Relax Norman Bates, Maman te surveille... |
L'Ombre d'un doute (Shadow of a doubt, 1943)
La corde (Rope, 1948)
Fenêtre sur cour (Rear window, 1954)
Mais qui a tué Harry ? (The trouble with Harry, 1955)
L'homme qui en savait trop (The man who knew too much, 1956)
Sueurs froides (Vertigo, 1958)
Psychose (Psycho, 1960)
Les Oiseaux (The Birds, 1963)
Pas de printemps pour Marnie (Marnie, 1964)
Le rideau déchiré (Torn curtain, 1966)
L'étau (Topaz, 1969)
Frenzy (1972)
Complot de famille (Family plot, 1976).
Vertigo |
Pour les autres, dont je fais partie, ce survol des 35 dernières années d'une carrière qui en compte 50 donne une idée juste du travail du mythique réalisateur. Quatorze films Universal piochés entre 1942 et 1976, avec des monuments tels que "Psychose" et "Les Oiseaux", les Classiques "Sueurs froides" et "L'homme qui en savait trop", des comédies noires telles que "La corde", des films d'espionnage période Guerre Froide ("Cinquième Colonne", "Le Rideau déchiré", "L'étau"). Bref, un large éventail Hitchcockien.
Le béotien trouvera certains films datés, dans le développement de l'intrigue qui souffre d'un rythme d'un autre temps (c'est le lot de pléthore de Thrillers pré 70's), ou à l'humour suranné ("Mais qui a tué Harry ?" et son ambiance très "vieille Angleterre"). Mais les bonus documentaires sont là pour replacer les œuvres dans leur contexte et les situer dans l'immense ouvrage du petit père Hitch.
Et aussi constater que l'homme ressassait ses obsessions au fil de ses réalisations, avec sa manie de faire de ses héros des innocents accusés à tord (même le tueur de Psycho n'est pas vraiment coupable, n'est-ce-pas ?), et des femmes des expertes en double-jeu et faux-semblants, parfois même à leur dépend. Misogyne, pépère ? Regardez comment il filme Grace Kelly dans "Rear Window", Tippi Hedren dans "Birds", Kim Novak dans "Vertigo".
On apprécie toujours ce second degré, ces pieds de nez à la censure, ces héros malgré eux qui s'en sortent avec panache, ces MacGuffins qui nous perdent dans des abîmes de perplexité. Par exemple, ces Oiseaux qui attaquent sans raison apparente ne seraient-ils pas simplement la manifestation physique de l’opprobre d'une mère stricte vis-à-vis de la vie amoureuse de son fils Mitch ?
Le béotien trouvera certains films datés, dans le développement de l'intrigue qui souffre d'un rythme d'un autre temps (c'est le lot de pléthore de Thrillers pré 70's), ou à l'humour suranné ("Mais qui a tué Harry ?" et son ambiance très "vieille Angleterre"). Mais les bonus documentaires sont là pour replacer les œuvres dans leur contexte et les situer dans l'immense ouvrage du petit père Hitch.
Et aussi constater que l'homme ressassait ses obsessions au fil de ses réalisations, avec sa manie de faire de ses héros des innocents accusés à tord (même le tueur de Psycho n'est pas vraiment coupable, n'est-ce-pas ?), et des femmes des expertes en double-jeu et faux-semblants, parfois même à leur dépend. Misogyne, pépère ? Regardez comment il filme Grace Kelly dans "Rear Window", Tippi Hedren dans "Birds", Kim Novak dans "Vertigo".
On apprécie toujours ce second degré, ces pieds de nez à la censure, ces héros malgré eux qui s'en sortent avec panache, ces MacGuffins qui nous perdent dans des abîmes de perplexité. Par exemple, ces Oiseaux qui attaquent sans raison apparente ne seraient-ils pas simplement la manifestation physique de l’opprobre d'une mère stricte vis-à-vis de la vie amoureuse de son fils Mitch ?
On adore la précision maniaque dans le découpage et le montage, ce coté imprévisible et ces idées de mises en scène souvent en avance sur leur époque, tout ce qui fait qu'on voit et revoit les films du Sacré Sieur Alfred avec bonheur. Une note sur la qualité technique des transferts en vidéo : si la plupart des films sont admirables, comme le Noir et Blanc impeccable de "Saboteur" ou les couleurs éclatantes de "Vertigo", certains comme "Marnie" souffrent d'une image horriblement granuleuse, fourmillante, qui gâche la vision. Un comble pour du Blu-ray !
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