Fun 8/10
Technique 6/10
Style Tactical RPG
Infos USA - N.C.
Squaresoft semble ne jamais sortir de jeux moyens : quelquesoit le genre abordé, cette société produit toujours la crème de la crème des jeux PSX. En s'attaquant au genre "Strategy RPG" presque inédit sur PlayStation (uniquement représenté par Vandal-Hearts en Europe pour le moment) et en conservant l'univers de Final Fantasy, Squaresoft nous offre un fois de plus un Hit incroyable. Des Graphismes 3D (pour le décor) aux personnages (bitmap), tout est très joliment présenté. Mais içi vous n'aurez pas le loisir d'explorer des paysages merveilleux puisque le fondement du jeu est le Combat entre Armées. Evidemment il faut apprécier cette catégorie très spéciale pour accrocher à Final Fantasy Tactics.
En effet il s'agit d'un mélange Wargame/RPG sauce japonaise qui offre un challenge d'un haut niveau. FF Tactics s'avère d'une complexité et d'une difficulté qui le place dans les jeux réservés aux adultes, avec un scénario embrouillé. Toujours situé dans le Médieval-Fantastique, vous y incarnez Ramza et ses compagnons partant à l'aventure dans une pays en proie à la guerre. Au menu, rien que du très habituel chez Square : Trahison, Sacrifice, Amour, etc... Les scénaristes japonais ont une nouvelle fois concocté un véritable film !
On retrouve l'intro impeccable, très cinémagraphique, soutenu par une musique meilleure que celle de FF7. Une des options les plus pratique est le "Turorial" inclus dans le jeu qui vous explique chacun des très nombreux menus (cette aide est accessible à tout moment pendant une partie avec la touche "Select"). Des scènes 3D explique le déroulement de l'histoire ("The Zodiac Brave Story"') avant chaque affrontement. La première mission est evidemment simple puisque vous n'y dirigez qu'un seul personnage (les autres sont gérés par l'ordinateur) mais par la suite vous controlerez une escouade de 4 à 6 individus.
Chaque personnage est défini par deux types de capacités : les Caractéristiques et les Métiers (Jobs). Les traditionnelles Caractéristiques sont les Points de Vie, de Magie, d'Expérience, Bravoure, Foi, etc... ainsi que la "Barre de Temps" déjà présente dans FF7 qui détermine l'ordre d'attaque des persos dans la bataille. On a même droit au Signe Astrologique qui influt sur le nombre de dégats occasionés ! Les Métiers sont la base principale de FF Tactics : Chevalier, Prêtre, Voleur, Chimiste, Apprenti, Sorcier, Archer, etc... (en tout 20 Métiers dont certains ne sont accessibles que sous certaines conditions). Ils permettent aux persos d'utiliser des compétences classées en 4 catégories : Action, Réaction, Support, Mouvement. Elles sont utilisées respectivement pour les Actions classiques pendant un Combat, les Réaction de défense, les Améliorations des capacités du perso et enfin le Déplacement du perso.
Par exemple le Chimiste posséde la Compétence "Objet" dans la Catégorie "Action" qui lui permet d'utiliser des Objets pendant un combat, ou encore l'apprenti qui a la Compétence "Contre-attaque" dans la Catégorie "Réaction". La nouveauté introduite dans FF Tactics est que chaque perso peut changer de Métier entre les combats et évoluer ainsi dans plusieurs Compétences complétement différentes : en effet un perso posséde toujours la Compétence de base de son Métier mais vous pouvez lui en affecter d'autres dans les 4 Catégories. Par exemple un Archer possède automatiquement le "Tir à distance" mais vous pouvez lui attribuer en plus les Sorts d'un Prêtre dans la Catégorie "Action" (s'il pratique ce métier).
Ce mélange rend la préparation des Combats très technique et c'est içi que toute la dimension Stratégique de FF Tactics prend toute son ampleur ! Cela donne une profondeur encore jamais atteinte et un affrontement doit être vraiment minutieusement réfléchi sinon vous courez à la défaite. En effet les Combats sont autrement plus difficiles que dans Vandal-Hearts : là où Vandal-Hearts compensait sa faible intelligence artificielle par le nombre d'adversaires, FF Tactics propose des ennemis astucieux qui utilisent au mieux le terrain. Les premières parties sont assez déroutantes car vous ne maitrisez pas le système de jeu et les "Game Over" sont fréquents.
