Fun 7/10
Technique 5/10
Style Simulation de maire !
Infos Maxis / Minimum P166
Toute une ville à vos pieds.
Depuis plus de dix ans, l'éditeur Maxis vit sur sa série des "Sim", déclinée en une quantité incroyable d'épisodes à l'intérêt plus ou moins présent (hospital, park, ants, tower, life...). Le premier, et à mon sens le meilleur, de ce genre à part entière reste Sim City. A l'instar de Civilization, c'est un des rares jeux qui vous fait perdre toute notion du temps : on commence une partie en début de soirée "juste pour 1 heure" et quelque temps après on découvre soudain qu'il est 2 heures du mat' ! Rappelons pour les débutants le concept de Sim City : vous devez gérer la création puis l'évolution d'une ville en participant à toutes les facettes du métier de maire, aidé par ses multiples conseillés.
Le principe de base du jeu reste simple, comme toute les grandes idées, puisque votre première préoccupation sera d'équilibrer les 3 zones constituant votre ville : résidences, commerces et industries. Il faudra installer une système routier reliant le tout et évidemment penser à apporter l'électricité et l'eau à tout vos concitoyens. Passé cette phase de préparation, votre vie de maire commence, avec son lot de problèmes quotidiens ! Vous allez jouer tour à tour les rôles de comptable pour équilibrer votre budget, d'urbaniste en plaçant judicieusement les zones, de médiateur pour répondre aux demandes de vos concitoyens, sans oublier de réagir face aux catastrophes naturelles comme les tremblement de terre, les incendies, les cyclones... bref pas de répit !
Sim City 12000...
Depuis le temps que Maxis nous pond des suites de Sim City, on pourrait croire que le sujet est épuisé. Ce nouvel opus propose des graphismes "améliorés", c'est-à-dire plus détaillés et variés avec une touche plus "cartoon" (les têtes de vos conseillers en particulier). Exit donc le coté plutôt austère de la version précédente avec ses photographies réelles. Les niveaux de zooms sont plus nombreux mais ne servent pas à grand chose, sauf pour celui qui veut regarder marcher les passants dans la rue ! Les bâtiments évoluent de façon plus fagrante avec le temps (le jeu débute en 1900), leur style est clairement différent suivant la taille de la zone (petite, moyenne, grande). Le son reste malheureusement très basique (bruitages sommaires et musiques jazzy pour supermarché).
Le jeu possède 4 niveaux de vitesse et peut se mettre en pause afin de vous laisser le temps de traiter les événements urgents (changer une centrale électrique avant qu'elle n'explose par exemple !). Mis à part quelques améliorations mineures Sim City reste identique aux autres versions : en temps que maire exemplaire vous recevrez des "cadeaux" pour embellir votre création (une maison offerte par les habitants, une statue en votre honneur, etc...), vous pourrez également mettre en place des "landmarks" pour vous repérer lorsque votre ville deviendra tentaculaire (ils prennent la forme de bâtiments spéciaux gratuits comme la tour eiffel, la statue de la liberté, etc...). Pour ceux qui ne supportent pas les jeux "sans fin", ils peuvent utiliser les scénarios et réaliser des missions comme par exemple atteindre une certain niveau de développement dans le temps impartit.
Sim City reste le même. Il n'y a aucune raison pour que celui qui déteste le genre change d'avis. Le fana pourra se jeter sans problème sur ce 3ème numéro (et même importer sa ville créée sous Sim City 2000). Maxis ne s'est pas forcé sur ce coup là !
Films, Livres, Jeux, Musiques, Synopsis, Playlists, Chroniques, Prince... Mes critiques, aides, analyses et autres billevesées.
mercredi 31 mars 1999
samedi 13 mars 1999
R-TYPE DELTA
Fun 7/10
Technique 6/10
Style Shoot'em Up
Infos Irem / 1 Player / Memory Card 1 Block / Analog Controller Compatible / Vibration Function Compatible (JAP)
R-Type, le mythe !
