(3D - Note : 8/10) by Psygnosis. 1 Player / Memory Card 1 Block / Analog Joystick & Controller Compatible. 2 Discs.
La PSX n'avait pas encore eut droit à un véritable "space opera" depuis sa création. On peut dire sans exagérer que c'est aujourd'hui chose faite grâce à l'arrivée de Colony Wars ! Pompant allègrement sur le scénario de Starwars (univers futuriste avec affrontement des "Rebels", alias la Ligue des Mondes Libres, contre "l'Empire", alias la planète Terre), Colony Wars étonne avant tout par sa réalisation technique.
Malgré sa haute résolution, la 3D est réellement superbe et fluide et les effets lumineux couplés aux fantastiques bruitages et musiques plongent vraiment le joueur dans l'action. Dès l'introduction on sent l'influence de Jeux comme Wing Commander sur PC. Les séquences cinématiques sont très bien faites mais très classiques. Vous êtes une nouvelle recrue de La Ligue et devez prendre les commandes de divers vaisseaux spatiaux pour combattre le terrible "Empire" de la Terre. Le menu principal en haute résolution donne le ton : très classieux avec ses arborescences multiples, on peut même apprendre l'histoire de cet univers avec de vrais commentaires (et pour chacune des 10 planètes qui composent chaque systèmes solaires !). Vos ordres de missions sont également parlés même si la traduction engendre quelques incompréhensions sans gravité (beaucoup de termes techniques alourdissent les explications de votre supérieur).
Les Missions restent assez banales pour ce genre de jeu (principalement détruire diverses cibles) mais la force de Colony Wars est ailleurs : là où Ace Combat 2 jouait sur la vitesse et la "réalité" de l'action, Colony Wars éblouit le joueur avec ses énormes vaisseaux spatiaux qui dérivent lentement dans l'espace bleuté sur une musique digne de John Williams et surtout impressionne avec ses effets spéciaux grandioses ! Chaque Tir, chaque explosion mérite le détour ! Je pense d'ailleurs qu'un nouveau pas vient d'être franchi dans la 3D sur PSX avec ce jeu ! Les engins sont très détaillés et "bougent" avec fluidité.
Le second atout de Colony Wars est son scénario en arborescence : chaque épisode est découpé en plusieurs missions et la réussite ou l'échec de ses Missions détermine la suite de l'aventure. Ainsi les évènements prendront une tournure différentes selon le degré de réussite du joueur, ce qui donne une impression de liberté totale. Il existe 5 systèmes solaires dans lequel on joue plusieurs épisodes, Colony Wars dispose donc d'une grande drée de vie. De plus on ne peut sauvegarder qu'entre les épisodes, ce qui oblige le joueur à enchainer plusieurs Missions victorieuses s'il veut vraiment progresser : en effet si vous échouez trop souvent la Guerre contre l'Empire sera perdue définitivement...
La maniement de Colony Wars est exemplaire : deux boutons pour la première Arme (tirer et changer d'arme) et deux boutons pour la seconde arme. La touche L1 pour accélerer et R1 pour ralentir et enfin L2 et R2 pour faire pivoter son vaisseau. Un Viseur apparait sur la cible au centre de l'écran, ce qui donne accès à l'état de protection de cette cible. La plupart du temps il faudra d'ailleurs détruire d'abord le bouclier d'un ennemi avec une arme précise avant de l'exploser avec une autre. Un radar en 3D permet de se repérer dans l'immensité cosmique, un code couleur distingue les bons des méchants.
Colony Wars est donc sans conteste le meilleur jeu dans son genre, Simulation de Combats Spatiaux, pour cette année 97. Le travail accomplit par Psygnosis est gigantesque (la base de données vous donne des renseignements sur l'histoire militaire et politique de chaque planète) et ravira les fans de Starwars. Le Niveau est assez élevé et les Missions deviennent rapidement complexes, ce qui garanti une durée de vie acceptable. Les voix françaises sont un peu bizarre, surtout celle de votre supérieur, mais donne une ambiance très "militaire" ;).
A jouer avec une Manette Analogique sur un écran 80 cm avec Son Dolby pour une immersion complète !!!
Films, Livres, Jeux, Musiques, Synopsis, Playlists, Chroniques, Prince... Mes critiques, aides, analyses et autres billevesées.
mercredi 17 décembre 1997
lundi 15 décembre 1997
STREET FIGHTER EX PLUS ALPHA
(3D - Note : 5/10). infos non disponibles.
Capcom, éditeur de la (très) longue série des Street Fighter vient de franchir enfin la 3ème dimension ! Après un nombre incalculable de Street Fighter en 2D voici la dernière version tout en 3D du plus célèbre des Jeux de Baston. N'étant pas un fan du genre, il m'a été très difficile de m'adapter au style et à l'ergonomie du jeu : toutes les "combos" sont réalisée avec des arcs de cercle avec le pad, voir des tours complets, enchainés avec des combinaisons de boutons ! SFE+A est donc réservé aux inconditionnels du genre, ceux qui maitrise parfaitement ces techniques de combat, d'autant plus que la 3D n'est pas mieux réalisée que Tekken 2, un jeu qui à pourtant aujourd'hui 2 ans d'âge !
La réalisation technique est en effet le point faible de ce Street Fighter : la 3D est très "carrée", plutôt lente (dans la version européenne) et les bruitages et musiques sont quelconques. Les effets spéciaux sont nombreux (surtout si vous achevez votre adversaire avec une combo) mais ressemble trop aux autres jeux du genre. Les traditionnels modes Versus, Time Attack, Survival, etc... sont bien évidemment présents ainsi qu'une configuration très complète. Les persos cachés sont assez nombreux (vous les récupérez en finissant les 10 niveaux avec chaque persos) mais les séquences de fin sont plutôt ridicules comparée aux cinématiques d'un Soulblade ou d'un Tekken 2.
SFE+A est donc un jeu de Baston à réservé aux pros et aux mordus, ceux qui ont connus les versions 2D et qui les ont appréciées. Il ne propose aucunes innovations marquantes, que ce soit dans la réalisation ou dans les options proposées. Peut-être dans un futur Street Fighter Ex Plus 2 Beta Mega Top !!
Capcom, éditeur de la (très) longue série des Street Fighter vient de franchir enfin la 3ème dimension ! Après un nombre incalculable de Street Fighter en 2D voici la dernière version tout en 3D du plus célèbre des Jeux de Baston. N'étant pas un fan du genre, il m'a été très difficile de m'adapter au style et à l'ergonomie du jeu : toutes les "combos" sont réalisée avec des arcs de cercle avec le pad, voir des tours complets, enchainés avec des combinaisons de boutons ! SFE+A est donc réservé aux inconditionnels du genre, ceux qui maitrise parfaitement ces techniques de combat, d'autant plus que la 3D n'est pas mieux réalisée que Tekken 2, un jeu qui à pourtant aujourd'hui 2 ans d'âge !
La réalisation technique est en effet le point faible de ce Street Fighter : la 3D est très "carrée", plutôt lente (dans la version européenne) et les bruitages et musiques sont quelconques. Les effets spéciaux sont nombreux (surtout si vous achevez votre adversaire avec une combo) mais ressemble trop aux autres jeux du genre. Les traditionnels modes Versus, Time Attack, Survival, etc... sont bien évidemment présents ainsi qu'une configuration très complète. Les persos cachés sont assez nombreux (vous les récupérez en finissant les 10 niveaux avec chaque persos) mais les séquences de fin sont plutôt ridicules comparée aux cinématiques d'un Soulblade ou d'un Tekken 2.
SFE+A est donc un jeu de Baston à réservé aux pros et aux mordus, ceux qui ont connus les versions 2D et qui les ont appréciées. Il ne propose aucunes innovations marquantes, que ce soit dans la réalisation ou dans les options proposées. Peut-être dans un futur Street Fighter Ex Plus 2 Beta Mega Top !!
mardi 9 décembre 1997
TOMB RAIDER II
(3D - Note : 7/10) by Core/Eidos. 1 Player / Memory Card 1 Block.
Le retour de Lara ! Avec tout le batage médiatique accompagnant désormais l'aventurière de Core Design, il est certain que cette suite sera un plus gros succès que le premier épisode. Pourtant rien n'a changé depuis 1 an, même si l'héroïne peut à présent conduire différent véhicules (bateau, "scooter" des neiges, etc...) et possède de nouvelles armes (harpon, etc...) ainsi que des nouvelles tenues. Mademoiselle Croft peut aussi à présent utiliser des Torches pour éclairer les zones d'ombre (très bonne gestion des lumières). Les décors sont tout de même plus variés (extérieurs à venise par exemple). Les ennemis sont aussi un peu plus nombreux et on rencontre plus d'humains.
Le principe "de base" du jeu n'a pas bougé : diriger l'aventurière Lara Croft à la recherche d'une Dague mystérieuse et vaincre un Mafiosi Italien. Les menus sont toujours les mêmes avec la possibilité de gérer l'Audio et diverses autres options ainsi que la visite de la villa de Lara, véritable camp d'entrainement qui permetra aux débutants de découvrir toutes les facultés du Personnage. Ses mouvements ont été amélioré mais l'ensemble de la 3D du jeu n'a pas subie de modifications marquantes. La nouveauté de taille concerne les sauvegardes : elles sont accessibles à tout moment et facilite beaucoup la progression. De ce fait, Tomb Raider II est plus facile que le premier épisode, mais le niveau général du jeu à été revu à la hausse (dès le second niveau il faut enchainer rapidement une suite de mouvements pour ne pas être broyé par les mécanismes). Le jeu alterne donc recherche d'objets, déclenchement de mécanismes et exploration avec action pure et tir, de façon très équilibrée. Les séquences intermédiaires en images de synthèses sont d'une qualité égale à Tomb Raider I, c'est-à-dire "acceptables" mais très en deça de jeux comme "Soul Blade" ou "Final Fantasy VII". On constate plusieurs saccades et les mouvements des personnages ne sont pas "naturels". La musique est presque identique au premier épisode, mais il faut dire qu'elle était quasi-parfaite et correspond toujours parfaitement au style du Jeu. Souvent on entend seulement les bruitages (eau, oiseaux, etc...) puis une musique d'ambiance se fait entendre alors qu'un ennemi surgit !
