Street Trash, tirez la chasse ! |
Dans un quartier mal famé de New-York, squatté par une bande de clochards, le patron d'un magasin d'alcool découvre dans sa cave une caisse d'un mystérieux breuvage. Bientôt les bouteilles de "Viper" commencent à circuler, avec des effets dévastateurs.
Dans la famille "Gore" on avait eu le réalisme Italien des 70's, Cannibal Holocaust et consort, le documentaire morbide genre "Faces of death" ou encore le style Splatter/Slasher façon "Vendredi 13". Street Trash, avec son cousin "Bad Taste" de Peter Jackson (oui, celui du Seigneur des anneaux) sorti la même année, est la version "Comics" du genre.
L'histoire suit une bande d'affreux, sales et (presque tous) méchants. Qu'ils soient à la rue, mafieux ou policiers, tous sont psychopathes à des degrés variés et la plupart connaissent des destins peu enviables. Street Trash est un portrait des laissés-pour-compte d'Amérique du nord qu'Hollywood se garde bien de montrer sur grand écran, à l'époque du triomphe des héros idéologiques Stallone et Schwarzy de la décennie Reagan (respectivement Cobra / Rambo / Rocky et Conan / Commando / Predator dans les 80's).
Mais plutôt que de verser dans le drame sérieux, les auteurs préfèrent basculer dans le grand-guignol. On va donc suivre les aventures de plusieurs personnages dont l'activité principale consiste à glander dans une casse Auto et survivre dans un monde en décrépitude physique et morale. La consommation d'une nouvelle boisson mortelle va accélérer leur déclin et déclencher une enquête de police. Tout cela filmé à la manière d'un Evil Dead (caméra Steadicam planant dans le décor) avec des échappées vers les Classiques du film de genre, lorsque les miséreux surgissent dans la décharge par une nuit bleutée comme les morts-vivants de Romero, ou lorsque Bronson trône dans son dépotoir comme un anti-héros post-apocalyptique évadé de Mad Max.
Avec un nom qui veut dire littéralement "Ordures de rue", on ne peut s'attendre à une réflexion subtile et délicate. Et pourtant, passés les moments gores où les corps se liquéfient en matières acidulées suite à l'absorption du maudit liquide, par delà les séquences faites pour choquer le bourgeois (dégueulis, pipi, lancer de bite coupée, viol en groupe), Street Trash nous parle en particulier d'un vétéran du Vietnam que la guerre a rendu fou et d'un flic qui pratique une justice expéditive pas meilleure que les dégénérés qu'il traque. Soit une petite touche politique dans un joyeux foutoir de série B du samedi soir, tellement énorme qu'on ne peut qu'en rigoler.
L'histoire suit une bande d'affreux, sales et (presque tous) méchants. Qu'ils soient à la rue, mafieux ou policiers, tous sont psychopathes à des degrés variés et la plupart connaissent des destins peu enviables. Street Trash est un portrait des laissés-pour-compte d'Amérique du nord qu'Hollywood se garde bien de montrer sur grand écran, à l'époque du triomphe des héros idéologiques Stallone et Schwarzy de la décennie Reagan (respectivement Cobra / Rambo / Rocky et Conan / Commando / Predator dans les 80's).
Mais plutôt que de verser dans le drame sérieux, les auteurs préfèrent basculer dans le grand-guignol. On va donc suivre les aventures de plusieurs personnages dont l'activité principale consiste à glander dans une casse Auto et survivre dans un monde en décrépitude physique et morale. La consommation d'une nouvelle boisson mortelle va accélérer leur déclin et déclencher une enquête de police. Tout cela filmé à la manière d'un Evil Dead (caméra Steadicam planant dans le décor) avec des échappées vers les Classiques du film de genre, lorsque les miséreux surgissent dans la décharge par une nuit bleutée comme les morts-vivants de Romero, ou lorsque Bronson trône dans son dépotoir comme un anti-héros post-apocalyptique évadé de Mad Max.
Avec un nom qui veut dire littéralement "Ordures de rue", on ne peut s'attendre à une réflexion subtile et délicate. Et pourtant, passés les moments gores où les corps se liquéfient en matières acidulées suite à l'absorption du maudit liquide, par delà les séquences faites pour choquer le bourgeois (dégueulis, pipi, lancer de bite coupée, viol en groupe), Street Trash nous parle en particulier d'un vétéran du Vietnam que la guerre a rendu fou et d'un flic qui pratique une justice expéditive pas meilleure que les dégénérés qu'il traque. Soit une petite touche politique dans un joyeux foutoir de série B du samedi soir, tellement énorme qu'on ne peut qu'en rigoler.