Fun 7/10
Technique 8/10
Style Jeu de Stratégie
Infos Fishtank Interactive / Minimum P II / Solo et Multijoueurs
Testé sur Windows XP - Pentium III 500 - RAM : 512 Mo - Carte Graphique : GeForce 2 Titanium (64 Mo DDR) - Carte Son : SBlive
Un curieux mariage...
Autant vous prévenir tout de suite, Etherlords est le croisement de 2 jeux au style marqué : le jeu PC Heroes of Might & magic et le jeu de cartes Magic L'Assemblée. Donc si ces jeux vous sortent par les trous de nez, passez votre chemin, chien d'infidèle, et retournez jouer à votre pauvre Quake de base ;-). La surprise est donc totale, puisque la fusion des deux genres en donne un 3ème, le jeu de combat stratégique par cartes à collectionner ! C'est bien moins cher que de jouer à Magic, et c'est plus fun que la série HM&M.
Imaginez donc un jeu de stratégie au tour par tour, dans lequel vous gérez des héros à la conquète d'une région, héros ayant le pouvoir d'utiliser des parchemins magiques pour invoquer des Créatures et lancer des sorts d'attaque et de défense. Tout cela sous un système de gestion de ressources obligeant le joueur à sans cesse explorer le monde.
Le scénario vous plonge dans un univers où s'affronte 4 races, chacune possédant son royaume et ses particularités (et par extension un style de combat). On aura le choix entre plusieurs modes de jeu, de la campagne "solo" au multijoueur en passant par le mode "escarmouche" traditionnel. Les 2 campagnes disponibles permettent d'apprendre les bases du jeu puis de découvrir et de développer toutes les tactiques possibles avant de les mettre en pratique face aux "vrais" joueurs sur internet.
Comment ca marche ?
Le joueur de cartes à collectionner style Magic (ou Pokémon, suivant l'âge ;-) ne sera pas dépaysé lors des premières parties d'Etherlords. Le jeu se divise en deux phases distinctes, la première se déroulant sur une carte où vous déplacez vos héros. Le but est généralement de détruire le(s) chateau(x) fort(s) adverse(s) tout en protégeant le sien. C'est sur cette carte que vous allez conquérir des ressources, que ce soit des mines produisant diverses matières premières (7 différentes) ou des marchands de sorts et des portails de créatures.
Chaque héros possède 15 sorts et, au fur et à mesure que vous découvrez des portails, vous pourrez changer ces sorts (sous réserve d'aller ensuite payer la note chez les marchands ;-). Il existe plus de 300 sorts différents, dont certains ne seront accessibles que si le héros aura atteint le niveau adéquat. Après quelques combats, il vous faudra établir une vraie stratégie dans le choix des sorts.
Vient ensuite la seconde phase, celle du combat proprement dit, lorsque l'un de vos héros rencontre un ennemi. On passe alors directement sur le champs de bataille et les 2 adversaires se font face. Ici, comme dans Magic, votre héros possède des points de vie (dépendant de son niveau) et des points d'Ether (alias la magie, comme le mana dans Magic) qui lui permettrons d'utiliser ses parchemins. Le combat, au tour par tour, est une suite d'actions définies : au début du tour vos points d'Ether reviennent au maximum (qui augmente au fur et à mesure du combat), puis vous utilisez vos cartes de créatures pour les invoquer et enfin vous les lancez contre l'ennemi. Chaque créature est déterminée par sa force (dégats qu'elle inflige) et son endurance (nombre de dégats qu'elle peut subir dans un tour avant de mourir).
Ce système de base assez simpliste est bien sûr fortement développé par une quantité incroyable de sorts et de pouvoir spéciaux. Tel sort vous permet d'infliger des dégats directement à l'ennemi, telle créature vol et ne peut donc être bloquée que par d'autres créatures volantes, un autre sort permet à son contrôleur de regagner des points d'Ether plus vite, etc... Chacune des 4 Races est dominée par un thème (un des peuples possède en majorité des créatures volantes plutôt défensives, un autre des sorts de soins et de régénération, etc.), on retrouve la encore le système des 5 couleurs de Magic.
