Mad Max 2, portenawak sur le périph' ! |
Mad Max (1979) ***, Mad Max 2 - Le Défi (Mad Max 2 - 1981) ****, Mad Max - Au delà du dôme du tonnerre (Mad Max - Beyond Thunderdome - 1985) **, Mad Max - Fury Road (2015) *****, Mad Max - Fury Road - Black & Chrome (2016).
De la petite série B succès inattendu de 1979 au blockbuster massif de 2015 Mad Max raconte toujours la même histoire : survivre dans un monde hostile. Dans le premier Max est un "Intercepteur", un flic luttant contre les gangs nomades sans foi ni loi. Il va y perdre tous ceux qu'il aime et devenir cet antihéros fuyant l'humanité. Dans le 2 le monde a basculé définitivement dans le chaos total, Max est au centre d'un conflit pour le bien le plus précieux sur terre, l'essence. Quelques années plus tard dans Thunderdome Max se trouve à nouveau entre deux opposants au sein d'une colonie puis d'un groupe d'enfants perdus. Enfin dans Fury Road Max se retrouve malgré lui au cœur d'une course-poursuite dantesque du redoutable Immortan Joe et ses War Boys face à Furiosa la fugitive qui a libéré ses femmes-esclaves.
L'édition "Chrome" de Fury Road n'est pas un "director's cut" ou une version longue, il s'agit strictement du même film mais dans une vision "Noir et Blanc". Un choix voulu par le réalisateur qui étonne : certains plans méritent en effet ce traitement pour le contraste saisissant qu'ils procurent, notamment la partie où Furiosa rejoint sa tribu d'enfance. Mais pour le reste, et surtout pendant les séquences de poursuites qui constituent les trois quarts du film, ma préférence va à la version originale sublimement colorisée.
Ce 4e épisode est d'ailleurs le meilleur à tous points de vue. La réalisation est sans conteste supérieure, bénéficiant du savoir-faire acquis par George Miller dans sa longue carrière et de la longue gestation du projet (plus de 15 ans). Son scénario est le plus abouti, abordant beaucoup de thèmes sous couvert d'une production entièrement tournée vers l'action.
Le premier Mad Max a le mérite de poser les fondations du personnage et son coté fauché le rend sympathique. Sa suite a imposé le mythe Mad Max avec sa galerie de cinglés : Captain Gyro, Lord Humungus, le "Feral Kid", etc. Le 3e épisode est le plus décevant, perdant le coté énergique de la série pour s'enliser dans une histoire de légende pour enfants. Même les traditionnelles chasses en véhicules sont reléguées à la toute fin de l'aventure !
Le côté anti-héros de Max s'est émoussé au fil de ses aventures. D'abord flic devenu hors-la-loi, puis misanthrope endurci dans un monde perdu et enfin personnage apathique porté par les événements, sa renaissance dans Fury Road lui redonne un peu d'humanité tout en rehaussant le mythe.
L'édition "Chrome" de Fury Road n'est pas un "director's cut" ou une version longue, il s'agit strictement du même film mais dans une vision "Noir et Blanc". Un choix voulu par le réalisateur qui étonne : certains plans méritent en effet ce traitement pour le contraste saisissant qu'ils procurent, notamment la partie où Furiosa rejoint sa tribu d'enfance. Mais pour le reste, et surtout pendant les séquences de poursuites qui constituent les trois quarts du film, ma préférence va à la version originale sublimement colorisée.
Ce 4e épisode est d'ailleurs le meilleur à tous points de vue. La réalisation est sans conteste supérieure, bénéficiant du savoir-faire acquis par George Miller dans sa longue carrière et de la longue gestation du projet (plus de 15 ans). Son scénario est le plus abouti, abordant beaucoup de thèmes sous couvert d'une production entièrement tournée vers l'action.
Le premier Mad Max a le mérite de poser les fondations du personnage et son coté fauché le rend sympathique. Sa suite a imposé le mythe Mad Max avec sa galerie de cinglés : Captain Gyro, Lord Humungus, le "Feral Kid", etc. Le 3e épisode est le plus décevant, perdant le coté énergique de la série pour s'enliser dans une histoire de légende pour enfants. Même les traditionnelles chasses en véhicules sont reléguées à la toute fin de l'aventure !
Le côté anti-héros de Max s'est émoussé au fil de ses aventures. D'abord flic devenu hors-la-loi, puis misanthrope endurci dans un monde perdu et enfin personnage apathique porté par les événements, sa renaissance dans Fury Road lui redonne un peu d'humanité tout en rehaussant le mythe.
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