Chaque Bataille a une ou plusieurs Condition de Victoire (Tuer tous les ennemis, protéger un perso, etc...) et vous gratifie d'Argent (Gil) et d'équipement si vous gagnez. Attention car lorsque qu'un de vos personnage est tué, vous avez 3 Tours pour le ressusciter. Si ce n'est pas le cas et que la Bataille continue, il disparait définitivement ! Un mort laisse derrière lui un Coffre ou un Crystal. Les Coffres contiennent des Objets ou des Equipements, les Crystaux donnent une Compétence ou régénère celui qui découvre. Dans la grande tradition "Squaresoftienne", il existe des Trappes cachées dans le décor qui renferment des trésors. Il y a même des Chocobos qui peuvent servir de monture pendant les Combats...
FF Tactics vous permet bien sûr de voyager sur une immense carte (en 2D), et donc de vous rendre dans des villes pour y faire des achats, recruter des soldats, écouter les dernières rumeurs (qui donnent accès aux Missions cachées...). Chaque Métier utilise un équipement particulier mais la gestion de vos possessions est relativement simplifiée par de multiples aides. La magie est très développée puisque hormis les sempiternels Prêtres (Sorts de Défense) et Sorciers (Sorts d'Attaque) on trouve à présent les Mages "Oracle" ou "Temporel", le "Summoner" (oui, vous pourrez effectuer des Invocations comme dans Final Fantasy VII , mais en 2D !), en passant par des "Mathématiciens", etc... Les Effets Spéciaux sont au rendez-vous et c'est toujours un plaisir de lancer un Sort, même si tout reste moins spectaculaire que FF7.
FF Tactics possède certainement une durée de vie au moins égale à celle de FF7 mais dans un genre très différent. Il s'adresse uniquement aux amateurs de Wargame-RPG et aux amoureux de FF7 (vous retrouverez Cloud en perso caché !). Il existe beaucoup de jeux "bonus" optionels sous la forme de "Donjons" à explorer ou de Missions facultatives. Les nombreuses possibilités offertes, l'originalité du système de jeu, la réalisation technique (décors 3D fins et musiques améliorées), la durée de vie, etc... tout est réunit une fois encore avec Squaresoft, les Dieux de la PSX !!!
Jeu fini : Après plus de 70 heures de combats acharnés, j'ai enfin terminé Final Fantasy Tactics ! Encore une fois Square à réalisé un jeu prenant, long et difficile. En effet la difficulté va croissante jusqu'à la fin du 3ème Chapitre. Le dernier Chapitre est quand à lui facilité grâce à l'arrivée dans votre armée de persos "balaises", comme par exemple Orlando qui devient en quelques combats quasiment indestructible ! Ceci permet de se concentrer sur la recherche des personnages cachés (Cloud, Robot, etc...). Le plus grand plaisir est de découvrir les nouveaux métiers, dont les plus sympathiques sont sans aucun doute le Mathématicien, le Barde et la Danceuse (pas forcément les plus efficaces, mais en tout cas les plus fun !). Les innombrables quètes qui sont disponibles dans les Bars ne semblent malheureusement pas influer sur le déroulement du jeu mais constituent un autre bonheur de FFT : il existe une bonne vingtaine d'objets farfelus à récupérer pour augmenter votre Niveau d'Aventurier, de même pour les Lieux mystérieux qui ne peuvent être visités mais qui augmentent votre Niveau d'Exporateur. Les plus rapides pourront finir ce jeu en 50 Heures ou moins, mais ils passeront à coté de ce qui fait tout le charme des productions Squaresoft : le plaisir de la découverte !! C'est sans conteste le meilleur RPG Stratégique de la PSX !
Films, Livres, Jeux, Musiques, Synopsis, Playlists, Chroniques, Prince... Mes critiques, aides, analyses et autres billevesées.
jeudi 19 février 1998
mercredi 18 février 1998
MDK
Note 6/10
Style Doom-like 3D
Infos USA - N.C.
Les Doom-like sont des jeux entièrement réalisés en 3D dans lesquels vous contrôlez un personnage en vue subjective ou vu de dos. Il s'agit d'explorer chaque Niveau pour découvrir la sortie en actionant des leviers, en récupérant des clés ou en prenant des téléporteurs. De très nombreux ennemis sont bien sûr de la fête et il faut amasser beaucoup d'armes et de munitions pour les vaincre.
Dans la série des Doom-like sur PSX, MDK prend le titre de Jeu le plus loufoque et le plus inventif. Déjà connu pour sa création délirante "Earthworm Jim" sur les 16 Bits, la société Shiny exporte son univers dans le monde glauque des Dooms. Dès l'intro du jeu on est dans l'ambiance : vous êtes largué d'un vaisseau spatial et tombez en chute libre vers une planète. Votre but est d'éviter un rayon laser et des missiles à tête chercheuse et de ramasser le maximum de bonus avant d'entrer dans le vif du sujet !