S'il y a un Shoot'em up mythique dans lequel j'ai dépensé énormément d'argent lorsque j'étais au collège, c'est bien R-Type ! Avec son look "organique" inspiré du film Alien et ses bonus hallucinants (les fameux "pod" qu'on pouvait attacher au vaisseau ou bien lancer sur l'ennemi), R-Type représentait le summun en matière de graphismes et d'ambiance sonore il y a une dizaine d'années... La bonne idée de Irem est de proposer une version "au goût du jour", c'est-à-dire entièrement en 3D, sur PSX. La petite intro cinématique est assez ratée et l'histoire obscure mais évidemment ce n'est pas l'intéret principal d'un shoot ! R-Type Delta nous plonge directement dans l'action et le menu principal est très léger. On vous propose de sauvegarder vos données sous un nom de pilote et au bout de quelques heures de jeu, de nouvelles options apparaissent (fonds d'écrans, passwords pour lesquels je n'ai pas encore compris le fonctionnement (?),..). On trouve 3 vaisseaux aux armements assez différents (RX, R9, R13), ce qui permet au joueur de choisir son style de jeu puisque le comportement de votre "Pod" sera modifié en fonction (tirs simples, tête chercheuse, etc...). La vitesse de déplacement du vaisseau peut être réglée sur 4 niveaux à l'aide des boutons L1 et L2, et cela sera vraiment utile lorsqu'il faudra passer à toute vitesse sous les pieds d'un gigantesque boss !
Une production très classique...
Par rapport aux autres shoot sortis l'année dernière (Eïnhander de Squaresoft, Raystorm de Taito), R-Type Delta ne se détache pas du lot. La 3D en basse résolution est comparable à ces jeux ainsi que les vues utilisées (scrolling horizontal, vertical et parfois de 3/4). Les couleurs sont un peu ternes. La musique est elle aussi typiquement japonaise, et les bruitages rappellent le bon vieux temps ! Les 7 niveaux en mode "human" (moyen) sont plutôt hard à finir avec seulement 5 crédits (mais il semble qu'on obtienne plus de crédits après quelques heures de jeu sauvegardées). Les Boss ne sont pas aussi délirants que ceux de Eïnhander et les décors sont peu originaux (ville, passage sous-marin, usine...). Cependant, l'action est plus soutenue et on a pas le temps de respirer. Le 3ème niveau par exemple, dans lequel vous affrontez une sorte de robot géant avec 4 pattes, oblige à une précision extrème en même temps qu'une rapidité de réaction.
R-Type Delta est sauvé par son système d'armement qui permet de mettre en place des "stratégies" face à certains Boss ou vagues ennemies. Irem ne s'est pas trop forcé et les amateurs mettrons quelques jours pour le finir. Les autres qui comme moi ont gardé un souvenir ému de leur jeunesse passé en salle d'arcade pourront investir dans cette version "new age" d'un grand classique.
Technique 6/10
Style Shoot'em Up
Infos Irem / 1 Player / Memory Card 1 Block / Analog Controller Compatible / Vibration Function Compatible (JAP)
R-Type, le mythe !
S'il y a un Shoot'em up mythique dans lequel j'ai dépensé énormément d'argent lorsque j'étais au collège, c'est bien R-Type ! Avec son look "organique" inspiré du film Alien et ses bonus hallucinants (les fameux "pod" qu'on pouvait attacher au vaisseau ou bien lancer sur l'ennemi), R-Type représentait le summun en matière de graphismes et d'ambiance sonore il y a une dizaine d'années... La bonne idée de Irem est de proposer une version "au goût du jour", c'est-à-dire entièrement en 3D, sur PSX. La petite intro cinématique est assez ratée et l'histoire obscure mais évidemment ce n'est pas l'intéret principal d'un shoot ! R-Type Delta nous plonge directement dans l'action et le menu principal est très léger. On vous propose de sauvegarder vos données sous un nom de pilote et au bout de quelques heures de jeu, de nouvelles options apparaissent (fonds d'écrans, passwords pour lesquels je n'ai pas encore compris le fonctionnement (?),..). On trouve 3 vaisseaux aux armements assez différents (RX, R9, R13), ce qui permet au joueur de choisir son style de jeu puisque le comportement de votre "Pod" sera modifié en fonction (tirs simples, tête chercheuse, etc...). La vitesse de déplacement du vaisseau peut être réglée sur 4 niveaux à l'aide des boutons L1 et L2, et cela sera vraiment utile lorsqu'il faudra passer à toute vitesse sous les pieds d'un gigantesque boss !
Une production très classique...