Plein la gueule !
Oui, c'est le moins que l'on puisse dire ;-) Etherlords offre des graphismes tout en 3D surperbes, surtout lors des phases de combat (là où HM&M pêchait il faut dire). Les héros et les créatures sont superbement modélisés, chaque sort donne lieu à des effets spéciaux magnifiques ! Des petites animations viennent aussi égayer vos troupes lorsque vous prenez trop de temps pour réfléchir. Il est fortement conseillé de mettre la caméra en mode "dynamique" pour bénéficier de mouvements sympas...
D'autres surprises attendent le joueur, puisque vos Héros pourront gagner des capacités spéciales au cours du jeu (payer ses sorts moins cher, avoir plus de points de vie, etc.). Il faudra étudier les forces et faiblesses de vos ennemis afin de faire les bons choix.
Etherlords possède encore bien des surprises, c'est d'ailleurs tout le charme qu'avait Magic à ses débuts, et le joueur ira de découvertes en découvertes lors des 2 campagnes solo. Il me semble aussi avoir un grand potentiel en multijoueurs, bien que je n'ai pas encore testé cet aspect. Les petits malins de Fishtank ont eut le nez fin, ils n'inventent rien de nouveau et pourtant leur jeu est l'un des plus originaux de l'année 2001. Etherlords aurait pu être anecdotique s'il n'y avait pas cet aspect graphique parfait et cette finition très "léchée". Ça motive le joueur pour en découvrir plus !
Bref, les 2 catégories de joueurs sont satisfaites (les "tacticiens" en ont pour leur argent et les "contemplatifs" sont impressionnés par la 3D). Voila un bon moyen de dépenser vos premiers euros les amis ! Et en espérant que des Extensions apporteront encore plus de diversité dans les sorts (après tout, Magic possède des milliers de cartes différentes !).
Films, Livres, Jeux, Musiques, Synopsis, Playlists, Chroniques, Prince... Mes critiques, aides, analyses et autres billevesées.
lundi 31 décembre 2001
jeudi 20 décembre 2001
Fantomas - Coffret (2001)
Coffret Fantomas (2001) : Fantomas (1964 - Réalisé par A. Hunebelle) *** + Fantomas se déchaine (1965 - Réalisé par A. Hunebelle) **** + Fantomas contre Scotland Yard (1967 - Réalisé par A. Hunebelle) ****
Fantomas : Paris, années 60. Un étrange personnage se rend dans une célèbre joaillerie et dépense une fortune en bijoux. Il disparaît ensuite après avoir laissé un faux chèque signé... Fantomas !
Loin du vrai méchant de l'œuvre littéraire de P. Souvestre et M. Allain dont ses aventures sont "adaptées", le Fantomas du cinéma tient plus du film d'aventure-cartoon made in France. Ce premier épisode trouve le juste équilibre entre l'action avec la Star du film Jean Marais et le comique avec un De Funès pas encore au faîte de sa gloire (il tourne son premier "gendarme" et "Le Corniaud" cette même année).
Mais on sent rapidement dans leurs scènes communes que Marais alias le journaliste Fandor manque quelque peu de munitions face au commissaire Juve. Coincé dans son double-rôle d'action-hero séducteur et de méchant masqué devant la magnifique Mylène Demongeot, il se fait un peu voler la vedette. Des cascades gentillettes et des gags installant l'image éternelle de petit chef irascible pour Fufu, bref tout l'inventaire du film noir frenchy dans un univers bon enfant.
Fantomas se déchaine : Le commissaire Juve triomphe, il est aujourd'hui décoré par le ministre pour avoir débarrassé le monde de l'infâme Fantomas. Mais il déchante bientôt lorsqu'il reçoit les félicitations du monstre !