La suite est plus conventionnelle mais ce sont vos ennemis et vos armes qui font la difference : Les ennemis mécaniques se trémoussent et vous nargue lorsqu'ils sont hors de portée, vous pouvez créer "la plus petite explosion atomique du monde" ou encore lacher un leurre gonflable pour tromper les adversaires ! La principale nouveauté vient du mode "Sniper" : à tout moment vous pouvez zoomer sur un ennemi et viser une partie précise de son corps. Ce système est utilisé à de nombreuses reprises pour tirer sur des monstres cachés dérrière un obstacle ou pour toucher une cible très lointaine. Il permet aussi d'utiliser des armes spéciales. Il renforce le coté stratégique de MDK.
La réalisation technique est malheureusement un peu limite : la 3D saccade par moment (en cas de surcharge), décors peu détaillés, musique quelconque... L'univers possède tout de même un style personnel original. La durée de vie semble conséquente et les surprises nombreuses grâce à de nombreux Niveaux Bonus. MDK à suffisament d'humour et offre des nouveautés appréciables pour satisfaire tous les amateurs du genre. Les autres peuvent passer leur chemin.
Style Doom-like 3D
Infos USA - N.C.
Les Doom-like sont des jeux entièrement réalisés en 3D dans lesquels vous contrôlez un personnage en vue subjective ou vu de dos. Il s'agit d'explorer chaque Niveau pour découvrir la sortie en actionant des leviers, en récupérant des clés ou en prenant des téléporteurs. De très nombreux ennemis sont bien sûr de la fête et il faut amasser beaucoup d'armes et de munitions pour les vaincre.
Dans la série des Doom-like sur PSX, MDK prend le titre de Jeu le plus loufoque et le plus inventif. Déjà connu pour sa création délirante "Earthworm Jim" sur les 16 Bits, la société Shiny exporte son univers dans le monde glauque des Dooms. Dès l'intro du jeu on est dans l'ambiance : vous êtes largué d'un vaisseau spatial et tombez en chute libre vers une planète. Votre but est d'éviter un rayon laser et des missiles à tête chercheuse et de ramasser le maximum de bonus avant d'entrer dans le vif du sujet !
La suite est plus conventionnelle mais ce sont vos ennemis et vos armes qui font la difference : Les ennemis mécaniques se trémoussent et vous nargue lorsqu'ils sont hors de portée, vous pouvez créer "la plus petite explosion atomique du monde" ou encore lacher un leurre gonflable pour tromper les adversaires ! La principale nouveauté vient du mode "Sniper" : à tout moment vous pouvez zoomer sur un ennemi et viser une partie précise de son corps. Ce système est utilisé à de nombreuses reprises pour tirer sur des monstres cachés dérrière un obstacle ou pour toucher une cible très lointaine. Il permet aussi d'utiliser des armes spéciales. Il renforce le coté stratégique de MDK.
La réalisation technique est malheureusement un peu limite : la 3D saccade par moment (en cas de surcharge), décors peu détaillés, musique quelconque... L'univers possède tout de même un style personnel original. La durée de vie semble conséquente et les surprises nombreuses grâce à de nombreux Niveaux Bonus. MDK à suffisament d'humour et offre des nouveautés appréciables pour satisfaire tous les amateurs du genre. Les autres peuvent passer leur chemin.
lundi 16 février 1998
ALUNDRA
Fun 6/10
Technique 5/10
Style Action RPG - 2D / Vue de dessus
Infos USA - N.C.
Le Action RPG : Un genre très présent sur les 16 Bits, en particulier sur la SNes (avec Zelda), qui n'avait pas encore connu son titre phare sur la PSX, mis à part des tentatives comme Legacy of Kain assez moyennes. Les japonais sont bien evidemment les maîtres de ce type de jeux dans lesquels vous dirigez généralement un personnage dans un décor entièrement dessiné (pas de 3D) en vue de dessus, dans un univers héroïc-fantasy.
Le héros est définit par des caratéristiques telles que la Force, les Points de vie et d'expérience, ou encore la Magie. Il doit résoudre des énigmes à base de mécanismes et de téléporteurs et affronter de nombreux ennemis en temps réel. Ce principe à base de missions simple (chercher tel objet, parler à tel personnage, vaincre tel boss...) amène le joueur à explorer à fond le pays et à faire évoluer son héros avec de nouveaux équipements, sorts magiques, etc...
