, suivant ses caractéristiques et sa classe, aura accès à diverses capacités et compétences, utilisées automatiquement ou manuellement.
Les Capacités sont nombreuses : divers avantages en combat suivant la situation (plus de résistance aux sorts ou à certains dégâts, maniement amélioré d'un type d'arme, réduction des pénalités sur le port d'armure, etc) ou des bonus sur les "saves" (dans AD&D chaque action nécessite généralement un jet de "save", c'est-à-dire un jet de dés pour vérifier si l'action entreprise est réussie ou non). Du coté des 16 compétences, on trouve de l'inédit : "Bluff" permet d'accéder à de nouveaux dialogues lors des discussions avec les NPC (persos non-joueurs), "Use Magic Device" permet d'utiliser des baguettes magiques même si votre classe ne le permet pas normalement, "Knowledge" permet d'identifier un artefact inconnu sans avoir recours à la magie, etc. Bref vous pourrez customiser à loisir chacun des personnages, d'autant plus que chaque compétence possède plusieurs niveaux d'expertise.
Dans BG2 nous avions des "Kits" de persos pour affiner chaque Classe, dans ID2 ce sont les "Ordres". Certaines classes comme le "Cleric" dispose d'une dizaine de spécialisations différentes donnant divers avantages et inconvénients, d'autres comme le Paladin ont des "Ordres" leur permettant de se multiclasser (l'Ordre Ilmater permet d'avoir un Paladin-Cleric par exemple), d'autres, enfin, sont des Classes sans aucune possibilité dans ce domaine (Barbarian...). Le groupe idéal sera composé de 3 persos de type "physique" (Fighter, Paladin, Ranger, Barbarian), un "Rogue" (Voleur ou Barde) et 2 lanceurs de sorts (Défensif, comme le Cleric ou le Druid, et Offensif, Wizard ou Sorcerer). Bien entendu le joueur familier avec l'univers D&D profitera des options de multiclassage pour obtenir des persos bien balancés et puissants.
La limite des points d'expérience amènera en théorie vos héros jusqu'au niveau 30, autant dire des Dieux vivants ;-) Mais pour atteindre ce nirvana, il faudra certainement activer le mode "Heart of Fury", déjà présent dans l'add-on pour ID1. Ce mode spécial donne accès à des armes, armures et objets surpuissants, au prix d'une difficulté maximale. A réserver aux pros donc ! Pratiquement tous les sorts de la 3e édition sont présents (sauf ceux posant un gros problème au niveau du gameplay bien sûr), ce qui donne un total d'environ 300 sorts accessibles à nos amis magiciens.
Nouvelle Interface
Depuis le tout premier Baldur's Gate en 1998 il faut bien avouer que l'interface et les menus n'avaient pas subi d'amélioration majeure. Dans Icewind Dale 2, tout a été repensé pour apparaître plus clairement et logiquement, même si les bases ont été préservées. Fini les menus de chaque coté de l'écran qui obligeaient le joueur à donner des grands coups de souris, maintenant tout est regroupé en bas. Les modes graphiques s'étendent jusqu'au 1600x1200 (à mon avis c'est injouable dans cette configuration car trop petit). Une aide en ligne est même disponible pour vérifier un point de règle qui vous aurait échappé. Chaque personnage dispose d'une fenêtre d'inventaire et toutes ses caractéristiques, compétences et capacités sont listées dans des écrans séparés (au lieu d'une longue liste imbuvable comme c'était le cas avant). Le joueur retrouvera donc plus rapidement l'info qu'il cherche. Les traditionnels sous-menus concernant les "bio" personnelles et l'activation des scripts sont conservé, mais il faut noter qu'il y a moins de scripts disponibles (petit rappel : les scripts de comportement servent à modifier la façon dont vos persos vont réagir en combat). A l'inverse le nombre de Portraits (toujours magnifiques !) et de voix est enrichi (pour la version US du moins).
La carte, existant en 2 tailles (zone explorée ou carte générale) est toujours aussi pratique puisque vous pourrez y placer vos propres annotations et voir le déplacement de votre troupe en temps réel. Seul regret de ce coté, vous ne verrez pas les noms des bâtiments s'afficher automatiquement (assez pénible pour retrouver une taverne ou une maison dans une ville par exemple). Un journal note au fur et à mesure les missions qui vous sont données ainsi que la progression générale de l'histoire. Autre changement bienvenue dans l'interface, le livre de sorts est présenté de manière plus souple et accessible.
Toujours envoûtant
La musique épique, une tradition pour Black Isle, vient soutenir les phases d'exploration et les combats. De la même manière la majorité des dialogues principaux sont parlés. Icewind Dale II vient à point nommé pour nous rappeler que ce qui compte dans un JdR façon D&D, ce n'est pas la performance 3D (n'est-ce pas "Neverwinter Nights" ?). Bien qu'il soit totalement dépassé techniquement en cette année 2002, où règne la GeForce 4 et Morrowind, le charme de ID2 fonctionne encore (en tout cas sur moi ;-). C'est principalement le plaisir de gérer une grosse équipe qui fait qu'on se laisse prendre au jeu. En effet on ne retrouve plus cette particularité nulle part, que ce soit dans les jeux online ou dans les productions JdR solo récentes.
