Contée par la femme que l'a aimé, l'histoire romanesque et insolite d'un homme né vieux dans les années 20 et rajeunissant d'années en années.
Il la voulait, David Fincher, son épopée à la "Forrest Gump". Peindre une fresque traversant les générations, fondre une petite histoire dans une grande épopée. Mais il lui fallait autre chose qu'une love-story traditionnelle ou un destin hors-norme dans l'Histoire, il voulait un challenge technique, doublé d'une performance d'acteur, triplé d'une réflexion intense sur ce que c'est que de nous, de l'humanité et de la destinée.
Le résultat est parfois indigeste, surtout lorsque les séquences s'étirent jusqu'à dilater le temps sans qu'on ressente la moindre émotion. Mais il faut reconnaitre la maitrise absolue du cinéaste et de ses interprètes principaux, la minutie et la majesté des reconstitutions des décors de chaque époque, le soin maniaque apporté aux détails, aux maquillages, aux effets spéciaux. L'ampleur du cadre écrase un peu le sujet, et le spectateur de ce conte d'une vie à l'envers reste perplexe sur la finalité du propos.
Le résultat est parfois indigeste, surtout lorsque les séquences s'étirent jusqu'à dilater le temps sans qu'on ressente la moindre émotion. Mais il faut reconnaitre la maitrise absolue du cinéaste et de ses interprètes principaux, la minutie et la majesté des reconstitutions des décors de chaque époque, le soin maniaque apporté aux détails, aux maquillages, aux effets spéciaux. L'ampleur du cadre écrase un peu le sujet, et le spectateur de ce conte d'une vie à l'envers reste perplexe sur la finalité du propos.
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