Par rapport aux autres shoot sortis l'année dernière (Eïnhander de Squaresoft, Raystorm de Taito), R-Type Delta ne se détache pas du lot. La 3D en basse résolution est comparable à ces jeux ainsi que les vues utilisées (scrolling horizontal, vertical et parfois de 3/4). Les couleurs sont un peu ternes. La musique est elle aussi typiquement japonaise, et les bruitages rappellent le bon vieux temps ! Les 7 niveaux en mode "human" (moyen) sont plutôt hard à finir avec seulement 5 crédits (mais il semble qu'on obtienne plus de crédits après quelques heures de jeu sauvegardées). Les Boss ne sont pas aussi délirants que ceux de Eïnhander et les décors sont peu originaux (ville, passage sous-marin, usine...). Cependant, l'action est plus soutenue et on a pas le temps de respirer. Le 3ème niveau par exemple, dans lequel vous affrontez une sorte de robot géant avec 4 pattes, oblige à une précision extrème en même temps qu'une rapidité de réaction.
R-Type Delta est sauvé par son système d'armement qui permet de mettre en place des "stratégies" face à certains Boss ou vagues ennemies. Irem ne s'est pas trop forcé et les amateurs mettrons quelques jours pour le finir. Les autres qui comme moi ont gardé un souvenir ému de leur jeunesse passé en salle d'arcade pourront investir dans cette version "new age" d'un grand classique.
CHOCOBO NO FUSHIGI NA DUNGEON 2 (Chocobo's Mysterious Dungeon 2)
Fun 6/10
Technique 5/10
Style Dungeon RPG
Infos Squaresoft / 2 CD / 1 Player / Memory Card 1 Block (JAP)
Vous êtes une autruche.
Squaresoft continue de décliner son univers des Final Fantasy. Avant la course de chocobo, voici le RPG entièrement dédié à l'animal fétiche de Square, l'espèce d'autruche ! Les amateurs avaient déjà eu droit à un Chocobo Dungeon l'année dernière et voici sa suite, améliorée évidemment. Le principe du Dungeon RPG est simple : diriger un perso, en l'occurence un Chocobo, dans des donjons faisant chacun une dizaine de niveaux, augmenter ses caractèristiques, trouver pleins d'objets et affronter des boss. L'histoire n'est qu'un prétexte et d'ailleurs comme le jeu est entièrement en japonais il est inutile de chercher à comprendre ! L'intro et les cinématiques en images de synthèse sont craquantes et d'un humour bon enfant : on y voit le chocobo dans un style graphique très japanime explorer un donjon avec ses amis et découvrir par erreur une invocation de bahamut.
A noter que le 2ème CD contient uniquement des démos de jeux à venir ainsi que des sauvegardes spéciales pour certains jeux de Square (Brave Fencer Musashiden, etc...). La Démo jouable de Saga Frontier 2 permet de se rendre compte de l'énorme amélioration apportée aux graphismes et à la réalisation en général. Internal Section est un "shoot'em up" 3D haute résolution très "techno" mais qui semble limité en intéret. Dans les démos non-jouables, on trouvera Racing Lagoon, le premier RPG-Course de voitures de l'histoire du jeu vidéo (!), ainsi que Chocobo Racing (qui ressemble a Mario Kart) et Another Mind (aventure uniquement à base de vidéos, réservé aux japonais !).
Réservé aux experts.
Contrairement à Final Fantasy Tactics par exemple, Chocobo mysterious Dungeon 2 ne s'adresse qu'aux fans du genre. Il fait partie d'un style de jeu assez limité puisque votre principal but est d'explorer des niveaux aléatoires pour trouver des objets et "monter" l'expérience du perso. Les différents livres de magie permettent de lancer des sorts mais la réalisation très pauvre place Chocobo Dungeon 2 à des années-lumières de jeux comme Final Fantasy VIII. On se rapproche plus de Saga Frontier pour ce qui est de la représentation graphique et des bruitages, ce qui n'est pas une référence ! Tout est en 3D excepté les personnages et les ennemis, en sprite.
Beaucoup de surprises sont disséminées dans le décor : des interrupteurs qui vous rendent invisible, vous ralentissent, vous téléporte, etc... Outre les livres de magie (feu, eau, terre, électricité...) qui servent pour attaquer à distance mais aussi pour déclencher des mécanismes (le feu pour allumer les torches, l'électricité pour démarrer une machine...), on trouve l'équipement du chocobo qui donne des bonus ou des malus aux caractéristiques, des fioles de potions diverses, des cartes pour dévoiler le plan d'un niveau ou l'emplacement des pièges, etc... Des pierres magiques permettent d'invoquer des démons comme dans la série des Final Fantasy. Chaque donjon se termine par un Boss puis donne accès à une nouvelle portion de carte. Il existe même dans ce second volet un (ou plusieurs ?) village à visiter.