Ce second épisode bascule définitivement dans un monde "tintinesque" parodiant les films d'espionnage. Digne des plus grands méchants à la James Bond le personnage de Fantomas n'a plus qu'une obsession, devenir "maître du monde". Les gadgets bidons pleuvent : le 3e bras, le cigare-pistolet, le rayon qui contrôle les esprits, la jambe de bois-mitraillette, la DS volante... ;-)
Jean Marais est très occupé, devant tenir non plus deux mais trois rôles. Il laisse donc définitivement la place dans la comédie à un De Funès qui en cette année 1965 est (enfin) le roi du box-office. Toujours au maximum, Louis enchaîne les scènes irrésistibles, quelque soit le partenaire qu'il affronte, et assoit définitivement son rôle unique de personnage détestable qu'on aime quand même. Signalons aussi la musique impeccable qui accompagne toute la série, avec son thème génial immédiatement reconnaissable.
Fantomas contre Scotland Yard : Lord Mc Rashley, une des plus grande fortune du monde, reçoit dans son château en écosse son vieil ami Walter. Mais ce dernier s'avère être en vérité le terrifiant Fantomas, et vient lui faire souscrire un impôt sur le droit de vivre !
Le commissaire Juve devient l'attraction principale de ce 3e et dernier épisode. Abandonnant la direction prise dans "Fantomas se déchaine", à savoir le pastiche Bondesque, "Scotland Yard" se transforme en show De Funès et fait basculer définitivement la série en comédie pure. C'est sans doute pour cela que c'est mon préféré ;-)
Même si le rythme est un peu chaotique et certains gags un peu étirés (les "morts" à répétition de Mc Rashley) on se souvient surtout des moments excellents : l'arrivée en vieux tacot avec Godfrey, la séance de spiritisme, Juve qui craque face aux fantômes ou au cheval "qui parle", c'est du lourd ! Coup de chapeau aussi à jacques Dynam, alias Bertrand, le souffre-douleur du fufu. Ses dialogues ping-pong avec Juve tout au long de la série font beaucoup pour la bonne humeur générale qui traverse la série et montre que De Funès n'était vraiment excellent que lorsqu'il faisait face à quelqu'un qui avait du répondant.
Fantomas : Paris, années 60. Un étrange personnage se rend dans une célèbre joaillerie et dépense une fortune en bijoux. Il disparaît ensuite après avoir laissé un faux chèque signé... Fantomas !
Loin du vrai méchant de l'œuvre littéraire de P. Souvestre et M. Allain dont ses aventures sont "adaptées", le Fantomas du cinéma tient plus du film d'aventure-cartoon made in France. Ce premier épisode trouve le juste équilibre entre l'action avec la Star du film Jean Marais et le comique avec un De Funès pas encore au faîte de sa gloire (il tourne son premier "gendarme" et "Le Corniaud" cette même année).
Mais on sent rapidement dans leurs scènes communes que Marais alias le journaliste Fandor manque quelque peu de munitions face au commissaire Juve. Coincé dans son double-rôle d'action-hero séducteur et de méchant masqué devant la magnifique Mylène Demongeot, il se fait un peu voler la vedette. Des cascades gentillettes et des gags installant l'image éternelle de petit chef irascible pour Fufu, bref tout l'inventaire du film noir frenchy dans un univers bon enfant.
Fantomas se déchaine : Le commissaire Juve triomphe, il est aujourd'hui décoré par le ministre pour avoir débarrassé le monde de l'infâme Fantomas. Mais il déchante bientôt lorsqu'il reçoit les félicitations du monstre !
Ce second épisode bascule définitivement dans un monde "tintinesque" parodiant les films d'espionnage. Digne des plus grands méchants à la James Bond le personnage de Fantomas n'a plus qu'une obsession, devenir "maître du monde". Les gadgets bidons pleuvent : le 3e bras, le cigare-pistolet, le rayon qui contrôle les esprits, la jambe de bois-mitraillette, la DS volante... ;-)
Jean Marais est très occupé, devant tenir non plus deux mais trois rôles. Il laisse donc définitivement la place dans la comédie à un De Funès qui en cette année 1965 est (enfin) le roi du box-office. Toujours au maximum, Louis enchaîne les scènes irrésistibles, quelque soit le partenaire qu'il affronte, et assoit définitivement son rôle unique de personnage détestable qu'on aime quand même. Signalons aussi la musique impeccable qui accompagne toute la série, avec son thème génial immédiatement reconnaissable.
Fantomas contre Scotland Yard : Lord Mc Rashley, une des plus grande fortune du monde, reçoit dans son château en écosse son vieil ami Walter. Mais ce dernier s'avère être en vérité le terrifiant Fantomas, et vient lui faire souscrire un impôt sur le droit de vivre !
Le commissaire Juve devient l'attraction principale de ce 3e et dernier épisode. Abandonnant la direction prise dans "Fantomas se déchaine", à savoir le pastiche Bondesque, "Scotland Yard" se transforme en show De Funès et fait basculer définitivement la série en comédie pure. C'est sans doute pour cela que c'est mon préféré ;-)
Même si le rythme est un peu chaotique et certains gags un peu étirés (les "morts" à répétition de Mc Rashley) on se souvient surtout des moments excellents : l'arrivée en vieux tacot avec Godfrey, la séance de spiritisme, Juve qui craque face aux fantômes ou au cheval "qui parle", c'est du lourd ! Coup de chapeau aussi à jacques Dynam, alias Bertrand, le souffre-douleur du fufu. Ses dialogues ping-pong avec Juve tout au long de la série font beaucoup pour la bonne humeur générale qui traverse la série et montre que De Funès n'était vraiment excellent que lorsqu'il faisait face à quelqu'un qui avait du répondant.
jeudi 13 décembre 2001
EVERQUEST - SHADOWS OF LUCLIN
Fun 7/10
Technique 9/10
Style Jeu de Rôle social Online
Infos Sony - Verant / Minimum P III / Multijoueur / Nécessite Everquest
Testé sur Windows 98 - Pentium III 500 - RAM : 384 Mo - Carte Graphique : GeForce 2 Titanium (64 Mo DDR) - Carte Son : SBlive
Luclin, parce que je le vaux bien
Voici l'extension annuelle d'EverQuest, le jeu online social qui vous rend associal ! ;-) Avec "Shadows of Luclin", Verant propose son habituelle palanquée de nouvelles zones (25) et de nouveaux défis pour les personnages de niveau 50 ou plus (rappel au passage, dans EverQuest le niveau maximum d'un perso est le 60). Le scénario nous apprend qu'après des recherches intensives de nos amis Sorciers, on a découvert que l'une des Lunes (!) de Norrath était habitée ! Et voila en plus que les Sorciers découvrent un moyen de s'y téléporter ! Dingue non ?
Contrairement au dernier add-on payant (Velious), Verant a décidé de réaliser un grand lifting graphique général, certainement pour se mettre au niveau des dernière production en la matière (Anarchy Online et Dark Age of Camelot).
Cette fois-ci l'éditeur frappe un grand coup puisque pour bénéficier de toutes les options en détail maximum, ce n'est pas moins de 512 Mo de RAM et une GeForce3 qui seront nécessaire ! Diantre ! Verant a-t-il perdu la tête ? Non nous répond-t-on, il s'agit simplement d'une mise à niveau destinée à tenir le coup pour les 2 ans qui viennent. et bien sûr, les GeForce3 et 512 Mo de RAM seront en entrée de gamme sur tous les PC en 2003... voila une explication qui en vaut une autre. Bref, les 3 CD de Luclin vont permettre de mettre à jour toutes les zones (Norrath, Kunark et Velious compris) avec de nouvelles textures et surtout de nouveaux "modèles" pour chacune des Races composant l'univers de EQ. Fini les pauvres textures toutes plates "plaquée" sur votre personnage, avec Luclin tout prend du volume. Oui, les hommes et les femmes font ressortir leur généreux atouts avec beaucoup plus de polygones; et n'oubliez pas que nous sommes dans un jeu d'heroïc-fantasy. Chaque armure, chaque robe, chaque arme prend une véritable "nouvelle dimension" et on passe les premières heures de jeu à admirer tout ses petits camarades dans leurs beaux costumes ;-).
