(The Terminator - 1984 - Réalisé par J. Cameron) ***** Edition Collector (2 Disques)
Los Angeles, 1984. Par une nuit calme deux hommes se matérialisent soudainement, l'un dans un faubourg mal famé, l'autre dans une ruelle au centre de la ville. Le premier tue froidement un loubard pour lui voler ses vêtements, le second échappe à la police après avoir dérobé un fusil. Ils partent chacun de leur coté à la recherche d'une certaine Sarah Connor.
Un de mes premiers vrais chocs cinématographiques, du haut de mes 14 ans ce fut l'un des rares films que je vis deux fois de suite en salle. Linda Hamilton et Michael Biehn endossent leur rôle respectif avec conviction, d'un coté la jeune femme insouciante prenant conscience de son destin et de l'autre le soldat du futur réalisant sa véritable mission. Même le monolithique Schwarzy trouve un personnage en or en accord avec ses capacités d'acteur limitées, et créé un anti-héros mémorable. Plus qu'un banal film d'action à budget restreint, Terminator soulève aussi quelques questions existentielles sur le destin : Fait-on des choix ou bien tout est-il écrit ?
Même si le paradoxe temporel est bancal on reste scotché par l'intensité du récit. Si John Connor envoi son géniteur depuis le futur, il connaît donc l'issue du combat puisqu'il est lui-même vivant. Ce problème est d'ailleurs abordé par Kyle Reese, il explique que cette réalité est seulement l'une des lignes temporelles possibles. Mais James Cameron parvient à balayer tout cela en imposant un rythme soutenu pendant tout le film, intégrant les phases "d'explication de texte" au cœur des scènes d'action tout en ménageant quelques respirations dans lesquelles on s'attache aux personnages en découvrant leur quotidien. A l'instar d'Ellen Ripley en son temps, Sarah Connor entre au panthéon des héroïnes les plus bad ass du cinéma !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire