Cobb et son équipe sont spécialisés dans l'extraction d'information confidentielle, avec une méthode révolutionnaire consistant à s'introduire dans l'esprit de leur victime lorsqu'elle dort pour lui soutirer ses secrets. Un homme d'affaire Asiatique lui propose de réaliser l'inverse : implanter une idée chez son concurrent, à son insu.
Comme avec Matrix en son temps, Inception est un film qui doit être revu (et revu encore) pour en apprécier la mécanique maniaque et en découvrir toutes les couches scénaristiques. C'est un film d'espionnage high-tech, une histoire d'amour héroïque, une réflexion profonde sur la réalité, un thriller politique sur la manipulation de l'individu, un hommage moderne aux films d'avant l'imagerie synthétique. C'est la somme de toutes les obsessions de son auteur-réalisateur, Christopher Nolan. On y retrouve son découpage ultra-précis, sa déconstruction en puzzle des séquences qui teste en permanence le spectateur, toujours sur le qui-vive.
Parfois l'ampleur d'une production Hollywoodienne écrase ses acteurs, perdus dans l'immensité des décors, noyés sous les décibels de la bande-son. Inception est un miracle car il évite cet écueil, malgré la richesse des intérieurs et extérieurs et l'omniprésence de la musique, une des plus obsédante et réussie du genre, d'ailleurs, puisque intégrée directement à l'intrigue. L'ami Di Caprio et son équipe de cadors crédibilisent le concept de départ, pourtant pas facile à "vendre" puisque tous les protagonistes passent les trois quarts du film à dormir ! Comme à son habitude Nolan tord et explore jusqu'au point de rupture son postulat de départ, et en véritable génie parvient à nous laisser accroché au bord de son précipice scénaristique vertigineux dans les dernières secondes du film. Prodigieux.
Parfois l'ampleur d'une production Hollywoodienne écrase ses acteurs, perdus dans l'immensité des décors, noyés sous les décibels de la bande-son. Inception est un miracle car il évite cet écueil, malgré la richesse des intérieurs et extérieurs et l'omniprésence de la musique, une des plus obsédante et réussie du genre, d'ailleurs, puisque intégrée directement à l'intrigue. L'ami Di Caprio et son équipe de cadors crédibilisent le concept de départ, pourtant pas facile à "vendre" puisque tous les protagonistes passent les trois quarts du film à dormir ! Comme à son habitude Nolan tord et explore jusqu'au point de rupture son postulat de départ, et en véritable génie parvient à nous laisser accroché au bord de son précipice scénaristique vertigineux dans les dernières secondes du film. Prodigieux.
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