Comme l'effet de surprise ne fonctionne plus, la note de Tomb Raider II est moins élevée que celle du N°1 mais ce jeu reste une valeur sûre sur Playstation grâce au savoir-faire des programmeurs et designers de Core. Il est assez facile de finir un Niveau mais on peut explorer à fond chaque nouvel endroit pour en découvrir tous les secrets (sous forme de statuettes). La durée de chaque Niveau est donc très variable (entre 30 mns et plus d'1h30). Les connaisseurs peuvent se jeter sur Tomb Raider II sans retenue (la durée de vie semble conséquente) et les néophytes devront sans doute tester une démo afin d'avoir une idée du style de jeu. Les premiers Niveaux ne sont d'ailleurs pas représentatifs de l'ensemble du Jeu donc il faudra progresser un peu avant de se faire une idée définitive. En tout cas il sera difficile de faire encore mieux dans le genre !
Le retour de Lara ! Avec tout le batage médiatique accompagnant désormais l'aventurière de Core Design, il est certain que cette suite sera un plus gros succès que le premier épisode. Pourtant rien n'a changé depuis 1 an, même si l'héroïne peut à présent conduire différent véhicules (bateau, "scooter" des neiges, etc...) et possède de nouvelles armes (harpon, etc...) ainsi que des nouvelles tenues. Mademoiselle Croft peut aussi à présent utiliser des Torches pour éclairer les zones d'ombre (très bonne gestion des lumières). Les décors sont tout de même plus variés (extérieurs à venise par exemple). Les ennemis sont aussi un peu plus nombreux et on rencontre plus d'humains.
Le principe "de base" du jeu n'a pas bougé : diriger l'aventurière Lara Croft à la recherche d'une Dague mystérieuse et vaincre un Mafiosi Italien. Les menus sont toujours les mêmes avec la possibilité de gérer l'Audio et diverses autres options ainsi que la visite de la villa de Lara, véritable camp d'entrainement qui permetra aux débutants de découvrir toutes les facultés du Personnage. Ses mouvements ont été amélioré mais l'ensemble de la 3D du jeu n'a pas subie de modifications marquantes. La nouveauté de taille concerne les sauvegardes : elles sont accessibles à tout moment et facilite beaucoup la progression. De ce fait, Tomb Raider II est plus facile que le premier épisode, mais le niveau général du jeu à été revu à la hausse (dès le second niveau il faut enchainer rapidement une suite de mouvements pour ne pas être broyé par les mécanismes). Le jeu alterne donc recherche d'objets, déclenchement de mécanismes et exploration avec action pure et tir, de façon très équilibrée. Les séquences intermédiaires en images de synthèses sont d'une qualité égale à Tomb Raider I, c'est-à-dire "acceptables" mais très en deça de jeux comme "Soul Blade" ou "Final Fantasy VII". On constate plusieurs saccades et les mouvements des personnages ne sont pas "naturels". La musique est presque identique au premier épisode, mais il faut dire qu'elle était quasi-parfaite et correspond toujours parfaitement au style du Jeu. Souvent on entend seulement les bruitages (eau, oiseaux, etc...) puis une musique d'ambiance se fait entendre alors qu'un ennemi surgit !
Comme l'effet de surprise ne fonctionne plus, la note de Tomb Raider II est moins élevée que celle du N°1 mais ce jeu reste une valeur sûre sur Playstation grâce au savoir-faire des programmeurs et designers de Core. Il est assez facile de finir un Niveau mais on peut explorer à fond chaque nouvel endroit pour en découvrir tous les secrets (sous forme de statuettes). La durée de chaque Niveau est donc très variable (entre 30 mns et plus d'1h30). Les connaisseurs peuvent se jeter sur Tomb Raider II sans retenue (la durée de vie semble conséquente) et les néophytes devront sans doute tester une démo afin d'avoir une idée du style de jeu. Les premiers Niveaux ne sont d'ailleurs pas représentatifs de l'ensemble du Jeu donc il faudra progresser un peu avant de se faire une idée définitive. En tout cas il sera difficile de faire encore mieux dans le genre !
mardi 2 décembre 1997
DISCWORLD II - MORTALITY BYTES
(2D - Note : 5/10). infos non disponibles.
Dans la série des jeux d'aventure 2D, la PlayStation ne possède qu'une poignée de bons titres (Les Chevaliers de Baphomet, Discworld). Discworld 2 possède un avantage qui le distingue des autres : il est tiré de l'oeuvre litteraire de Terry Pratchett, un anglais à l'humour très proche des Monty Python. Toutes les situations classiques du genre sont donc traitées au second degré et les grands poncifs sont joyeusement malmenés (le traditionnel inventaire est remplacé par un coffre à pattes !).
Vous incarnez "Rincevent", Sorcier de seconde zone vivant dans l'univers du Disque-Monde. Dans cette dimension particulière, la terre est plate et portée par une Tortue géante. Le scénario délirant commence dans la ville principale, Ankh-Morport, alors qu'une terrible menace s'annonce : la Mort ele-même ne fait plus son travail ! Les morts-vivant commencent à pululer dans la cité ! Rincevent part donc à sa recherche...
Le point faible de Discworld 2 vient de sa réalisation technique : l'interface est assez mal concue et les déplacements sont assez lents. La PlayStation est moins douée pour l'animation 2D que pour la 3D ! Tous les dialogues sont parlés. Heureusement la version anglaise propose un atout de taille : Eric Idle, ex-Monty Python, prète sa voix à Rincevent. Les remarques caustiques ne manquent pas et toutes les situations du jeu sont prétexte à commentaires. Bien sûr une excellente maitrise de l'anglais est indispensable pour comprendre toutes les finesses et les références.
Le scénario est extrêmement tordu et il faut généralement savoir combiner et utiliser les objets ramassés aux bons endroits. Les situations sont poilantes et on rencontre des personnages haut en couleur. Dans la lignée des ancêtres comme Leisure Suit Larry ou Space Quest sur Ordinateur, Discworld 2 fera passé un très bon moment aux inconditionnels du genre, les autres seront bloqués devant la réalisation poussive et le scénario vraiment trop loufoque !
Dans la série des jeux d'aventure 2D, la PlayStation ne possède qu'une poignée de bons titres (Les Chevaliers de Baphomet, Discworld). Discworld 2 possède un avantage qui le distingue des autres : il est tiré de l'oeuvre litteraire de Terry Pratchett, un anglais à l'humour très proche des Monty Python. Toutes les situations classiques du genre sont donc traitées au second degré et les grands poncifs sont joyeusement malmenés (le traditionnel inventaire est remplacé par un coffre à pattes !).
Vous incarnez "Rincevent", Sorcier de seconde zone vivant dans l'univers du Disque-Monde. Dans cette dimension particulière, la terre est plate et portée par une Tortue géante. Le scénario délirant commence dans la ville principale, Ankh-Morport, alors qu'une terrible menace s'annonce : la Mort ele-même ne fait plus son travail ! Les morts-vivant commencent à pululer dans la cité ! Rincevent part donc à sa recherche...
Le point faible de Discworld 2 vient de sa réalisation technique : l'interface est assez mal concue et les déplacements sont assez lents. La PlayStation est moins douée pour l'animation 2D que pour la 3D ! Tous les dialogues sont parlés. Heureusement la version anglaise propose un atout de taille : Eric Idle, ex-Monty Python, prète sa voix à Rincevent. Les remarques caustiques ne manquent pas et toutes les situations du jeu sont prétexte à commentaires. Bien sûr une excellente maitrise de l'anglais est indispensable pour comprendre toutes les finesses et les références.
Le scénario est extrêmement tordu et il faut généralement savoir combiner et utiliser les objets ramassés aux bons endroits. Les situations sont poilantes et on rencontre des personnages haut en couleur. Dans la lignée des ancêtres comme Leisure Suit Larry ou Space Quest sur Ordinateur, Discworld 2 fera passé un très bon moment aux inconditionnels du genre, les autres seront bloqués devant la réalisation poussive et le scénario vraiment trop loufoque !
LEGACY OF KAIN -BLOOD OMEN-
(2D - Note : 6) by Crystal Dynamics. 1 Player / Memory Card 1 Block.
Comme le dit la pochette, "oubliez la traditionnelle princesse à sauver" ! Dans ce jeu vu "de dessus" à la Zelda, fini les gentilles histoires à dormir debout ! Le jeu commence alors que vous êtes encore un mortel, Kain, et que vous quittez une auberge. Dehors, des maraudeurs vous attaquent et vous tue. Déjà terminé ? non bien sûr ! Un nécromancien passe alors un pacte avec vous, il vous redonne vie pour vous permettre de vous venger. Malheureusement, vous devenez un Vampire tourmenté qui se nourrit de sang. Jamais un jeu console n'a eu un thème et un traitement aussi "adulte" : Kain vous conseille et commente tous les sorts et les objets que vous rammassez au cours de votre périple. Par exemple, lorsque vous tombez sur une crypte dans laquelle sont attachés des prisonniers, Kain est enchanté de trouver tout ce sang frais à sa disposition dans ce garde-manger ! De même lorsque vous récupérez un sort particulièrement meurtrier, Kain vous raconte avec moults détails ses effets sur le corps humain !
