vendredi 8 novembre 2002

Retour vers le Futur - Coffret Trilogie

Retour vers le Futur - Coffret Trilogie (2002) : Retour vers le futur (Back to the Future - 1985 - Réalisé par R. Zemeckis) ***** + Retour vers le futur II (Back to the Future Part II - 1989 - Réalisé par R. Zemeckis) ***** + Retour vers le futur III (Back to the Future Part III - 1990 - Réalisé par R. Zemeckis) ***
3 DVD

Retour vers le Futur : En 1985 le jeune Marty McFly utilise bien malgré lui la dernière invention de son ami le savant Emmett Brown, une voiture capable de voyager dans le temps. Il se retrouve 30 ans en arrière.

Le classique de la comédie S-F ! Le film va de rebondissements en surprises, avec des acteurs toujours à fond. Jouant sur les paradoxes temporels avec brio (... avec qui ?), l'auteur Robert Zemeckis rajoute toujours plus d'obstacles pour empêcher un Michael J. Fox parfait en teenager looser de revenir dans le présent. Il va même jusqu'à mettre en scène un complexe d'Œdipe inversé, lorsque l'ado future maman drague avec insistance son futur fils ! Nom de Zeus !
Le rôle du savant fou va parfaitement au grand Christopher Lloyd, il virevolte et débite sur un ton survolté son délire scientifico-burlesque avec une telle conviction qu'on le croirait presque. Le film est aussi un excellent repère sur les années 80, les looks et les musiques de l'époque (Huey Lewis, Power of Love !), ainsi que sur les clichés de l'Amérique des années 50. Dès l'intro du film, les scénaristes poussent la maniaquerie au maximum en mettant en scène des dizaines de réveils, histoire de bien établir la thématique. Chaque personnage de Hill Valley, même secondaire, a droit à son arc narratif entre le présent et le passé, c'est du travail d'orfèvre.

Retour vers le Futur II : De retour en 1985 Marty McFly pense en avoir fini avec les voyages dans le temps... C'est sans compter sur l'excentrique Doc Brown qui réapparaît soudain, embarquant Marty vers son futur pour sauver sa famille !

Quel plaisir de retrouver tous les personnages pour découvrir leur avenir ! La vision idyllique du futur (2015 façon Hollywood) a de quoi faire sourire aujourd'hui : voitures et skate-board volants, baskets et vêtements auto-séchants, looks tout en plastique ;-). Mais plus que l'exploit technique, c'est la complication extrême du scénario qui mérite notre admiration. Pensez donc, Marty et le Doc vont devoir réintervenir dans le passé au même moment que leurs doubles temporels de l'épisode N°1 ! De quoi se faire quelques nœuds au cerveau pour le public pop-corn, surtout quand le méchant Biff s'en mêle.
Miraculeusement et grâce aux fameux paradoxes du temps, tout se tient. Les explications d'un Doc encore plus à fond (si, si, c'est possible) deviennent complètement psychédéliques, mais on y croit toujours ! Le soin apporté aux détails est toujours aussi incroyable, toutes les modifications au fil des interventions de Marty, du Doc et de Biff ont des répercussions plus ou moins subtiles dans les trois époques. Et les dernières images du film montrent un des meilleurs teaser pour un final...

Retour vers le Futur III : Les multiples voyages dans le temps de Marty et du Doc ont quelque peu déréglé leur vie. Marty doit partir secourir le Doc, bloqué en plein far-west en 1885, et qui court sans le savoir au devant d'une mort certaine.

L'essentiel du film se déroule encore plus loin dans le passé (le passé des USA s'entend, c'est-à-dire la fin du 19e siècle). Ce 3e épisode perd un peu en rythme, les gags fusent moins et le Doc semble anesthésié par son histoire d'amour avec la jeune prof. Comme pour les films précédents, la seule motivation de Marty est de retrouver son époque après avoir sauvé le Doc, sans la complication qui tenait en haleine dans les autres films de la série.
De bonnes idées surgissent ça et là : les ZZ-Top, groupe icône de la cool attitude des 80's, font le show, Marty s'évertue à rejouer Clint Eastwood période "Le bon, La brute et le Truand" et le Doc ne renonce pas à ses inventions et ses maquettes. Les séquences s'enchainent en miroir avec les épisodes précédents, et fonctionnent parfaitement comme running gag (par exemple, Biff se prend encore une bonne pelletée de fumier ;-). Les dernières scènes bouclent la boucle en punissant définitivement le méchant tout en assurant un nouvel avenir plein d'espoir pour Marty et le Doc, merveilleux optimisme américain !

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