Pour occuper celles et ceux qui passent leurs journées et leurs nuits dans le jeu, Verant propose un nouveau système de Points d'expérience "alternatifs" permettant de gagner de nouvelles capacités. Ces "Avancements Alternatifs" sont accessibles au persos de niveau 51 ou plus. Pour gagner 1 Point de Capacité, il faudra remplir la barre d'expérience "alternative", soit l'équivalent d'un passage du niveau 51 ou 52 (oui, ca doit faire plusieurs millions de XP, mais pour un level 60 acharné cela représente quelques jours de boulot à peine ;-). Ensuite le joueur dépense les Points de Capacité pour gagner des améliorations "Générales" (par exemple augmenter ses caractéristiques de base, ses résistances, etc), puis "Archetype" (en rapport avec le type de classe du perso : Melee, Caster ou Priest) et enfin "Class" (directement en rapport avec la classe du perso, par exemple les Magiciens gagnent des Capacités permettant de mieux contrôler leur Familier, etc...). Ceci devrait occuper nos amis drogués (on les appelle les EQ-Junkies) quelque temps...
Mon ami Tigrou le Beastlord
Depuis Kunark et ses hommes-lézards les Iksars, on avait rien eu concernant les races ni même les classes des persos. Luclin vous propose d'incarner une nouvelle Race, les Vah-Shir, sorte d'hommes-chats ayant colonisé la Lune de Luclin... On peut dire qu'ils sont superbement modèlisés, et beaucoup de joueurs un peu blazés n'hésiteront pas à commencer un personnage de cette race pour visiter les nouvelles zones (elles sont bien réparties pour offrir des challenges conséquents du niveau 1 au niveau 60 ;-). Pour accompagner les Vah-Shir, une nouvelle classe est également proposée, le Beastlord. Ce métier est à ranger dans la catégorie "Hybride", puisque c'est une sorte de "Warrior-Shaman" ayant la possibilité d'invoquer un Familier à ses cotés dès le niveau 9. Il est bien sûr trop tôt pour donner un avis sur l'intéret de cette Classe.
Comme pour Velious, Luclin apporte son lot de nouveaux ennemis (dont certains sont très surprenant puisque directement inspirés des "aliens" de X-Files), accompagnés par plusieurs tonnes de Quêtes et d'équipements inédits, de quelques dizaines de sorts supplémentaires pour les Casters et les Priests. De nouveaux concepts seront certainement découverts au fur et à mesure de l'exploration de la Lune de Luclin... On parle déjà d'étranges transformations dans les Donjons, de zones avec une gravité altérée (quoi d'étonnnant sur la Lune ?), ou de monstres fabuleux. Voila qui relance l'intéret pour quelques mois...
L'autre nouveauté annoncée est l'apparition des chevaux comme moyen de transport. Plusieurs types sont disponibles pour un prix qui varie de 8.000pp à plus de 100.000pp pour les plus rapide ! Autant dire que seuls les plus fortunés pourront se payer ce qui représente tout simplement un symbole social (comme d'avoir une porshe chez nous quoi ;-) . Les meilleures montures amélioreront bien sûr grandement la vitesse de déplacement des personnages.
Un verre à moitié plein est donc à moitié vide...