Le jeu reste assez linéaire et un peu trop orienté arcade mais l'ambiance et l'histoire très originale vous tienne en haleine de bout en bout. Les graphismes sont agréables, avec un look assez macabre (par exemple, vous tomberez sur une ville où sont entassés des pilles de cadavres un peu partout). Les scènes cinématiques sont nombreuses et bien faites. La musique et les bruitages sont très réussis et font beaucoup pour l'ambiance générale du jeu, les commentaires de Kain vous accompagnent naturellement et les personnages rencontrés sont assez bien doublé en français. Petit reproche par contre pour les effets des sorts, pas assez spectaculaire à mon gout (mais rassurez-vous, les corps explosent !). On peut aussi se transformer en 4 autres créatures, ce qui complique encore certains passages difficiles. A noter qu'un zoom arrière est disponible en temps réel et permet de voir les ennemis en approche.
Le seul véritable problème de Legacy of Kain tient dans ses trop nombreux chargements : dès qu'on pénètre dans une maison (et il y en a beaucoup dans les villes !), on a droit à 5 ou 6 secondes de "Loading", idem quand on quitte une zone. Le rythme est donc haché, surtout qu'à chaque fois que vous faites appel à l'inventaire le chargement recommence ! Legacy of Kain reste tout de même un des rare jeu réussit d'Aventure/Action style Zelda (avec plus d'action et beaucoup moins de recherche) sur Playstation. Les amateurs apprécieront !
Jeu Fini : Environ 20h de Jeu m'ont été nécessaire pour terminer Legacy mais en trouvant seulement 40% des salles et bonus cachés. J'ai réellement été bloqué une fois lorsque je suis entré directement dans le chateau de Vorador sans avoir le Sort de Contrôle de l'Esprit. L'Aventure était assez facile et l'Histoire vraiment originale (même un peu confuse...) mais on se sent peu impliqué au final et les temps de chargement sont vraiment chiants !
Comme le dit la pochette, "oubliez la traditionnelle princesse à sauver" ! Dans ce jeu vu "de dessus" à la Zelda, fini les gentilles histoires à dormir debout ! Le jeu commence alors que vous êtes encore un mortel, Kain, et que vous quittez une auberge. Dehors, des maraudeurs vous attaquent et vous tue. Déjà terminé ? non bien sûr ! Un nécromancien passe alors un pacte avec vous, il vous redonne vie pour vous permettre de vous venger. Malheureusement, vous devenez un Vampire tourmenté qui se nourrit de sang. Jamais un jeu console n'a eu un thème et un traitement aussi "adulte" : Kain vous conseille et commente tous les sorts et les objets que vous rammassez au cours de votre périple. Par exemple, lorsque vous tombez sur une crypte dans laquelle sont attachés des prisonniers, Kain est enchanté de trouver tout ce sang frais à sa disposition dans ce garde-manger ! De même lorsque vous récupérez un sort particulièrement meurtrier, Kain vous raconte avec moults détails ses effets sur le corps humain !
Le jeu reste assez linéaire et un peu trop orienté arcade mais l'ambiance et l'histoire très originale vous tienne en haleine de bout en bout. Les graphismes sont agréables, avec un look assez macabre (par exemple, vous tomberez sur une ville où sont entassés des pilles de cadavres un peu partout). Les scènes cinématiques sont nombreuses et bien faites. La musique et les bruitages sont très réussis et font beaucoup pour l'ambiance générale du jeu, les commentaires de Kain vous accompagnent naturellement et les personnages rencontrés sont assez bien doublé en français. Petit reproche par contre pour les effets des sorts, pas assez spectaculaire à mon gout (mais rassurez-vous, les corps explosent !). On peut aussi se transformer en 4 autres créatures, ce qui complique encore certains passages difficiles. A noter qu'un zoom arrière est disponible en temps réel et permet de voir les ennemis en approche.
Le seul véritable problème de Legacy of Kain tient dans ses trop nombreux chargements : dès qu'on pénètre dans une maison (et il y en a beaucoup dans les villes !), on a droit à 5 ou 6 secondes de "Loading", idem quand on quitte une zone. Le rythme est donc haché, surtout qu'à chaque fois que vous faites appel à l'inventaire le chargement recommence ! Legacy of Kain reste tout de même un des rare jeu réussit d'Aventure/Action style Zelda (avec plus d'action et beaucoup moins de recherche) sur Playstation. Les amateurs apprécieront !
Jeu Fini : Environ 20h de Jeu m'ont été nécessaire pour terminer Legacy mais en trouvant seulement 40% des salles et bonus cachés. J'ai réellement été bloqué une fois lorsque je suis entré directement dans le chateau de Vorador sans avoir le Sort de Contrôle de l'Esprit. L'Aventure était assez facile et l'Histoire vraiment originale (même un peu confuse...) mais on se sent peu impliqué au final et les temps de chargement sont vraiment chiants !
jeudi 27 novembre 1997
EÏNHANDER
(3D - Note : 7/10 - VERSION JAP) by Squaresoft. 1 Player / Memory Card 1 Block.
Squaresoft, les maîtres du RPG, se lance dans la course des Shoot'em up sur PSX. Après un excellentissime Raystorm de Taito, la barre avait été placée très haut dans ce genre plutôt délaissé par les éditeurs ces temps-ci. La "patte" de Squaresoft se reconnait bien évidemment dès l'intro (avec des voix en anglais et un sous-titrage en japonais). Malgrè une qualité un peu moins bonne que d'habitude (beaucoup de "trames"), les images de synthèses donnent le ton : du brut de brut dans un futur à la Blade Runner.
Le jeu vous laisse les traditionnelles options (menus en Anglais) vous permettant de régler le son, l'écran, la difficulté, etc... Vous choisissez ensuite entre 3 Vaisseaux (armement de base différent) et c'est parti pour le Shoot ! L'originalité de Eïnhander réside dans le système de gestion des armes puisque c'est en détruisant certaines parties des vaisseaux ennemis que vous récupèrerez vos bonus (canon, missiles, etc...). Chaque Arme possède deux positions différentes (haute et basse) qui modifie l'angle ou le type de tir. Ainsi suivant les décors et les ennemis rencontrés, il faudra choisir tel ou tel type d'Arme et sa position. Comme dans Final Fantasy 7, les temps de chargement sont inexistants et on reste plongé dans l'ambiance à 100% (il n'y a pas de "Niveau", les transitions se font "en douceur" avec un tableau récapitulatif après chaque Big Boss).
La réalisation technique est bien sûr le point fort de ce Jeu de tir. Entièrement en 3D, les ennemis sont très impressionnants bien qu'il me semble d'une finesse inférieure aux boss de Raystorm. Les effets spéciaux sont tous présents : lumières, explosions, flash, fumée et tutti quanti ! La musique et les bruitages créent une dimension supplémentaire (orchestration grandiose !) et supportent parfaitement l'action. Les décors sont par contre assez communs (Ville cyberpunk, Train, intérieur d'une usine).
Les Vues changent constament et on a droit pour la première fois à une vue de 3/4 (un peu comme celle de l'antique Zaxxon) qui peut poser des problèmes de repérages lors des premières parties. La plupart du temps on a droit à une vue classique de coté avec un scrolling horizontal. Chaque endroit visité contient en général un Boss de milieu de Niveau et un de fin. Ces Boss possèdent les Attaques les plus originales que j'ai vu dans un Shoot'em Up (je n'en suis qu'au "Niveau" 3) : une sorte de "Moto" qui se cabre, un Robot qui lance un Yoyo, etc... Encore le savoir-faire de Squaresoft ! La difficulté est bien réglée puisqu'en mode "Normal" on parvient à progresser lentement (il y a 10 Crédits dispo et 3 Vies par Crédit).
Comme pour Raystorm, le gros problème de Eïnhander risque d'être sa durée de Vie plutôt courte, quoiqu'il semble que Squaresoft est inclus comme à son habitude des options cachées. Réservé aux amateurs mais éclate totale garantie !!!
Jeu fini : Il faudra compter 2 heures de jeu non-stop en mode "Easy" pour arriver à la fin de Eïnhander, avec les 10 "Continue". Les Niveaux s'améliorent grahiquement au fur et à mesure de la progression et les derniers Boss sont vraiment grandiose. De multiples rebondissements vous attendent lors des dernières séquences et plusieurs fins sont possibles suivant les dégats que vous occasionnerez aux Boss. Squaresoft entre en maitre dans la catégorie Shoot'em up !
Squaresoft, les maîtres du RPG, se lance dans la course des Shoot'em up sur PSX. Après un excellentissime Raystorm de Taito, la barre avait été placée très haut dans ce genre plutôt délaissé par les éditeurs ces temps-ci. La "patte" de Squaresoft se reconnait bien évidemment dès l'intro (avec des voix en anglais et un sous-titrage en japonais). Malgrè une qualité un peu moins bonne que d'habitude (beaucoup de "trames"), les images de synthèses donnent le ton : du brut de brut dans un futur à la Blade Runner.
Le jeu vous laisse les traditionnelles options (menus en Anglais) vous permettant de régler le son, l'écran, la difficulté, etc... Vous choisissez ensuite entre 3 Vaisseaux (armement de base différent) et c'est parti pour le Shoot ! L'originalité de Eïnhander réside dans le système de gestion des armes puisque c'est en détruisant certaines parties des vaisseaux ennemis que vous récupèrerez vos bonus (canon, missiles, etc...). Chaque Arme possède deux positions différentes (haute et basse) qui modifie l'angle ou le type de tir. Ainsi suivant les décors et les ennemis rencontrés, il faudra choisir tel ou tel type d'Arme et sa position. Comme dans Final Fantasy 7, les temps de chargement sont inexistants et on reste plongé dans l'ambiance à 100% (il n'y a pas de "Niveau", les transitions se font "en douceur" avec un tableau récapitulatif après chaque Big Boss).
La réalisation technique est bien sûr le point fort de ce Jeu de tir. Entièrement en 3D, les ennemis sont très impressionnants bien qu'il me semble d'une finesse inférieure aux boss de Raystorm. Les effets spéciaux sont tous présents : lumières, explosions, flash, fumée et tutti quanti ! La musique et les bruitages créent une dimension supplémentaire (orchestration grandiose !) et supportent parfaitement l'action. Les décors sont par contre assez communs (Ville cyberpunk, Train, intérieur d'une usine).
