"Par le pouvoir du crâne ancestral..." |
Tandis que Smaug ravage Lacville, Bard parvient à se libérer et tente d’abattre le Dragon. Depuis leur forteresse nichée dans la montagne, la compagnie des Nains observe le désastre. Leur chef Thorin recherche désespérément l'Arkenstone dans le trésor incommensurable accumulé à Erebor, ne se doutant pas que le précieux joyau est détenu en secret par Bilbon.
C'est avec un certain soulagement qu'on assiste à la conclusion de cette trop longue trilogie. Point d'orgue de ce dernier épisode, l'affrontement des armées Naines, Elfes et Humaines face aux forces du mal est une simple redite de la trilogie précédente, comme tous les épisodes de "The Hobbit". Rien à redire sur la réalisation technique, toujours impeccable avec ses décors fourmillants de détails et ses costumes luxueux.
Passons sur l'intrigue, qui malgré un développement sur deux épisodes de 2h30 chacun, amène un revirement de Thorin assez maladroit et des dénouements des différents arcs narratifs traités bien platement. On n'est même pas outré lorsque le réalisateur dégaine pour la énième fois les aigles géants à la rescousse, comme il le fait dès qu'un problème parait insoluble.
Le sentiment dominant est une forte impression de déjà-vu, chaque séquence épique de bataille entre armées en rappelle une autre d'un film de Fantasy produit ces 10 dernières années. Une mode d'ailleurs initiée par le "Retour du Roi" en 2003, du temps où l'ami Peter révolutionnait le genre. Dans ce Hobbit 3, on a beau essayer de se laisser emporter par l'action ample et trépidante, le père Jackson insère toujours une pirouette cartoonesque des Elfes Legolas et Tauriel pour vous sortir du film ou un plan inutile sur l'insipide Bilbon pour gâcher la fiesta. Lorsque le héros de votre saga joue toutes ses scènes avec l'air de se foutre royalement de ce qui arrive, vous avez un léger problème de casting. Le traitement du personnage secondaire Alfrid, misérable bras droit du Maître de Lacville, est symptomatique du laisser-aller dans le développement des personnages. Ce fonctionnaire perfide devient de plus en plus caricatural et il se ridiculise un peu plus à chaque apparition, jusqu'à subir une mort grotesque. Tous ces soucis de rythme et de vraisemblance ont déjà été évoqués précédemment, le challenge de réaliser 7 heures d'histoires intéressantes à partir d'un mignon conte pour enfants de 300 pages n'a pas été relevé. Peter Jackson a eu le mérite de reprendre un projet initialement conçu puis abandonné à son grand regret par Guillermo Del Toro après 2 ans de gestation intense. L'homme derrière le Labyrinthe de Pan et Hellboy aurait certainement proposé un regard radicalement différent de celui de Mister Jackson. A la place nous avons une version cartoon de luxe du Seigneur des Anneaux. C'est déjà pas mal mais ça aurait pu être tellement mieux.
Passons sur l'intrigue, qui malgré un développement sur deux épisodes de 2h30 chacun, amène un revirement de Thorin assez maladroit et des dénouements des différents arcs narratifs traités bien platement. On n'est même pas outré lorsque le réalisateur dégaine pour la énième fois les aigles géants à la rescousse, comme il le fait dès qu'un problème parait insoluble.
Le sentiment dominant est une forte impression de déjà-vu, chaque séquence épique de bataille entre armées en rappelle une autre d'un film de Fantasy produit ces 10 dernières années. Une mode d'ailleurs initiée par le "Retour du Roi" en 2003, du temps où l'ami Peter révolutionnait le genre. Dans ce Hobbit 3, on a beau essayer de se laisser emporter par l'action ample et trépidante, le père Jackson insère toujours une pirouette cartoonesque des Elfes Legolas et Tauriel pour vous sortir du film ou un plan inutile sur l'insipide Bilbon pour gâcher la fiesta. Lorsque le héros de votre saga joue toutes ses scènes avec l'air de se foutre royalement de ce qui arrive, vous avez un léger problème de casting. Le traitement du personnage secondaire Alfrid, misérable bras droit du Maître de Lacville, est symptomatique du laisser-aller dans le développement des personnages. Ce fonctionnaire perfide devient de plus en plus caricatural et il se ridiculise un peu plus à chaque apparition, jusqu'à subir une mort grotesque. Tous ces soucis de rythme et de vraisemblance ont déjà été évoqués précédemment, le challenge de réaliser 7 heures d'histoires intéressantes à partir d'un mignon conte pour enfants de 300 pages n'a pas été relevé. Peter Jackson a eu le mérite de reprendre un projet initialement conçu puis abandonné à son grand regret par Guillermo Del Toro après 2 ans de gestation intense. L'homme derrière le Labyrinthe de Pan et Hellboy aurait certainement proposé un regard radicalement différent de celui de Mister Jackson. A la place nous avons une version cartoon de luxe du Seigneur des Anneaux. C'est déjà pas mal mais ça aurait pu être tellement mieux.