Chocobo se révèlera très vite barbant pour les non-initiés, surtout qu'il n'existe qu'en japonais et que tous les menus et les dialogues sont dans cette langue. Mais l'amateur éclairé peut tomber sous le charme, malgré une réalisation technique décevante (sauf les cinématiques qui sont une fois de plus du Square top moumoute !).
Technique 5/10
Style Dungeon RPG
Infos Squaresoft / 2 CD / 1 Player / Memory Card 1 Block (JAP)
Vous êtes une autruche.
Squaresoft continue de décliner son univers des Final Fantasy. Avant la course de chocobo, voici le RPG entièrement dédié à l'animal fétiche de Square, l'espèce d'autruche ! Les amateurs avaient déjà eu droit à un Chocobo Dungeon l'année dernière et voici sa suite, améliorée évidemment. Le principe du Dungeon RPG est simple : diriger un perso, en l'occurence un Chocobo, dans des donjons faisant chacun une dizaine de niveaux, augmenter ses caractèristiques, trouver pleins d'objets et affronter des boss. L'histoire n'est qu'un prétexte et d'ailleurs comme le jeu est entièrement en japonais il est inutile de chercher à comprendre ! L'intro et les cinématiques en images de synthèse sont craquantes et d'un humour bon enfant : on y voit le chocobo dans un style graphique très japanime explorer un donjon avec ses amis et découvrir par erreur une invocation de bahamut.
A noter que le 2ème CD contient uniquement des démos de jeux à venir ainsi que des sauvegardes spéciales pour certains jeux de Square (Brave Fencer Musashiden, etc...). La Démo jouable de Saga Frontier 2 permet de se rendre compte de l'énorme amélioration apportée aux graphismes et à la réalisation en général. Internal Section est un "shoot'em up" 3D haute résolution très "techno" mais qui semble limité en intéret. Dans les démos non-jouables, on trouvera Racing Lagoon, le premier RPG-Course de voitures de l'histoire du jeu vidéo (!), ainsi que Chocobo Racing (qui ressemble a Mario Kart) et Another Mind (aventure uniquement à base de vidéos, réservé aux japonais !).
Réservé aux experts.
Contrairement à Final Fantasy Tactics par exemple, Chocobo mysterious Dungeon 2 ne s'adresse qu'aux fans du genre. Il fait partie d'un style de jeu assez limité puisque votre principal but est d'explorer des niveaux aléatoires pour trouver des objets et "monter" l'expérience du perso. Les différents livres de magie permettent de lancer des sorts mais la réalisation très pauvre place Chocobo Dungeon 2 à des années-lumières de jeux comme Final Fantasy VIII. On se rapproche plus de Saga Frontier pour ce qui est de la représentation graphique et des bruitages, ce qui n'est pas une référence ! Tout est en 3D excepté les personnages et les ennemis, en sprite.
Beaucoup de surprises sont disséminées dans le décor : des interrupteurs qui vous rendent invisible, vous ralentissent, vous téléporte, etc... Outre les livres de magie (feu, eau, terre, électricité...) qui servent pour attaquer à distance mais aussi pour déclencher des mécanismes (le feu pour allumer les torches, l'électricité pour démarrer une machine...), on trouve l'équipement du chocobo qui donne des bonus ou des malus aux caractéristiques, des fioles de potions diverses, des cartes pour dévoiler le plan d'un niveau ou l'emplacement des pièges, etc... Des pierres magiques permettent d'invoquer des démons comme dans la série des Final Fantasy. Chaque donjon se termine par un Boss puis donne accès à une nouvelle portion de carte. Il existe même dans ce second volet un (ou plusieurs ?) village à visiter.
Chocobo se révèlera très vite barbant pour les non-initiés, surtout qu'il n'existe qu'en japonais et que tous les menus et les dialogues sont dans cette langue. Mais l'amateur éclairé peut tomber sous le charme, malgré une réalisation technique décevante (sauf les cinématiques qui sont une fois de plus du Square top moumoute !).