Une équipe de spécialistes du paranormal se fait lourder par l'université qui la finançait. Les trois pseudo-scientifiques ont alors l'idée de proposer leurs services de chasseurs de fantômes à la population. Ça tombe bien, les habitants de New-York font face à des phénomènes surnaturels de plus en plus inquiétants, en particulier la charmante Dana Barrett dont le frigo paraît hanté.
Peu de comédies ont aussi bien réussi l'amalgame avec le genre Fantastique sans tomber dans la parodie. Et cet honnête scénario n'aurait certainement pas atteint son statut Culte sans son casting idéal, les interprètes chaussant leurs rôles à la perfection. On trouve les archétypes de Nerds lorsque ce mot était loin d'être tendance, Egon le génie introverti, Raymond le gentil naïf, Peter Venkman l'escroc dragueur, les trois acteurs jouent en osmose et en équilibre entre premier et second degré, une recette idéale qui renforce l'humour des situations et des dialogues. Cette complicité se retrouve aussi dans les rôles de Sigourney Weaver et Rick Moranis, alias Dana et Louis. Les deux parviennent à rendre crédibles leur personnage pourtant sérieusement azimutés : elle voit des apparitions dans son frigidaire et finit par se fait posséder, lui fait face à une créature démoniaque puis discute avec un cheval.
Le coté Fantastique est assuré par des effets spéciaux vraiment bien foutus pour l'époque, avec des séquences de "captures" spectaculaires et des idées saugrenues comme Slimer le fantôme glouton et bien évidemment le final avec un monstre inoubliable. Ghostbusters est un classique du genre, au même titre que la trilogie Retour vers le futur ou le premier Men in Black.
Le coté Fantastique est assuré par des effets spéciaux vraiment bien foutus pour l'époque, avec des séquences de "captures" spectaculaires et des idées saugrenues comme Slimer le fantôme glouton et bien évidemment le final avec un monstre inoubliable. Ghostbusters est un classique du genre, au même titre que la trilogie Retour vers le futur ou le premier Men in Black.
(Ghostbusters II - 1989 - Réalisés par I. Reitman) **
Cinq ans après le premier épisode les Ghostbusters vaquent à de piètres occupations en attendant leur procès pour destruction suite à leur combat contre Gozer dans New-York. Raymond et Winston animent des goûters pour enfants, Venkman fait un show TV pitoyable sur le surnaturel. Bientôt Dana les appelle à nouveau à l'aide après que le landau de son bébé ait eu un comportement étrange.
Le syndrome de la suite décevante a encore frappé. Bâtie sur un scénario plus faible que l'original, cette fois-ci le casting ne peut rien faire pour sauver le film. La faute à des personnages dont on avait déjà fait le tour en 1984 et un ennemi vraiment trop sérieux pour une comédie, auquel il manque le subtil décalage qui avait si bien fonctionné dans le N°1. Malgré un démarrage très astucieux où l'on assiste à la déchéance comique des héros, l'histoire s'enlise et se perd parfois dans des séquences hors- sujet rajoutées pour avoir le quota d'effets spéciaux (le train fantôme, la baignoire possédée) et des passages obligés pour justifier le casting : Sigourney Weaver cantonnée à jouer la maman victime, Louis reconverti en avocat juste pour quelques scènes, dommage.
Le message du film est gnangnan, le mal est vaincu par la positive-attitude, à mille lieux de l'humour gentiment anticonformiste qui foisonnait dans le premier opus. On perd aussi beaucoup des dialogues ping-pong de l'équipe, qui créaient la complicité avec le Spectateur en se chambrant continuellement. Même l'affrontement final, en forme de copier-coller de Ghostbusters I, apparaît comme raté en comparaison. On profite tout de même du savoir-faire de Bill Muray, qui n'est jamais aussi bon que lorsqu'il commente le bordel ambiant d'un air désabusé.
Le message du film est gnangnan, le mal est vaincu par la positive-attitude, à mille lieux de l'humour gentiment anticonformiste qui foisonnait dans le premier opus. On perd aussi beaucoup des dialogues ping-pong de l'équipe, qui créaient la complicité avec le Spectateur en se chambrant continuellement. Même l'affrontement final, en forme de copier-coller de Ghostbusters I, apparaît comme raté en comparaison. On profite tout de même du savoir-faire de Bill Muray, qui n'est jamais aussi bon que lorsqu'il commente le bordel ambiant d'un air désabusé.
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