Les Vues changent constament et on a droit pour la première fois à une vue de 3/4 (un peu comme celle de l'antique Zaxxon) qui peut poser des problèmes de repérages lors des premières parties. La plupart du temps on a droit à une vue classique de coté avec un scrolling horizontal. Chaque endroit visité contient en général un Boss de milieu de Niveau et un de fin. Ces Boss possèdent les Attaques les plus originales que j'ai vu dans un Shoot'em Up (je n'en suis qu'au "Niveau" 3) : une sorte de "Moto" qui se cabre, un Robot qui lance un Yoyo, etc... Encore le savoir-faire de Squaresoft ! La difficulté est bien réglée puisqu'en mode "Normal" on parvient à progresser lentement (il y a 10 Crédits dispo et 3 Vies par Crédit).
Comme pour Raystorm, le gros problème de Eïnhander risque d'être sa durée de Vie plutôt courte, quoiqu'il semble que Squaresoft est inclus comme à son habitude des options cachées. Réservé aux amateurs mais éclate totale garantie !!!
Jeu fini : Il faudra compter 2 heures de jeu non-stop en mode "Easy" pour arriver à la fin de Eïnhander, avec les 10 "Continue". Les Niveaux s'améliorent grahiquement au fur et à mesure de la progression et les derniers Boss sont vraiment grandiose. De multiples rebondissements vous attendent lors des dernières séquences et plusieurs fins sont possibles suivant les dégats que vous occasionnerez aux Boss. Squaresoft entre en maitre dans la catégorie Shoot'em up !
mardi 25 novembre 1997
CRASH BANDICOOT II - VORTEX STRIKES BACK
(3D - Note : 8/10). infos non disponibles.
Alors que je n'avais pas accroché sur le premier épisode de Crash Bandicoot fin 96 (jugé trop difficile !), je me suis laissé tenté par sa suite. Heureuse décision !!! Bien qu'il ne propose pas de réelles innovations, Crash 2 possède toujours le fun et le gameplay a été "amélioré". Ce Jeu de plate-forme en 3D conserve de plus sa réalisation très soignée exemplaire à l'humour bon enfant.
Crash, le diable de tasmanie, avait vaincu Vortex mais celui-ci revient comme dans toute bonne série B !
Cette fois-ci le méchant capture la fiancée du Héros et va l'obliger à parcourir tous les Niveaux pour ramasser des cristaux et des Diamants, casser des caisses pour récupérer des pommes; découvrir des passages secrets et affronter les sbires de Vortex. A présent les sauvegardes peuvent se faire entre chaque Niveau et l'obtention des Diamants cachés est plus aisée. Le Joueur qui fonce finira le jeu en peu de temps mais l'intérêt est ailleurs. Il faudra parcourir chaque Niveau plusieurs fois pour y déceler tous les secrets, stages bonus et gemmes colorés. Toutes les surprises du N°1 ont été améliorée et on pourra par exemple chevaucher un petit ours polaire, voler en Jet-Pack ou encore être poursuivi par un gigantesque Ours (le papa du petit ?) qui remplace la séquence de la grosse boule du premier opus.
Tous les détails graphiques et sonores qui fourmillent dans cette séquelle font que Crash Bandicoot 2 est le meilleur jeu de plate-forme de 97. Il s'adresse à la fois aux débutants et aux joueurs confirmés et possède ce coté déjanté qui plait !
Alors que je n'avais pas accroché sur le premier épisode de Crash Bandicoot fin 96 (jugé trop difficile !), je me suis laissé tenté par sa suite. Heureuse décision !!! Bien qu'il ne propose pas de réelles innovations, Crash 2 possède toujours le fun et le gameplay a été "amélioré". Ce Jeu de plate-forme en 3D conserve de plus sa réalisation très soignée exemplaire à l'humour bon enfant.
Crash, le diable de tasmanie, avait vaincu Vortex mais celui-ci revient comme dans toute bonne série B !
Cette fois-ci le méchant capture la fiancée du Héros et va l'obliger à parcourir tous les Niveaux pour ramasser des cristaux et des Diamants, casser des caisses pour récupérer des pommes; découvrir des passages secrets et affronter les sbires de Vortex. A présent les sauvegardes peuvent se faire entre chaque Niveau et l'obtention des Diamants cachés est plus aisée. Le Joueur qui fonce finira le jeu en peu de temps mais l'intérêt est ailleurs. Il faudra parcourir chaque Niveau plusieurs fois pour y déceler tous les secrets, stages bonus et gemmes colorés. Toutes les surprises du N°1 ont été améliorée et on pourra par exemple chevaucher un petit ours polaire, voler en Jet-Pack ou encore être poursuivi par un gigantesque Ours (le papa du petit ?) qui remplace la séquence de la grosse boule du premier opus.
Tous les détails graphiques et sonores qui fourmillent dans cette séquelle font que Crash Bandicoot 2 est le meilleur jeu de plate-forme de 97. Il s'adresse à la fois aux débutants et aux joueurs confirmés et possède ce coté déjanté qui plait !
mercredi 19 novembre 1997
PANDEMONIUM II
(3D - Note : 4/10). infos non disponibles.
Noël 97 aura été l'hiver des suites. Pandemonium avait été une agréable surprise pour moi l'année précédente et c'est avec impatience que j'attendais la nouvelle version. Hélas, cette suite est une véritable déception !
Le principe du jeu n'a pas bougé : diriger Fargus ou Nikki dans une vingtaine de Niveaux tout en 3D, affronter une cohorte de monstres, ramasser des pièces d'Or et des armes. Les 2 personnages principaux ont grandi mais leur aptitudes restent inchangées : Nikki a un double saut et Fargus un sceptre. Le plaisir de la découverte n'est donc plus là malgré quelques nouvelles possibilités comme se suspendre. Pire, les décors en 3D sont réellement les plus laids qu'on ait vu pour un jeu de plate-forme !
Couleurs mauves et vertes, basse résolution, saccade par moment, rien ne vient sauvé Pandemonium 2, excepté les séquences cinématiques. De plus les programmeurs n'ont toujours pas inclus un système de sauvegarde et on est obligé de noter les codes entre chaque Niveau. Ces derniers sont d'ailleurs immenses, et celui qui voudra trouver tous les passages secrets devra s'armer de patience. Les Boss qui apparaissent tous les 5 Niveaux sont très imposant et les façons pour les supprimer sont ingénueuses.
Pandemonium 2 me semble curieusement moins bon que le premier ! Même ceux qui aime vraiment ce style de jeu devront tester avant d'acheter !
Noël 97 aura été l'hiver des suites. Pandemonium avait été une agréable surprise pour moi l'année précédente et c'est avec impatience que j'attendais la nouvelle version. Hélas, cette suite est une véritable déception !
Le principe du jeu n'a pas bougé : diriger Fargus ou Nikki dans une vingtaine de Niveaux tout en 3D, affronter une cohorte de monstres, ramasser des pièces d'Or et des armes. Les 2 personnages principaux ont grandi mais leur aptitudes restent inchangées : Nikki a un double saut et Fargus un sceptre. Le plaisir de la découverte n'est donc plus là malgré quelques nouvelles possibilités comme se suspendre. Pire, les décors en 3D sont réellement les plus laids qu'on ait vu pour un jeu de plate-forme !
Couleurs mauves et vertes, basse résolution, saccade par moment, rien ne vient sauvé Pandemonium 2, excepté les séquences cinématiques. De plus les programmeurs n'ont toujours pas inclus un système de sauvegarde et on est obligé de noter les codes entre chaque Niveau. Ces derniers sont d'ailleurs immenses, et celui qui voudra trouver tous les passages secrets devra s'armer de patience. Les Boss qui apparaissent tous les 5 Niveaux sont très imposant et les façons pour les supprimer sont ingénueuses.
Pandemonium 2 me semble curieusement moins bon que le premier ! Même ceux qui aime vraiment ce style de jeu devront tester avant d'acheter !
samedi 15 novembre 1997
CASTLEVANIA -SYMPHONY OF THE NIGHT-
(2D - Note : 7/10 - Version USA) by Konami. 1 Player / Memory Card 1 Block.
La série des Castlevania existe depuis l'aube des temps sur les consoles et représente la crème de la crème des jeux de plateforme japonais. Son arrivée sur la PSX pour sa 10ème version (?) est une excellente idée malgrè une réalisation à la limite d'une 16 Bits. En effet le seul et unique reproche que l'on puisse faire à Konami pour cette version est sa grande pauvreté graphique. Quelques effets spéciaux lumineux de la PSX viennent un peu égayer ce tableau mais il est clair que si vous êtes un fan de "grosse" 3D ce jeu n'est pas pour vous.
Vous êtes Alucard, descendant de la famille du comte Dracula, et partez explorer le château de vos ancêtres afin de mettre un terme à son règne de terreur. Le début du jeu vous place dans la peau de Richter Belmont, à la fin de l'épisode précedent, et vous devez détruire Dracula. Dès la fin de cette courte séquence, vous incarnez Alucard, 4 ans plus tard, pénétrant dans le château maudit pour le détruire. Des personnages comme Maria, le Libraire ou même La Mort croiseront votre chemin.
Il est évident que Castlevania ne possède pas une réalisation extraordinaire. Pas de séquence en synthèse, pas de graphismes digne d'une 32 Bits. Son intérêt est ailleurs : Konami maitrise parfaitement la série et la jouabilité est réellement fantastique. Le mélange Arcade/Rôle est bien dosé puisque votre personnage est définit par quelques caractéristiques comme l'Attaque,la Défense, l'Intelligence, la Chance ou encore les traditionnels Points de Vie de Magie et d'Expérience. Chaque ennemi tué vous rapporte donc des Points d'Expérience qui vous permettent de devenir plus puissant. Des Équipements sont disséminés tout au long de votre long parcours pour améliorer votre Héros. La gestion de l'inventaire est parfaite : un bouton pour la main gauche, un autre pour la droite, un pour sauter et un pour faire un bond en arrière. On peut à tout moment faire apparaitre la carte des salles déjà visitées et il faudra arriver à plus de 200% de découverte pour voir tout le jeu !