Dans Alundra, vous incarnez un héros qui à la faculté de pénétrer les rêves (ou les cauchemars) d'autres personnes. Ce point de départ, renforcé par le traditionnel scénario manichéen (les forces du bien combattent les forces du mal), nous plonge dans un univers médiéval-fantastique très inspiré par des jeux comme Zelda sur SNES. Le style graphique d'Alundra se rapproche aussi des productions japonaises (persos avec grosses têtes et couleurs pastels !),de même que les musiques typiquement nipponnes. Les bruitages et petites animations viennent égayer le paysage, dans un genre légèrement "enfantin".
Le but est de discuter avec tous les personnages rencontrés afin de découvrir les lieux à explorer et d'utiliser toutes les possibilités offertes pour progresser (leviers, clés, téléporteurs, objets aux bons endroits, enigmes à résoudre). Alundra est donc un jeu "prise de tête" qui mettra votre esprit de déduction à rude épreuve, surtout pour découvrir les passages qui mènent à la suite de l'aventure. Comme le héros peut accéder aux cauchemars des habitants, cela créer une nouvelle dimension dans le jeu puisque bien souvent vous devrez vaincre chaque boss rencontré là-bas. Il n'y a qu'une intro cinématique (genre dessin animé comme dans Wild Arms) et les effets spéciaux sont très peu nombreux : pas de débauche de lumières et d'explosions donc. Ce jeu possède tout de même un certain charme et les amateurs du genre seront comblés.
Alundra n'est pas du niveau des RPG comme FF7 car il n'a pas le coté "gestion" d'une équipe ni la profondeur de son intrigue. Il s'appuit uniquement sur l'action pure et s'adresse malgré tout aux joueurs expérimentés car ses énigmes deviennent redoutables au fur et à mesure de l'évolution du scénario. Très prenant au début, il devient malheureusement un peu répétitif. C'est tout de même le premier véritable Action RPG réussit techniquement et on s'accroche pour avancer !
Technique 5/10
Style Action RPG - 2D / Vue de dessus
Infos USA - N.C.
Le Action RPG : Un genre très présent sur les 16 Bits, en particulier sur la SNes (avec Zelda), qui n'avait pas encore connu son titre phare sur la PSX, mis à part des tentatives comme Legacy of Kain assez moyennes. Les japonais sont bien evidemment les maîtres de ce type de jeux dans lesquels vous dirigez généralement un personnage dans un décor entièrement dessiné (pas de 3D) en vue de dessus, dans un univers héroïc-fantasy.
Le héros est définit par des caratéristiques telles que la Force, les Points de vie et d'expérience, ou encore la Magie. Il doit résoudre des énigmes à base de mécanismes et de téléporteurs et affronter de nombreux ennemis en temps réel. Ce principe à base de missions simple (chercher tel objet, parler à tel personnage, vaincre tel boss...) amène le joueur à explorer à fond le pays et à faire évoluer son héros avec de nouveaux équipements, sorts magiques, etc...
Dans Alundra, vous incarnez un héros qui à la faculté de pénétrer les rêves (ou les cauchemars) d'autres personnes. Ce point de départ, renforcé par le traditionnel scénario manichéen (les forces du bien combattent les forces du mal), nous plonge dans un univers médiéval-fantastique très inspiré par des jeux comme Zelda sur SNES. Le style graphique d'Alundra se rapproche aussi des productions japonaises (persos avec grosses têtes et couleurs pastels !),de même que les musiques typiquement nipponnes. Les bruitages et petites animations viennent égayer le paysage, dans un genre légèrement "enfantin".
Le but est de discuter avec tous les personnages rencontrés afin de découvrir les lieux à explorer et d'utiliser toutes les possibilités offertes pour progresser (leviers, clés, téléporteurs, objets aux bons endroits, enigmes à résoudre). Alundra est donc un jeu "prise de tête" qui mettra votre esprit de déduction à rude épreuve, surtout pour découvrir les passages qui mènent à la suite de l'aventure. Comme le héros peut accéder aux cauchemars des habitants, cela créer une nouvelle dimension dans le jeu puisque bien souvent vous devrez vaincre chaque boss rencontré là-bas. Il n'y a qu'une intro cinématique (genre dessin animé comme dans Wild Arms) et les effets spéciaux sont très peu nombreux : pas de débauche de lumières et d'explosions donc. Ce jeu possède tout de même un certain charme et les amateurs du genre seront comblés.
Alundra n'est pas du niveau des RPG comme FF7 car il n'a pas le coté "gestion" d'une équipe ni la profondeur de son intrigue. Il s'appuit uniquement sur l'action pure et s'adresse malgré tout aux joueurs expérimentés car ses énigmes deviennent redoutables au fur et à mesure de l'évolution du scénario. Très prenant au début, il devient malheureusement un peu répétitif. C'est tout de même le premier véritable Action RPG réussit techniquement et on s'accroche pour avancer !
Inscription à :
Articles (Atom)