L'option multijoueur présente dans ce nouvel Icewind ne fait d'ailleurs pas le poids à mon avis face aux Everquest et autres Dark Age of Camelot. ID2 est destiné à un public ciblé, assurément tous ceux qui ont adoré la série des Baldur's Gate doivent se jeter dessus, vu que ce sera pratiquement le seul jeu de ce type à se mettre sous la dent cette année (avec Divine Divinity). Les fans de D&D peuvent aussi y aller sans retenue, vu que le numéro 2 est nettement moins "bourrin" que son prédécesseur. Les autres seront probablement effrayé par la tonne de possibilités offerte par un jeu estampillé "Pur Jeu de Rôle". Les mécanismes complexes du jeu et les 6 personnages à gérer représenteront sans doute trop d'infos à la fois pour le "Quakeur" de base ;-) . En espérant que Black Isle continuera à produire des jeux de ce style et de cette qualité... Vive les Donjons, vive les Dragons !
Technique 7/10
Style RPG
Infos Black Isle Studios / Minimum Pentium II ou AMD K6 / Solo et Multijoueur
Testé sur : AMD Athlon 1800+XP / Windows XP / 512 Mo SDRam / GeForce 2 Titanium 64 Mo / SBlive
Qui l'eut cru ?
Qui aurait pu croire à la sortie de Icewind Dale II en 2002, au siècle de Morrowind et de Neverwinter Nights ? Le studio Black Isle bien sûr ! Fier de son moteur 2D unique sur le marché, le "Infinite engine" (et sûrement aussi pour amortir l'investissement), c'est la même équipe qui avait réalisé le premier épisode qui revient aujourd'hui avec de nombreuses améliorations. Heureusement car Icewind Dale en 2000 avait dû faire face à une concurrence acharnée (Baldur's Gate 2 en tête) et souffrait de son manque de profondeur évident (quasiment pas de scénario !). L'amateur sera content de retrouver ce dernier dinosaure du Jeu de Rôle "old style" : décor en 2D, personnages en "sprite", règles du jeu de rôle "Dungeons & Dragons" 3e édition. Evidemment, à l'heure des effets 3D GeForce 4 d'un Morrowind, seuls les passionnés trouveront un quelconque intérêt à ID2, mais ils trouveront un jeu qui bénéficie des derniers raffinements dans ce genre si particulier.
Toujours situé dans le monde des "Forgotten Realms", l'histoire de ce second épisode commence plusieurs années après les évènements relatés dans le numéro 1, ce qui fait que vous serez obligé de commencer une nouvelle équipe de 6 persos au niveau 1 (bye bye la sauvegarde de Icewind Dale 1 :-(. Une horde de Goblins envahit la ville de Targos et votre troupe de jeunes aventuriers part défendre le pays...
Ce point de départ simpliste va heureusement évoluer au cours du jeu et on peut dire que les auteurs ont su tirer parti des critiques faites sur l'intrigue précédente. Sans atteindre la complexité de Baldur's Gate II avec ses péripéties sentimentales, ID2 donne suffisamment de petites quêtes secondaires pour faire vivre son univers. Autre différence avec son illustre aîné, vous ne pourrez pas recruter de personnages "extérieurs" durant votre périple. Heureusement pour les gros fainéants, des groupes pré-établis sont disponibles au démarrage afin d'éviter la longue phase de création des persos. Enfin ce serait dommage de louper un des plaisirs majeurs des JdR D&D, à savoir façonner de toute pièce une équipe d'intrépides flibustiers ;-) !
What's new ?
Le passage des règles de la seconde vers la 3e édition entraîne un nombre impressionnant de modifications et d'améliorations au jeu. De nouvelles classes débarquent (Barbarian, Sorcerer et Monk), ainsi que des races inédites (par exemple les fameux "Drows", les Elfes noirs, ou encore les "Half-Orcs"). L'arrivée des nouvelles règles introduit aussi le concept des Capacités et des Compétences ("Feats" et "Skills"). Chaque perso, suivant ses caractéristiques et sa classe, aura accès à diverses capacités et compétences, utilisées automatiquement ou manuellement.
Les Capacités sont nombreuses : divers avantages en combat suivant la situation (plus de résistance aux sorts ou à certains dégâts, maniement amélioré d'un type d'arme, réduction des pénalités sur le port d'armure, etc) ou des bonus sur les "saves" (dans AD&D chaque action nécessite généralement un jet de "save", c'est-à-dire un jet de dés pour vérifier si l'action entreprise est réussie ou non). Du coté des 16 compétences, on trouve de l'inédit : "Bluff" permet d'accéder à de nouveaux dialogues lors des discussions avec les NPC (persos non-joueurs), "Use Magic Device" permet d'utiliser des baguettes magiques même si votre classe ne le permet pas normalement, "Knowledge" permet d'identifier un artefact inconnu sans avoir recours à la magie, etc. Bref vous pourrez customiser à loisir chacun des personnages, d'autant plus que chaque compétence possède plusieurs niveaux d'expertise.