Le jeu est immense ! Certaines salles contiennent des Point de Sauvegarde et d'autres des Téléporteurs pour traverser plus rapidement le château. Alucard pourra également se transformer en Loup, Brume ou chauve-souris au grè de son exploration pour atteindre de nouveaux niveaux et trouvera de très nombreux Objets (armes, armures, etc...) pour faciliter la progression. Il existe des Reliques qui vous donneront de nouveaux Pouvoirs et des Sorts qui vous permettrons d'exécuter des coups spéciaux. Bien sûr tout cela aura un coût en Magie ou en "Coeur", toujours présents depuis le premier Castlevania.
Contrairement aux Graphismes, les musiques sont très réussies. De magnifiques orchestrations soutiennent le jeu merveilleusement bien et changent fréquemment. Castlevania est donc un des meilleurs jeu de plateforme existant actuellement sur PSX : varié, long et prenant. A réserver cependant aux amateurs du genre à cause de sa réalisation technique un peu faible.
Jeu Fini : Castlevania peut être fini avec seulement 70% de découverte sur 200% (environ 10 heures de jeu pour 70%). Il faut donc s'acharner pour trouver les objets indispensables pour accéder à la "vraie" fin (et au second château "inversé"). Le second chateau double (voir triple) la durée de vie. Les effets de lumière et les boss deviennent un peu plus impressionnants au fur et à mesure de la progression. On découvre même des "familiers", sous la forme d'un Démon ou d'une fée, qui vous aident dans votre progression, particulièrement lors du second Chateau, et qui possèdent leur propre Points d'Expérience.
Voici la marche à suivre pour accéder au Chateau Inversé :
Tout d'abord il existe 2 reliques indispensables pour explorer entièrement le premier chateau : La transformation en Brume (Mist) et en Chauve-souris (Bat). "Mist" se trouve au bout de la zone du premier passage (gauche) de "l'horloge", accessible uniquement si vous avez le double saut. "Bat" se situe dans la zone de la librairie (où se trouve le marchand) en traversant une grille avec "mist".
Ensuite il faut trouver les 2 anneaux de Maria (Blue Ring et Red Ring). Le premier se situe dans la zone "Nightmare" accessible uniquement avec "Bat". L'entrée est située plusieurs salles à droite de "l'horloge", en haut d'une longue salle verticale. Pour le second anneau, il faudra tout d'abord détruire une sorte de ponton en bois dans la zone des grottes (il y a une potion de vie et une de magie sous ce ponton). A partir du ponton, allez à gauche jusqu'au bout et sautez encore à gauche pour atteindre la pièce cachée. Appuyez sur le gros mécanisme pour faire apparaitre un squelette qui lancera un tonneau et détruira ainsi le ponton de cette salle. Revenez au premier ponton et attirez le squelette pour qu'il lance son tonneau sur ce ponton. Vous accéderez de cette façon aux catacombes qui contiennent la "Spikey Armor" (tout en bas à droite de cette zone). Avec cette armure vous pourrez traverser le corridor de "piques" de la chapelle (tout en haut à gauche du chateau) et obtenir le second anneau.
Portez ces 2 anneaux et revenez dans la salle de "l'horloge". Un mécanisme se déclenchera et vous permettra de rencontrer de nouveau Maria qui vous donnera des "Holy Glasses". Avec cet objet vous pourrez affronter Richter et découvrirez une sorte de "boule d'énergie" au dessus de lui. Détruisez cette boule au lieu de tuer Richter pour découvrir le deuxième chateau de Castlevania !
Dernière astuce : placez le CD de Castlevania dans un lecteur CD audio et jouez le 2ème titre pour un message secret !
La série des Castlevania existe depuis l'aube des temps sur les consoles et représente la crème de la crème des jeux de plateforme japonais. Son arrivée sur la PSX pour sa 10ème version (?) est une excellente idée malgrè une réalisation à la limite d'une 16 Bits. En effet le seul et unique reproche que l'on puisse faire à Konami pour cette version est sa grande pauvreté graphique. Quelques effets spéciaux lumineux de la PSX viennent un peu égayer ce tableau mais il est clair que si vous êtes un fan de "grosse" 3D ce jeu n'est pas pour vous.
Vous êtes Alucard, descendant de la famille du comte Dracula, et partez explorer le château de vos ancêtres afin de mettre un terme à son règne de terreur. Le début du jeu vous place dans la peau de Richter Belmont, à la fin de l'épisode précedent, et vous devez détruire Dracula. Dès la fin de cette courte séquence, vous incarnez Alucard, 4 ans plus tard, pénétrant dans le château maudit pour le détruire. Des personnages comme Maria, le Libraire ou même La Mort croiseront votre chemin.
Il est évident que Castlevania ne possède pas une réalisation extraordinaire. Pas de séquence en synthèse, pas de graphismes digne d'une 32 Bits. Son intérêt est ailleurs : Konami maitrise parfaitement la série et la jouabilité est réellement fantastique. Le mélange Arcade/Rôle est bien dosé puisque votre personnage est définit par quelques caractéristiques comme l'Attaque,la Défense, l'Intelligence, la Chance ou encore les traditionnels Points de Vie de Magie et d'Expérience. Chaque ennemi tué vous rapporte donc des Points d'Expérience qui vous permettent de devenir plus puissant. Des Équipements sont disséminés tout au long de votre long parcours pour améliorer votre Héros. La gestion de l'inventaire est parfaite : un bouton pour la main gauche, un autre pour la droite, un pour sauter et un pour faire un bond en arrière. On peut à tout moment faire apparaitre la carte des salles déjà visitées et il faudra arriver à plus de 200% de découverte pour voir tout le jeu !
Le jeu est immense ! Certaines salles contiennent des Point de Sauvegarde et d'autres des Téléporteurs pour traverser plus rapidement le château. Alucard pourra également se transformer en Loup, Brume ou chauve-souris au grè de son exploration pour atteindre de nouveaux niveaux et trouvera de très nombreux Objets (armes, armures, etc...) pour faciliter la progression. Il existe des Reliques qui vous donneront de nouveaux Pouvoirs et des Sorts qui vous permettrons d'exécuter des coups spéciaux. Bien sûr tout cela aura un coût en Magie ou en "Coeur", toujours présents depuis le premier Castlevania.
Contrairement aux Graphismes, les musiques sont très réussies. De magnifiques orchestrations soutiennent le jeu merveilleusement bien et changent fréquemment. Castlevania est donc un des meilleurs jeu de plateforme existant actuellement sur PSX : varié, long et prenant. A réserver cependant aux amateurs du genre à cause de sa réalisation technique un peu faible.
Jeu Fini : Castlevania peut être fini avec seulement 70% de découverte sur 200% (environ 10 heures de jeu pour 70%). Il faut donc s'acharner pour trouver les objets indispensables pour accéder à la "vraie" fin (et au second château "inversé"). Le second chateau double (voir triple) la durée de vie. Les effets de lumière et les boss deviennent un peu plus impressionnants au fur et à mesure de la progression. On découvre même des "familiers", sous la forme d'un Démon ou d'une fée, qui vous aident dans votre progression, particulièrement lors du second Chateau, et qui possèdent leur propre Points d'Expérience.
Voici la marche à suivre pour accéder au Chateau Inversé :
Tout d'abord il existe 2 reliques indispensables pour explorer entièrement le premier chateau : La transformation en Brume (Mist) et en Chauve-souris (Bat). "Mist" se trouve au bout de la zone du premier passage (gauche) de "l'horloge", accessible uniquement si vous avez le double saut. "Bat" se situe dans la zone de la librairie (où se trouve le marchand) en traversant une grille avec "mist".
Ensuite il faut trouver les 2 anneaux de Maria (Blue Ring et Red Ring). Le premier se situe dans la zone "Nightmare" accessible uniquement avec "Bat". L'entrée est située plusieurs salles à droite de "l'horloge", en haut d'une longue salle verticale. Pour le second anneau, il faudra tout d'abord détruire une sorte de ponton en bois dans la zone des grottes (il y a une potion de vie et une de magie sous ce ponton). A partir du ponton, allez à gauche jusqu'au bout et sautez encore à gauche pour atteindre la pièce cachée. Appuyez sur le gros mécanisme pour faire apparaitre un squelette qui lancera un tonneau et détruira ainsi le ponton de cette salle. Revenez au premier ponton et attirez le squelette pour qu'il lance son tonneau sur ce ponton. Vous accéderez de cette façon aux catacombes qui contiennent la "Spikey Armor" (tout en bas à droite de cette zone). Avec cette armure vous pourrez traverser le corridor de "piques" de la chapelle (tout en haut à gauche du chateau) et obtenir le second anneau.
Portez ces 2 anneaux et revenez dans la salle de "l'horloge". Un mécanisme se déclenchera et vous permettra de rencontrer de nouveau Maria qui vous donnera des "Holy Glasses". Avec cet objet vous pourrez affronter Richter et découvrirez une sorte de "boule d'énergie" au dessus de lui. Détruisez cette boule au lieu de tuer Richter pour découvrir le deuxième chateau de Castlevania !
Dernière astuce : placez le CD de Castlevania dans un lecteur CD audio et jouez le 2ème titre pour un message secret !
dimanche 9 novembre 1997
ACE COMBAT 2
(3D - Note : 6/10) by Namco. 1 Player / Memory Card 1 Block / Optional Controller / Analog Joystick & Controller Compatible.
Les Simulateurs de Vols ne sont pas fait pour les Consoles, c'est pourquoi Namco a joué à fond la carte de l'Arcade et du Fun pour Ace Combat 2. L'intro vous met dans l'ambiance tout de suite avec des avions de chasse aux réacteurs flamboyants ! Vous êtes là pour détruire et exploser tout se qui passe à portée de tir !
