vendredi 31 janvier 2014

Playlist Depeche Mode (2Ks)


Playlist on SPOTIFY

Suffer Well   (Playing the Angel - 2005)
Barrel of a gun   (Ultra - 1997)
Heaven  (Delta Machine - 2013)
Dream on   (Exciter - 2001)
Perfect   (Sounds of the Universe - 2009)
Should Be Higher   (Delta Machine - 2013)
Home   (Ultra - 1997)
The Dead of Night   (Exciter - 2001)
Precious   (Playing the Angel - 2005)
Corrupt   (Sounds of the Universe - 2009)
I am you  (Exciter - 2001)
It's no good   (Ultra - 1997)
Sweetest condition   (Exciter - 2001)
Welcome To My World   (Delta Machine - 2013)
Angel  (Delta Machine - 2013)
The Sinner in Me   (Playing the Angel - 2005)
Insight   (Ultra - 1997)

dimanche 12 janvier 2014

Coffret "La naissance de Charlot" The Mutual Comedies 1916-1917



Coffret mk2 (2013) **** :
Charlot chef de rayon (The Floorwalker) – Charlot pompier (The Fireman) – Charlot musicien (The Vagabond) – Charlot rentre tard (One A.M.) – Charlot et le comte (The Count) – Charlot usurier (The Pawnshop) – Charlot machiniste (Behind The Screen) – Charlot patine (The Rink) – Charlot policeman (Easy Street) – Charlot fait une cure (The Cure) – L’émigrant (The Immigrant) – Charlot s’évade (The Adventurer) – Chaplin inconnu (Unknown Chaplin) - Chaplin’s Goliath –- Little Tich - The Musical Marvel.

Après avoir fait ses armes au Studio Keystone, Charlie Chaplin signe un contrat mirobolant chez Mutual. Durant deux années il va affiner son personnage de Charlot, pas tout à fait vagabond mais déjà icônique, avec 12 moyen-métrages. Du burlesque le plus basique à l'ébauche des films plus ambitieux à venir Chaplin prend le contrôle total de sa production cinématographique.

Les comédies "Keystone" de Mister Chaplin doivent se voir comme un témoignage de l'évolution du personnage emblématique de Charlot. Ca débute par des pochades pataudes, tartes à la crème et coups de pieds aux culs, créées en quelques jours par une équipe qui devait fournir un court-métrage par semaine au studio. Rapidement Charles Chaplin prend ses marques, établit des relations avec les seconds rôles : les jeunes premières qu'il subit ou qu'il emballe et son méchant favori le géant Eric Campbell. Cela lui permet d'évoluer vers des situations plus écrites et des gags plus subtils. Tout cela laisse entrevoir le génie des films futurs, notamment "The Vagabond", "The Immigrant" et "Easy Street", qui peuvent être vus comme des embryons de "The Circus", "City Lights" et "The Kid".

samedi 4 janvier 2014

Qui veut la peau de Roger Rabbit ?

Man vs Toon, seul face à Roger.

(Who framed Roger Rabbit - 1988 - Réalisé par R. Zemeckis) ****

Roger Rabbit est une Star de ciné dans l'amérique des années 40. Une vedette un peu particulière : c'est un toon. un personnage de dessin animé. Son producteur humain, responsable des Studios "Maroon Cartoon", engage le détective privé Eddy Valiant pour faire suivre la femme de Roger, la torride toon Jessica, soupçonnée d'adultère.

L'apparition de dessins animés dans des décors réels n'est pas nouvelle, ni même l'intéraction entre toons et humains. En revanche ce qui est fabuleux dans Roger Rabbit, c'est le souci du détail avec lequel les auteurs ont abordé cette comédie. Tout est là : l'ambiance Film Noir années 40 reconsitutée minutieusement, le détective privé très "premier degré" qui nous rejoue "China Town" version déjantée et ce déluge de référence aux Looney Tunes et Merrie Melodies originaux de notre enfance (je parle aux plus de 40 ans élevés au "Tex Avery"). cela donne quelques scènes savoureuses lorsque des héros Warner Bros affrontent ceux de Disney (Daffy versus Donald) ou que la pin-up des années 30 Betty Boop observe sa rivale des 80's. On s'amuse a identifier les apparitions de guest-stars (Droopy, Sam le Pirate et toute la clique). Le rythme est idéalement dosé, entre les cavalcades frénétiques du lapin Roger et l'enquête au tempo old school de Valiant, rendant le film plaisant pour les petits et les grands enfants.