Passons maintenant aux choses qui fâchent. Luclin n'est malheureusement pas exempt de défauts, loin s'en faut. Tout d'abord les auteurs ont encore sorti un jeu non finalisé, les serveurs ont été patchés maintes fois lors de la semaine de sortie du jeu, entrainant crash et impossibilité de se connecter pendant des heures. C'est honteux de vendre un jeu en espérant que le public (payant son abonnement ET l'add-on) fera le béta-test final ! Une semaine après la sortie, les choses s'améliorent mais des bugs gonflants subsistent (notamment les temps de "zoning" allongés). Ensuite, plusieurs fonctionnalités annoncées (et confirmées dans la doc du jeu) ne sont pas opérationnelles !
On avait annoncé une toute nouvelle interface (car certains écrans d'options sont encore et toujours en 640x480, une honte pour un jeu qui se veut "actualisé"), et bien il faudra attendre encore quelques semaines ! Le temps de régler les problèmes les plus urgents. De même, Luclin devait proposer une zone de "bazar", où chaque perso devait pouvoir mettre en vente les objets qu'il voulait sans pour autant que le joueur soit présent (le mode "trading"), et bien là aussi le code n'est pas prêt ! Bref, on sent que les auteurs se sont pressés pour sortir leur jeu avant Noël... le marketing est passé par là :-(
Enfin, et pour conlure sur les mauvais points, rappellons que ce Luclin est vraiment trop gourmand en ressources. Avec 256 Mo de RAM, vous ne pourrez voir que la moitié des nouveaux modèles pour les races (l'autre moitié restant en affichage graphique "ancien"). Il est vrai que vu le prix de la RAM aujourd'hui (moins de 1 Fr du Mo ;-) on pourra profiter de ce jeu pour booster un peu son PC, mais je sens comme un arrière goût de programmation baclée derrière tout cela. Les chanceux et riches possesseurs d'Athlon 1,3 Gh avec Geforce3 auront avec Luclin une bonne chance de tester l'efficacité de leur config.
Il reste à conclure sur une note tout de même optimiste, puisque "Shadow of Luclin" s'avère bien évidemment indispensable pour tout les accros d'EverQuest. On peut raisonnablement penser qu'il s'agit pour Verant du dernier Add-on pour EQ, puisque fin 2002 sortira Starwars Galaxie (si tout va bien) et que nombre d'Everquestien(ne)s sauteront le pas vers la "Force"... à moins qu'on annonce un EQ 2 ? en attendant, amis aventuriers, allons d'un pas léger marcher sur la lune !
Technique 9/10
Style Jeu de Rôle social Online
Infos Sony - Verant / Minimum P III / Multijoueur / Nécessite Everquest
Testé sur Windows 98 - Pentium III 500 - RAM : 384 Mo - Carte Graphique : GeForce 2 Titanium (64 Mo DDR) - Carte Son : SBlive
Luclin, parce que je le vaux bien
Voici l'extension annuelle d'EverQuest, le jeu online social qui vous rend associal ! ;-) Avec "Shadows of Luclin", Verant propose son habituelle palanquée de nouvelles zones (25) et de nouveaux défis pour les personnages de niveau 50 ou plus (rappel au passage, dans EverQuest le niveau maximum d'un perso est le 60). Le scénario nous apprend qu'après des recherches intensives de nos amis Sorciers, on a découvert que l'une des Lunes (!) de Norrath était habitée ! Et voila en plus que les Sorciers découvrent un moyen de s'y téléporter ! Dingue non ?
Contrairement au dernier add-on payant (Velious), Verant a décidé de réaliser un grand lifting graphique général, certainement pour se mettre au niveau des dernière production en la matière (Anarchy Online et Dark Age of Camelot).