Bien que vous pilotiez des Jets aux noms familiers (Furtif, bombardiers, etc...), les commandes sont ultra simplifiées pour privilégier la jouabilité. Dès la première mission, on prend instinctivement les commandes et on apprécie immédiatement la fluidité de l'animation et la maniabilité des avions, même si au début l'impression de vitesse n'est pas évidente (cela s'améliore avec des avions plus puissants). Certains effets comme la perte de connaissance ou l'arrêt des moteurs si vous monter trop vite sont gérés également. Comme dans tout simulateur, les missions sont variées : escorte, destruction d'objectifs militaires, vol de nuit, atterissage sur un porte-avion, etc...
Avant chaque mission un briefing vous dévoile vos objectifs sur une carte en 3D accompagnée d'une voix qui vous explique les pièges et possibilités de la mission. Les menus sont stricts, un peu trop sobres même, mais en haute résolution et très complets. La grande force d'Ace Combat 2 est aussi de proposer 2 modes de pilotage : Normal ou Expert. Le mode normal est destiné aux débutants : l'avion revient en position horizontale automatiquement. Le mode Expert se rapproche plus d'une vraie simulation : possibilité de jouer avec la manette Analogique et un pilotage beaucoup plus précis.
Namco a insisté sur le coté Arcade avec son système de récompense à la fin de chaque mission. Le principe rappelle un peu les "power up" des shoot-en up puisqu'après chacune des Missions on gagne de l'argent pour acheter de nouveaux avions. La majorité des missions possède des cibles principales et secondaires qui permettent d'obtenir des médailles et des missions secrètes.
L'écran de jeu est très clair et lisible avec un minimum d'informations : Un radar, un altimètre, le nombre de missiles disponibles. On peut afficher une carte pour se repérer si on s'est trop éloigné de la cible. De temps en temps un coéquipier viendra vous épauler le temps d'une mission. La représentation graphique est très réussie pour une Playstation. Il y a beaucoup de détail au sol (les villes sont très bien faites) et les décors sont variés (montagnes enneigées, port, forêts, etc...). Les bruitages sont plutôt réalistes mais la musique est par contre un peu soulante à la longue (trop "rock FM" !). Le jeu propose 2 vues différentes (intérieure et extérieure) et la possibilité de voir un "replay" de chaque cible détruite (en temps réel !).
Ace Combat 2 est assez facile jusqu'à la 10ème mission (la moitié du jeu) et devient vraiment ardu après. Certaines cibles ne doivent pas être détruites sous peine de lourds malus et la DCA devient très virulente ! Ce jeu est destiné bien évidemment aux amateurs du genre car un simulateur reste un simulateur. Bien que la prise en main soit très aisée, il faut accrocher au thème et à l'enchainement des missions pas toujours vraiment différentes.
Les Simulateurs de Vols ne sont pas fait pour les Consoles, c'est pourquoi Namco a joué à fond la carte de l'Arcade et du Fun pour Ace Combat 2. L'intro vous met dans l'ambiance tout de suite avec des avions de chasse aux réacteurs flamboyants ! Vous êtes là pour détruire et exploser tout se qui passe à portée de tir !
Bien que vous pilotiez des Jets aux noms familiers (Furtif, bombardiers, etc...), les commandes sont ultra simplifiées pour privilégier la jouabilité. Dès la première mission, on prend instinctivement les commandes et on apprécie immédiatement la fluidité de l'animation et la maniabilité des avions, même si au début l'impression de vitesse n'est pas évidente (cela s'améliore avec des avions plus puissants). Certains effets comme la perte de connaissance ou l'arrêt des moteurs si vous monter trop vite sont gérés également. Comme dans tout simulateur, les missions sont variées : escorte, destruction d'objectifs militaires, vol de nuit, atterissage sur un porte-avion, etc...
Avant chaque mission un briefing vous dévoile vos objectifs sur une carte en 3D accompagnée d'une voix qui vous explique les pièges et possibilités de la mission. Les menus sont stricts, un peu trop sobres même, mais en haute résolution et très complets. La grande force d'Ace Combat 2 est aussi de proposer 2 modes de pilotage : Normal ou Expert. Le mode normal est destiné aux débutants : l'avion revient en position horizontale automatiquement. Le mode Expert se rapproche plus d'une vraie simulation : possibilité de jouer avec la manette Analogique et un pilotage beaucoup plus précis.
Namco a insisté sur le coté Arcade avec son système de récompense à la fin de chaque mission. Le principe rappelle un peu les "power up" des shoot-en up puisqu'après chacune des Missions on gagne de l'argent pour acheter de nouveaux avions. La majorité des missions possède des cibles principales et secondaires qui permettent d'obtenir des médailles et des missions secrètes.
L'écran de jeu est très clair et lisible avec un minimum d'informations : Un radar, un altimètre, le nombre de missiles disponibles. On peut afficher une carte pour se repérer si on s'est trop éloigné de la cible. De temps en temps un coéquipier viendra vous épauler le temps d'une mission. La représentation graphique est très réussie pour une Playstation. Il y a beaucoup de détail au sol (les villes sont très bien faites) et les décors sont variés (montagnes enneigées, port, forêts, etc...). Les bruitages sont plutôt réalistes mais la musique est par contre un peu soulante à la longue (trop "rock FM" !). Le jeu propose 2 vues différentes (intérieure et extérieure) et la possibilité de voir un "replay" de chaque cible détruite (en temps réel !).
Ace Combat 2 est assez facile jusqu'à la 10ème mission (la moitié du jeu) et devient vraiment ardu après. Certaines cibles ne doivent pas être détruites sous peine de lourds malus et la DCA devient très virulente ! Ce jeu est destiné bien évidemment aux amateurs du genre car un simulateur reste un simulateur. Bien que la prise en main soit très aisée, il faut accrocher au thème et à l'enchainement des missions pas toujours vraiment différentes.
dimanche 2 novembre 1997
WipeOut 2097
(3D - Note : 5/10) by Psygnosis. 1 Player / Memory Card 1 Block / Link Cable 2 Consoles / Optional Controller.
La suite du célèbre WipeOut ! Plus fluide, plus rapide, plus fun ! Des courses de vaisseaux absoluments hallucinantes dans un environnement 3D à couper le souffle, le tout dans une ambiance très futuriste (et techno...). On s'acharne sur chacun des 6 circuits pour finir premier, condition indispensable pour accéder aux pistes cachées et aux supers vaisseaux. Très maniable, WipeOut 2097 demande quand même un certain temps d'adaptation pour être parfaitement jouable. Il faut savoir négocier les courbes avec finesse et faire très attention aux armes ennemies. Les décors sont magnifiques, de la forêt au métro en passant par la ville. Un genre assez nouveau dans les jeux de course, qui change des sempiternelles Motos et autre F1. Bien sûr, la durée de vie n'est pas infinie, ce jeu est très speed et on peut s'en lasser quand on aura fini tous les circuits (même si la Durée de Vie est artificiellement allongée par les multiples Challenges qui proposent de refaire les mêmes circuits avec plusieurs niveaux de difficultés et un nombre d'essais limités.
La suite du célèbre WipeOut ! Plus fluide, plus rapide, plus fun ! Des courses de vaisseaux absoluments hallucinantes dans un environnement 3D à couper le souffle, le tout dans une ambiance très futuriste (et techno...). On s'acharne sur chacun des 6 circuits pour finir premier, condition indispensable pour accéder aux pistes cachées et aux supers vaisseaux. Très maniable, WipeOut 2097 demande quand même un certain temps d'adaptation pour être parfaitement jouable. Il faut savoir négocier les courbes avec finesse et faire très attention aux armes ennemies. Les décors sont magnifiques, de la forêt au métro en passant par la ville. Un genre assez nouveau dans les jeux de course, qui change des sempiternelles Motos et autre F1. Bien sûr, la durée de vie n'est pas infinie, ce jeu est très speed et on peut s'en lasser quand on aura fini tous les circuits (même si la Durée de Vie est artificiellement allongée par les multiples Challenges qui proposent de refaire les mêmes circuits avec plusieurs niveaux de difficultés et un nombre d'essais limités.
mardi 28 octobre 1997
NIGHTMARE CREATURES
(3D - Note : 7/10). infos non disponibles.
Kalisto nous propose une variante intéressante aux deux genres les plus appréciés sur notre console : la Baston et l'Action/Aventure. Avec Nightmare Créatures vous partez dans le Londre des années 30 avec une ambiance à la Lovecraft. Ce jeu 3D est une sorte de Tomb Raider sauce Resident Evil basé uniquement sur l'Action. Vous incarnez Ignatius ou Nadia, deux aventuriers partant à la recherche d'Adam Crowley, dangereux médecin-sorcier manipulant les forces du mal.
La réalisation du jeu est exemplaire, malgré l'usage de la basse résolution qui donne une définition assez "grossière" à l'environnement graphique. Ceci permet une animation hyper fluide et la présence de nombreux détails dans le décor. L'ambiance sonore est également très impressionnante et plonge le joueur dans le "bain" ! A l'instar de Tomb Raider, vous allez diriger votre personnage en vue "de dos" au travers de plusieurs Niveaux, en commençant par votre ville. Içi cependant, très peu d'interrupteurs et pas besoin de Clé. Toute l'action se situe dans les combats avec les innombrables créatures que vous allez rencontrer au cours de votre périple : morts-vivants, gargouilles, monstres divers, Boss, etc...
Ce Beat-em all est véritablement un excellent jeu d'action qui ne s'embarrasse pas de réflexion inutile. On rencontre un stremon pratiquement à chaque pas et les quelques passages secrets sont assez facilement décelables. On prend plaisir à découper en 2 d'un coup sec les zombis qui apparaissent et les Boss sont particulièrement coriaces !
