Traduction de l'article du New-York Times Magazine (par Sasha Weiss)
Lien : The Prince we never knew
Note du traducteur
Ce texte est une interprétation de l'article original en Anglais publié en Septembre 2024 sur le site du New-York Times Magazine, écrit par Sasha Weiss (Rédactrice adjointe du magazine). Elle est une des rares personnes a avoir vu le documentaire sur Prince réalisé par Ezra Edelman pour Netflix. Elle décrit avec beaucoup de détails le contenu de cette biographie de 9 heures et interviewe plusieurs personnes ayant côtoyé Prince, ainsi que les protagonistes de "l'affaire" du documentaire-fleuve, actuellement interdit de diffusion par les ayants-droits gérant le Business Princier.
Ce texte est une interprétation de l'article original en Anglais publié en Septembre 2024 sur le site du New-York Times Magazine, écrit par Sasha Weiss (Rédactrice adjointe du magazine). Elle est une des rares personnes a avoir vu le documentaire sur Prince réalisé par Ezra Edelman pour Netflix. Elle décrit avec beaucoup de détails le contenu de cette biographie de 9 heures et interviewe plusieurs personnes ayant côtoyé Prince, ainsi que les protagonistes de "l'affaire" du documentaire-fleuve, actuellement interdit de diffusion par les ayants-droits gérant le Business Princier.
L'article n'est pas traduit mot à mot, j'en ai repris uniquement les paragraphes concernant spécifiquement le doc d'Ezra Edelman et les témoignages qu'il contient, avec mes commentaires. Merci de consulter le lien ci-dessus pour lire l'article complet.
Un chef-d'œuvre maudit que le public ne pourra peut-être jamais voir
Sasha Weiss a travaillé sur son article pendant un an et demi, interviewant plus de 20 personnes après avoir visionné une version définitive du documentaire. Il s'ouvre sur le témoignage de Peggy McCreary, ingénieure du son ayant travaillé sur la plupart des albums de la période 80's. Elle fut une des rares à assister Prince en studio, l'homme étant connu pour composer et travailler seul, jouant de tous les instruments et maitrisant les outils d'enregistrements.
Mais le recours à un "technicien" (en l’occurrence, une technicienne) était indispensable en ces années où les applis n'existaient pas, ne serait-ce que pour capter les performances et mixer les bandes. Peggy fut donc témoin privilégié de la puissance de création du jeune Prince. Des jours en studio à parfaire un titre, à expérimenter tout ce que la technologie de l'époque pouvait offrir, à chercher l'étincelle qui le distinguerait.
Comme ces deux jours passés sur "When Doves Cry", son premier Hit planétaire en 1984. Après avoir empilé les couches de guitares, claviers et chœur, Prince sent qu'il peut faire mieux. Il choisi la solution la plus audacieuse : il retire la basse et lance à Peggy, satisfait, "Personne ne croira que j'ai fait ça".