Cette fois-ci l'éditeur frappe un grand coup puisque pour bénéficier de toutes les options en détail maximum, ce n'est pas moins de 512 Mo de RAM et une GeForce3 qui seront nécessaire ! Diantre ! Verant a-t-il perdu la tête ? Non nous répond-t-on, il s'agit simplement d'une mise à niveau destinée à tenir le coup pour les 2 ans qui viennent. et bien sûr, les GeForce3 et 512 Mo de RAM seront en entrée de gamme sur tous les PC en 2003... voila une explication qui en vaut une autre. Bref, les 3 CD de Luclin vont permettre de mettre à jour toutes les zones (Norrath, Kunark et Velious compris) avec de nouvelles textures et surtout de nouveaux "modèles" pour chacune des Races composant l'univers de EQ. Fini les pauvres textures toutes plates "plaquée" sur votre personnage, avec Luclin tout prend du volume. Oui, les hommes et les femmes font ressortir leur généreux atouts avec beaucoup plus de polygones; et n'oubliez pas que nous sommes dans un jeu d'heroïc-fantasy. Chaque armure, chaque robe, chaque arme prend une véritable "nouvelle dimension" et on passe les premières heures de jeu à admirer tout ses petits camarades dans leurs beaux costumes ;-).
Pour occuper celles et ceux qui passent leurs journées et leurs nuits dans le jeu, Verant propose un nouveau système de Points d'expérience "alternatifs" permettant de gagner de nouvelles capacités. Ces "Avancements Alternatifs" sont accessibles au persos de niveau 51 ou plus. Pour gagner 1 Point de Capacité, il faudra remplir la barre d'expérience "alternative", soit l'équivalent d'un passage du niveau 51 ou 52 (oui, ca doit faire plusieurs millions de XP, mais pour un level 60 acharné cela représente quelques jours de boulot à peine ;-). Ensuite le joueur dépense les Points de Capacité pour gagner des améliorations "Générales" (par exemple augmenter ses caractéristiques de base, ses résistances, etc), puis "Archetype" (en rapport avec le type de classe du perso : Melee, Caster ou Priest) et enfin "Class" (directement en rapport avec la classe du perso, par exemple les Magiciens gagnent des Capacités permettant de mieux contrôler leur Familier, etc...). Ceci devrait occuper nos amis drogués (on les appelle les EQ-Junkies) quelque temps...
Mon ami Tigrou le Beastlord
Depuis Kunark et ses hommes-lézards les Iksars, on avait rien eu concernant les races ni même les classes des persos. Luclin vous propose d'incarner une nouvelle Race, les Vah-Shir, sorte d'hommes-chats ayant colonisé la Lune de Luclin... On peut dire qu'ils sont superbement modèlisés, et beaucoup de joueurs un peu blazés n'hésiteront pas à commencer un personnage de cette race pour visiter les nouvelles zones (elles sont bien réparties pour offrir des challenges conséquents du niveau 1 au niveau 60 ;-). Pour accompagner les Vah-Shir, une nouvelle classe est également proposée, le Beastlord. Ce métier est à ranger dans la catégorie "Hybride", puisque c'est une sorte de "Warrior-Shaman" ayant la possibilité d'invoquer un Familier à ses cotés dès le niveau 9. Il est bien sûr trop tôt pour donner un avis sur l'intéret de cette Classe.
Comme pour Velious, Luclin apporte son lot de nouveaux ennemis (dont certains sont très surprenant puisque directement inspirés des "aliens" de X-Files), accompagnés par plusieurs tonnes de Quêtes et d'équipements inédits, de quelques dizaines de sorts supplémentaires pour les Casters et les Priests. De nouveaux concepts seront certainement découverts au fur et à mesure de l'exploration de la Lune de Luclin... On parle déjà d'étranges transformations dans les Donjons, de zones avec une gravité altérée (quoi d'étonnnant sur la Lune ?), ou de monstres fabuleux. Voila qui relance l'intéret pour quelques mois...
L'autre nouveauté annoncée est l'apparition des chevaux comme moyen de transport. Plusieurs types sont disponibles pour un prix qui varie de 8.000pp à plus de 100.000pp pour les plus rapide ! Autant dire que seuls les plus fortunés pourront se payer ce qui représente tout simplement un symbole social (comme d'avoir une porshe chez nous quoi ;-) . Les meilleures montures amélioreront bien sûr grandement la vitesse de déplacement des personnages.