Kalisto nous propose une variante intéressante aux deux genres les plus appréciés sur notre console : la Baston et l'Action/Aventure. Avec Nightmare Créatures vous partez dans le Londre des années 30 avec une ambiance à la Lovecraft. Ce jeu 3D est une sorte de Tomb Raider sauce Resident Evil basé uniquement sur l'Action. Vous incarnez Ignatius ou Nadia, deux aventuriers partant à la recherche d'Adam Crowley, dangereux médecin-sorcier manipulant les forces du mal.
La réalisation du jeu est exemplaire, malgré l'usage de la basse résolution qui donne une définition assez "grossière" à l'environnement graphique. Ceci permet une animation hyper fluide et la présence de nombreux détails dans le décor. L'ambiance sonore est également très impressionnante et plonge le joueur dans le "bain" ! A l'instar de Tomb Raider, vous allez diriger votre personnage en vue "de dos" au travers de plusieurs Niveaux, en commençant par votre ville. Içi cependant, très peu d'interrupteurs et pas besoin de Clé. Toute l'action se situe dans les combats avec les innombrables créatures que vous allez rencontrer au cours de votre périple : morts-vivants, gargouilles, monstres divers, Boss, etc...
Ce Beat-em all est véritablement un excellent jeu d'action qui ne s'embarrasse pas de réflexion inutile. On rencontre un stremon pratiquement à chaque pas et les quelques passages secrets sont assez facilement décelables. On prend plaisir à découper en 2 d'un coup sec les zombis qui apparaissent et les Boss sont particulièrement coriaces !
mardi 21 octobre 1997
TEKKEN 2
(3D - Note : 8/10) by Namco. 1 or 2 Players / Memory Card 1 Block / Optional Controller
Un Jeu de Combat dans lequel s'affrontent 10 personnages. Réalisé entièrement en 3D, c'est une nouvelle étape dans l'univers des Jeux de Baston. Très fluide, rapide, facile à prendre en main (il suffit de configurer les différents boutons comme on le souhaite) et vraiment spectaculaire ! A chaque coup porté, les effets spéciaux lumineux sont magnifiques et on ressent vraiment que les combattants prennent des gnons ! Une liste est accessible à tout moment dans un combat pour connaître toutes les combinaisons et les enchainements possibles avec les Combattants. On arrive à des combos de 10 coups successifs, si bien sûr on est assez habile pour appuyer dans le bon ordre avec le bon timing sur les boutons.
Un mode entrainement permet justement de découvrir à fond un personnage. Lorsque vous terminez le mode Arcade avec un Combattant (10 combats), vous avez alors acces à un sous-boss supplémentaire dans le menu, ce qui double le choix de personnages à la fin du jeu ! Il vous faudra donc faire 20 fois le mode Arcade pour découvrir toutes les fins possibles (superbes intros et séquences de fin en Images de Synthèses, tour à tour belles, drôles ou dramatiques).
Astuces : Pour jouer avec Alex le Raptor ou Roger le Kangoroo, il faut battre son adversaire du 3e Match avec très peu d'énergie (l'ordinateur vous dit : "Great"). Vous rencontrerez alors Alex ou Roger dans le Match suivant et si vous le battez, ils seront disponibles dans le menu. Fil de Fer : Après avoir fini le jeu en mode Arcade avec tous les combattants il faut maintenir L1 et L2 appuyés quand vous sélectionnez un personnage.
Un Jeu de Combat dans lequel s'affrontent 10 personnages. Réalisé entièrement en 3D, c'est une nouvelle étape dans l'univers des Jeux de Baston. Très fluide, rapide, facile à prendre en main (il suffit de configurer les différents boutons comme on le souhaite) et vraiment spectaculaire ! A chaque coup porté, les effets spéciaux lumineux sont magnifiques et on ressent vraiment que les combattants prennent des gnons ! Une liste est accessible à tout moment dans un combat pour connaître toutes les combinaisons et les enchainements possibles avec les Combattants. On arrive à des combos de 10 coups successifs, si bien sûr on est assez habile pour appuyer dans le bon ordre avec le bon timing sur les boutons.
Un mode entrainement permet justement de découvrir à fond un personnage. Lorsque vous terminez le mode Arcade avec un Combattant (10 combats), vous avez alors acces à un sous-boss supplémentaire dans le menu, ce qui double le choix de personnages à la fin du jeu ! Il vous faudra donc faire 20 fois le mode Arcade pour découvrir toutes les fins possibles (superbes intros et séquences de fin en Images de Synthèses, tour à tour belles, drôles ou dramatiques).
Astuces : Pour jouer avec Alex le Raptor ou Roger le Kangoroo, il faut battre son adversaire du 3e Match avec très peu d'énergie (l'ordinateur vous dit : "Great"). Vous rencontrerez alors Alex ou Roger dans le Match suivant et si vous le battez, ils seront disponibles dans le menu. Fil de Fer : Après avoir fini le jeu en mode Arcade avec tous les combattants il faut maintenir L1 et L2 appuyés quand vous sélectionnez un personnage.
mardi 14 octobre 1997
PARAPPA THE RAPPER
(2D/3D - Note : 6/10). infos non disponibles.
Il y a bien une chose qu'on ne peut pas reprocher à Parappa The Rapper, c'est son manque d'originalité. Il s'agit en effet du premier Cours de Rap de l'histoire des jeux vidéo ! Comme si cela ne suffisait pas, Parappa propose également une réalisation technique tout à fait particulière puisque les longues séquences cinématiques et les phases de jeu sont réalisées en "pseudo" 3D : tous les décors sont en synthèse 3D mais les protagonistes apparaissent en formes "plates". Le résultat est très étonnant et convaincant.
L'histoire est volontairement "ringarde" : Parappa est amoureux de "Sunny Funny" et va devoir à travers 6 Niveaux lui prouver son amour ! Pour cela le joueur devra répéter les paroles des chansons en appuyant sur les bonnes séquences de boutons. Le but du jeu est de contrôler Parappa dans diverses scènes (apprentissage avec le Maitre, Passage du permis de conduire, etc...). L'intérêt principal de Parappa The Rapper vient des situations comiques au second degré (style dessin animé) et surtout des musiques qui sont très attachantes : du rap au reggae en passant par le hip-hop jazzy, on prend vraiment son pied !
Un compteur vous indique en permanence votre niveau (de "Rappin' Cool" à "Rappin' Awful" !) et si vous n'êtes pas dans le rythme ou si vous louper des paroles vous perdrez la partie. Très simple et terriblement fun !
Malheureusement une fois le jeu terminé, il n'y aura plus aucun plaisir à rejouer à Parappa, même si en improvisant vous pouvez accéder à des Niveaux cachés (?). Ce jeu reste tout de même une expérience unique dans l'univers ludique et s'adresse finalement à des personnes qui ont une culture des jeux vidéo importante et peuvent apprècier le fun qui s'en dégage, ou bien à des enfants très jeunes qui s'amuseront avec un jeu adapté à leur niveau.
Jeu fini : Parappa the Rapper est un jeu qui se finit relativement rapidement. Après quelques essais infructueux on parvient généralement à finir un niveau, ce qui donne une durée de vie très courte (environ 2 ou 3 heures). Dommage car ce jeu est vraiment poilant !
Il y a bien une chose qu'on ne peut pas reprocher à Parappa The Rapper, c'est son manque d'originalité. Il s'agit en effet du premier Cours de Rap de l'histoire des jeux vidéo ! Comme si cela ne suffisait pas, Parappa propose également une réalisation technique tout à fait particulière puisque les longues séquences cinématiques et les phases de jeu sont réalisées en "pseudo" 3D : tous les décors sont en synthèse 3D mais les protagonistes apparaissent en formes "plates". Le résultat est très étonnant et convaincant.
L'histoire est volontairement "ringarde" : Parappa est amoureux de "Sunny Funny" et va devoir à travers 6 Niveaux lui prouver son amour ! Pour cela le joueur devra répéter les paroles des chansons en appuyant sur les bonnes séquences de boutons. Le but du jeu est de contrôler Parappa dans diverses scènes (apprentissage avec le Maitre, Passage du permis de conduire, etc...). L'intérêt principal de Parappa The Rapper vient des situations comiques au second degré (style dessin animé) et surtout des musiques qui sont très attachantes : du rap au reggae en passant par le hip-hop jazzy, on prend vraiment son pied !
Un compteur vous indique en permanence votre niveau (de "Rappin' Cool" à "Rappin' Awful" !) et si vous n'êtes pas dans le rythme ou si vous louper des paroles vous perdrez la partie. Très simple et terriblement fun !
Malheureusement une fois le jeu terminé, il n'y aura plus aucun plaisir à rejouer à Parappa, même si en improvisant vous pouvez accéder à des Niveaux cachés (?). Ce jeu reste tout de même une expérience unique dans l'univers ludique et s'adresse finalement à des personnes qui ont une culture des jeux vidéo importante et peuvent apprècier le fun qui s'en dégage, ou bien à des enfants très jeunes qui s'amuseront avec un jeu adapté à leur niveau.
Jeu fini : Parappa the Rapper est un jeu qui se finit relativement rapidement. Après quelques essais infructueux on parvient généralement à finir un niveau, ce qui donne une durée de vie très courte (environ 2 ou 3 heures). Dommage car ce jeu est vraiment poilant !
samedi 27 septembre 1997
ODDWORLD : L'ODYSSEE D'ABE
(2D - Note : 8/10) by GT Interactive. 1 or 2 Players / Memory Card 1 Block.
Voici un genre qui n'avait pas été exploité depuis longtemps : le Jeu de Tableau d'Aventure ! L'Action prend place sur le monde d'Oddworld. Vous incarnez Abe, un esclave qui travaille dans un Abattoir nommé "Rupture Farms". Vous découvrez bien vite que la prochaine nourriture produite par cette Usine sera le Mudokon, la race Abe ! Le Jeu débute alors que vous êtes enchaîné dans une Prison de Rupture Farms et vous allez contrôler Abe depuis sa découverte de la terrible vérité jusqu'à cette Prison.