Dans BG2 nous avions des "Kits" de persos pour affiner chaque Classe, dans ID2 ce sont les "Ordres". Certaines classes comme le "Cleric" dispose d'une dizaine de spécialisations différentes donnant divers avantages et inconvénients, d'autres comme le Paladin ont des "Ordres" leur permettant de se multiclasser (l'Ordre Ilmater permet d'avoir un Paladin-Cleric par exemple), d'autres, enfin, sont des Classes sans aucune possibilité dans ce domaine (Barbarian...). Le groupe idéal sera composé de 3 persos de type "physique" (Fighter, Paladin, Ranger, Barbarian), un "Rogue" (Voleur ou Barde) et 2 lanceurs de sorts (Défensif, comme le Cleric ou le Druid, et Offensif, Wizard ou Sorcerer). Bien entendu le joueur familier avec l'univers D&D profitera des options de multiclassage pour obtenir des persos bien balancés et puissants.
La limite des points d'expérience amènera en théorie vos héros jusqu'au niveau 30, autant dire des Dieux vivants ;-) Mais pour atteindre ce nirvana, il faudra certainement activer le mode "Heart of Fury", déjà présent dans l'add-on pour ID1. Ce mode spécial donne accès à des armes, armures et objets surpuissants, au prix d'une difficulté maximale. A réserver aux pros donc ! Pratiquement tous les sorts de la 3e édition sont présents (sauf ceux posant un gros problème au niveau du gameplay bien sûr), ce qui donne un total d'environ 300 sorts accessibles à nos amis magiciens.
Nouvelle Interface
Depuis le tout premier Baldur's Gate en 1998 il faut bien avouer que l'interface et les menus n'avaient pas subi d'amélioration majeure. Dans Icewind Dale 2, tout a été repensé pour apparaître plus clairement et logiquement, même si les bases ont été préservées. Fini les menus de chaque coté de l'écran qui obligeaient le joueur à donner des grands coups de souris, maintenant tout est regroupé en bas. Les modes graphiques s'étendent jusqu'au 1600x1200 (à mon avis c'est injouable dans cette configuration car trop petit). Une aide en ligne est même disponible pour vérifier un point de règle qui vous aurait échappé. Chaque personnage dispose d'une fenêtre d'inventaire et toutes ses caractéristiques, compétences et capacités sont listées dans des écrans séparés (au lieu d'une longue liste imbuvable comme c'était le cas avant). Le joueur retrouvera donc plus rapidement l'info qu'il cherche. Les traditionnels sous-menus concernant les "bio" personnelles et l'activation des scripts sont conservé, mais il faut noter qu'il y a moins de scripts disponibles (petit rappel : les scripts de comportement servent à modifier la façon dont vos persos vont réagir en combat). A l'inverse le nombre de Portraits (toujours magnifiques !) et de voix est enrichi (pour la version US du moins).
La carte, existant en 2 tailles (zone explorée ou carte générale) est toujours aussi pratique puisque vous pourrez y placer vos propres annotations et voir le déplacement de votre troupe en temps réel. Seul regret de ce coté, vous ne verrez pas les noms des bâtiments s'afficher automatiquement (assez pénible pour retrouver une taverne ou une maison dans une ville par exemple). Un journal note au fur et à mesure les missions qui vous sont données ainsi que la progression générale de l'histoire. Autre changement bienvenue dans l'interface, le livre de sorts est présenté de manière plus souple et accessible.
Toujours envoûtant
La musique épique, une tradition pour Black Isle, vient soutenir les phases d'exploration et les combats. De la même manière la majorité des dialogues principaux sont parlés. Icewind Dale II vient à point nommé pour nous rappeler que ce qui compte dans un JdR façon D&D, ce n'est pas la performance 3D (n'est-ce pas "Neverwinter Nights" ?). Bien qu'il soit totalement dépassé techniquement en cette année 2002, où règne la GeForce 4 et Morrowind, le charme de ID2 fonctionne encore (en tout cas sur moi ;-). C'est principalement le plaisir de gérer une grosse équipe qui fait qu'on se laisse prendre au jeu. En effet on ne retrouve plus cette particularité nulle part, que ce soit dans les jeux online ou dans les productions JdR solo récentes.
L'option multijoueur présente dans ce nouvel Icewind ne fait d'ailleurs pas le poids à mon avis face aux Everquest et autres Dark Age of Camelot. ID2 est destiné à un public ciblé, assurément tous ceux qui ont adoré la série des Baldur's Gate doivent se jeter dessus, vu que ce sera pratiquement le seul jeu de ce type à se mettre sous la dent cette année (avec Divine Divinity). Les fans de D&D peuvent aussi y aller sans retenue, vu que le numéro 2 est nettement moins "bourrin" que son prédécesseur. Les autres seront probablement effrayé par la tonne de possibilités offerte par un jeu estampillé "Pur Jeu de Rôle". Les mécanismes complexes du jeu et les 6 personnages à gérer représenteront sans doute trop d'infos à la fois pour le "Quakeur" de base ;-) . En espérant que Black Isle continuera à produire des jeux de ce style et de cette qualité... Vive les Donjons, vive les Dragons !