Un verre à moitié plein est donc à moitié vide...
Passons maintenant aux choses qui fâchent. Luclin n'est malheureusement pas exempt de défauts, loin s'en faut. Tout d'abord les auteurs ont encore sorti un jeu non finalisé, les serveurs ont été patchés maintes fois lors de la semaine de sortie du jeu, entrainant crash et impossibilité de se connecter pendant des heures. C'est honteux de vendre un jeu en espérant que le public (payant son abonnement ET l'add-on) fera le béta-test final ! Une semaine après la sortie, les choses s'améliorent mais des bugs gonflants subsistent (notamment les temps de "zoning" allongés). Ensuite, plusieurs fonctionnalités annoncées (et confirmées dans la doc du jeu) ne sont pas opérationnelles !
On avait annoncé une toute nouvelle interface (car certains écrans d'options sont encore et toujours en 640x480, une honte pour un jeu qui se veut "actualisé"), et bien il faudra attendre encore quelques semaines ! Le temps de régler les problèmes les plus urgents. De même, Luclin devait proposer une zone de "bazar", où chaque perso devait pouvoir mettre en vente les objets qu'il voulait sans pour autant que le joueur soit présent (le mode "trading"), et bien là aussi le code n'est pas prêt ! Bref, on sent que les auteurs se sont pressés pour sortir leur jeu avant Noël... le marketing est passé par là :-(
Enfin, et pour conlure sur les mauvais points, rappellons que ce Luclin est vraiment trop gourmand en ressources. Avec 256 Mo de RAM, vous ne pourrez voir que la moitié des nouveaux modèles pour les races (l'autre moitié restant en affichage graphique "ancien"). Il est vrai que vu le prix de la RAM aujourd'hui (moins de 1 Fr du Mo ;-) on pourra profiter de ce jeu pour booster un peu son PC, mais je sens comme un arrière goût de programmation baclée derrière tout cela. Les chanceux et riches possesseurs d'Athlon 1,3 Gh avec Geforce3 auront avec Luclin une bonne chance de tester l'efficacité de leur config.
Il reste à conclure sur une note tout de même optimiste, puisque "Shadow of Luclin" s'avère bien évidemment indispensable pour tout les accros d'EverQuest. On peut raisonnablement penser qu'il s'agit pour Verant du dernier Add-on pour EQ, puisque fin 2002 sortira Starwars Galaxie (si tout va bien) et que nombre d'Everquestien(ne)s sauteront le pas vers la "Force"... à moins qu'on annonce un EQ 2 ? en attendant, amis aventuriers, allons d'un pas léger marcher sur la lune !
dimanche 2 décembre 2001
Shrek
(2001 - Réalisé par A. Adamson / V. Jenson) *** 2-Disc Special Edition
Shrek l'ogre se retrouve malgré lui obligé de sauver une princesse prisonnière d'un dragon.
Magnifique pied de nez à toutes les productions Disney et aux contes pour enfants en général. Ici le plus laid est le héros et la belle est intelligente. Ça change, non ? Techniquement le niveau de précision atteint dans l'animation (expressions faciales notamment) et l'habillage général du film sont époustouflants. Meilleur exemple ? La séquence du sauvetage de la princesse dans le château du Dragon, mêlant adroitement action, humour et mise en scène épique.
Shrek l'ogre se retrouve malgré lui obligé de sauver une princesse prisonnière d'un dragon.
Magnifique pied de nez à toutes les productions Disney et aux contes pour enfants en général. Ici le plus laid est le héros et la belle est intelligente. Ça change, non ? Techniquement le niveau de précision atteint dans l'animation (expressions faciales notamment) et l'habillage général du film sont époustouflants. Meilleur exemple ? La séquence du sauvetage de la princesse dans le château du Dragon, mêlant adroitement action, humour et mise en scène épique.