dimanche 27 octobre 2019

Under the Silver Lake


Andrew Garfield, après avoir lu le scénario du film

(2018 - Réalisé par D. R. Mitchell) ***
Sam perd son temps à mater ses voisines. Il est fasciné par la divine Sarah. Lorsqu'elle disparaît, il part à sa recherche dans les quartiers d’Hollywood, là où sévissent un mystérieux "Tueur de chiens", un groupe de Rock à la mode et un dessinateur de BD amateur de légendes urbaines.

Exercice de style chic et clinquant, Silver Lake intéressera principalement les mordu(e)s d'Hitchcock qui s'amuseront à repérer chacune des références au maître et les amateurs/trices d'ambiances Lynchiennes qui "triperont" sur les séquences surréalistes. Comme chez Alfred, l'histoire n'est qu'un prétexte et comme chez David, tout se passe dans les émotions ressenties.
L'intrigue débute comme "Fenêtre sur cours", un gars désœuvré observant le voisinage avec ses jumelles ; ça continue comme dans Vertigo, notre bonhomme devient obsédé par une disparition ; et on conclut sur une fin ouverte à toutes les interprétations, "Les oiseaux" en cage délivrant des messages incompréhensibles. Entre temps on a droit à une scène de cul comique, à plusieurs détours dans les milieux branchouilles de Los Angeles, aux élucubrations d'un parano complotiste (pléonasme ?), à la découverte du Créateur (de tubes)... Bref, on comprend qu'il n'y a rien à comprendre, juste à se laisser porter par les hommages visuels et musicaux d'un temps révolu. Le rêve de passer sa vie comme dans un film Hollywoodien, où toutes les femmes sont top model et se laissent reluquer par des mâles losers, pygmalions ou sérieusement dérangés (parfois les trois à la fois). En 2018, faillait oser.

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