L'Odyssée d'Abe reprend les grands principes des anciens Jeux de Plateforme "stratégique" où chaque tableau est un casse-tête. Le soin apporté aux graphismes (images de synthèse parfaites) et aux bruitages ammène une vraie dimension épique à Oddworld. C'est un univers unique avec ces races bizarres (les Meeches, Scrabs, Paramites, Elum, etc...) et ses codes propres. Tout est réellement bien pensé et on entre dans le jeu immédiatement.
Abe peut faire une multitude de mouvement et possède des pouvoirs magiques. Il peut ainsi courir, sauter, se rouler, marcher discrètement, lancer, s'accroupir et envouter. De plus il peut communiquer avec ses semblables par des chants (et même péter !). Cette grande liberté a permis aux créateurs de construire de fantastiques casse-têtes, tour à tour très ingénueux ou très "physiques". Votre but ultime est de libérer vos camarades Mudokons dans Rupture Farms mais vous allez vivre une véritable quète initiatique avant de voir la fin de ce jeu.
Il y a au moins 6 régions différentes à visiter et les possibilités sont sans cesse renouvellées. Par exemple il faudra communiquer des codes pour accéder à certaines parties (en imitant les chants), échapper aux terribles Slogs (sortes de croisement de Pit Bull avec un Alien) en leur lançant des boulettes de viande, vous dissimuler dans l'ombre ou marcher discrètement pour échapper aux Sligs, monter sur un Elum pour effectuer des sauts de la mort, etc... Tous les éléments du décors et les personnages ont été créés et animés en image de synthèse, ce qui donne un look vraiment incroyable à Abe. Comme Abe dispose d'une vie infinie, on explore chaque nouvel écran en découvrant tous les pièges et on progresse de cette manière. Il faut parfois se creuser vraiment la tête pour trouver la manière adéquate de s'en sortir !
L'Odyssée d'Abe est une expérience unique et très originale sur console, avec une réalisation au top des possibilités de la PSX. C'est un Jeu d'action ET de réflexion qui apporte une bouffée d'air pur dans l'univers ludique de la PSX, loin des sempiternels Jeux de Baston ou de Course...
Voici un genre qui n'avait pas été exploité depuis longtemps : le Jeu de Tableau d'Aventure ! L'Action prend place sur le monde d'Oddworld. Vous incarnez Abe, un esclave qui travaille dans un Abattoir nommé "Rupture Farms". Vous découvrez bien vite que la prochaine nourriture produite par cette Usine sera le Mudokon, la race Abe ! Le Jeu débute alors que vous êtes enchaîné dans une Prison de Rupture Farms et vous allez contrôler Abe depuis sa découverte de la terrible vérité jusqu'à cette Prison.
L'Odyssée d'Abe reprend les grands principes des anciens Jeux de Plateforme "stratégique" où chaque tableau est un casse-tête. Le soin apporté aux graphismes (images de synthèse parfaites) et aux bruitages ammène une vraie dimension épique à Oddworld. C'est un univers unique avec ces races bizarres (les Meeches, Scrabs, Paramites, Elum, etc...) et ses codes propres. Tout est réellement bien pensé et on entre dans le jeu immédiatement.
Abe peut faire une multitude de mouvement et possède des pouvoirs magiques. Il peut ainsi courir, sauter, se rouler, marcher discrètement, lancer, s'accroupir et envouter. De plus il peut communiquer avec ses semblables par des chants (et même péter !). Cette grande liberté a permis aux créateurs de construire de fantastiques casse-têtes, tour à tour très ingénueux ou très "physiques". Votre but ultime est de libérer vos camarades Mudokons dans Rupture Farms mais vous allez vivre une véritable quète initiatique avant de voir la fin de ce jeu.
Il y a au moins 6 régions différentes à visiter et les possibilités sont sans cesse renouvellées. Par exemple il faudra communiquer des codes pour accéder à certaines parties (en imitant les chants), échapper aux terribles Slogs (sortes de croisement de Pit Bull avec un Alien) en leur lançant des boulettes de viande, vous dissimuler dans l'ombre ou marcher discrètement pour échapper aux Sligs, monter sur un Elum pour effectuer des sauts de la mort, etc... Tous les éléments du décors et les personnages ont été créés et animés en image de synthèse, ce qui donne un look vraiment incroyable à Abe. Comme Abe dispose d'une vie infinie, on explore chaque nouvel écran en découvrant tous les pièges et on progresse de cette manière. Il faut parfois se creuser vraiment la tête pour trouver la manière adéquate de s'en sortir !
L'Odyssée d'Abe est une expérience unique et très originale sur console, avec une réalisation au top des possibilités de la PSX. C'est un Jeu d'action ET de réflexion qui apporte une bouffée d'air pur dans l'univers ludique de la PSX, loin des sempiternels Jeux de Baston ou de Course...
jeudi 25 septembre 1997
LITTLE BIG ADVENTURE
(3D - Note : 6/10) by Adeline Software/Electronic Arts. 1 Player / Memory Card 1 Block.
Vous êtes Twinsen, de la race des Quetchs. Habitant la planète TwinSun, aujourd'hui sous le joug du terrible Dr Funfrock, vous êtes contacté en rêve par une déesse pour rétablir la paix dans votre monde. La quète longue et ardue que vous allez entreprendre pour découvrir votre véritable identité et sauver votre peuple commence dans un asile, où vous avez été emprisonné par les sbires du Dictateur. Bien qu'entièrement en 3D, voici l'opposé exact de Resident Evil ! Tout dans ce jeu est "mignon", les graphismes 3D sont assez enfantins avec des couleurs pastels (en haute résolution), et les bruitages (notamment les voix des personnages) renforcent le coté un peu "mièvre".
Mais ne vous trompez pas ! Little Big Adventure propose un challenge difficile, alternant phases de recherches (discussion avec les habitants, découverte d'objets, etc...) avec les combats et les phases d'arcade (il faudra souvent contourner un obstacle pour atteindre un lieu ou attaquer les soldats et les clones qui vous barre la route). Si le traitement et l'ambiance générale sont plutôt "trognon", c'est parce que l'histoire se rapproche d'un conte de fée (avec enlèvement de la femme de Twinsen au début du jeu et grand méchant à vaincre). Les 4 races qui peuplent TwinSun prouvent d'ailleur que les auteurs ne se prennent pas trop au sérieux : Quetchs, Grobos, Bouboules et Lapichons.
On rencontre des personnages haut en couleurs, comme le gérant du Bazar, à l'accent fortement pied-noir, ou encore ce fan de Starwars qui a déjà réservé sa place au cinéma pour voir la suite de la Trilogie ! La plupart du temps il faut faire des allez-retour entre les îles de la planète, utiliser certains objets au bon endroit pour progresser et discuter avec tous les habitants. Mais il y a aussi une grosse part d'exploration, il faut trouver le meilleur moyen pour arriver à certains endroits qui paraissent inaccessibles. Le maniement de Twinsen est très agréable, avec 4 attitudes différentes on peut très facilement gérer toute les situations (Aggressif, Discret, Sportif, Normal).
Les scènes cinématiques sont un peu saccadées (bizarre ?) mais collent parfaitement au thème du jeu. Loin des RPG style "Legacy of Kain" ou des Aventure/Action 3D façon "Resident Evil" ou "Tomb Raider", Little Big Adventure possède le "French Touch" qui le rend inimmitable sur Playstation, bien qu'un peu ancien (il est sortit il y a 2 ans sur PC). L'interactivité poussée et le réalisme apporté au monde de TwinSun le rendent très attachant.
Vous êtes Twinsen, de la race des Quetchs. Habitant la planète TwinSun, aujourd'hui sous le joug du terrible Dr Funfrock, vous êtes contacté en rêve par une déesse pour rétablir la paix dans votre monde. La quète longue et ardue que vous allez entreprendre pour découvrir votre véritable identité et sauver votre peuple commence dans un asile, où vous avez été emprisonné par les sbires du Dictateur. Bien qu'entièrement en 3D, voici l'opposé exact de Resident Evil ! Tout dans ce jeu est "mignon", les graphismes 3D sont assez enfantins avec des couleurs pastels (en haute résolution), et les bruitages (notamment les voix des personnages) renforcent le coté un peu "mièvre".
Mais ne vous trompez pas ! Little Big Adventure propose un challenge difficile, alternant phases de recherches (discussion avec les habitants, découverte d'objets, etc...) avec les combats et les phases d'arcade (il faudra souvent contourner un obstacle pour atteindre un lieu ou attaquer les soldats et les clones qui vous barre la route). Si le traitement et l'ambiance générale sont plutôt "trognon", c'est parce que l'histoire se rapproche d'un conte de fée (avec enlèvement de la femme de Twinsen au début du jeu et grand méchant à vaincre). Les 4 races qui peuplent TwinSun prouvent d'ailleur que les auteurs ne se prennent pas trop au sérieux : Quetchs, Grobos, Bouboules et Lapichons.
On rencontre des personnages haut en couleurs, comme le gérant du Bazar, à l'accent fortement pied-noir, ou encore ce fan de Starwars qui a déjà réservé sa place au cinéma pour voir la suite de la Trilogie ! La plupart du temps il faut faire des allez-retour entre les îles de la planète, utiliser certains objets au bon endroit pour progresser et discuter avec tous les habitants. Mais il y a aussi une grosse part d'exploration, il faut trouver le meilleur moyen pour arriver à certains endroits qui paraissent inaccessibles. Le maniement de Twinsen est très agréable, avec 4 attitudes différentes on peut très facilement gérer toute les situations (Aggressif, Discret, Sportif, Normal).
Les scènes cinématiques sont un peu saccadées (bizarre ?) mais collent parfaitement au thème du jeu. Loin des RPG style "Legacy of Kain" ou des Aventure/Action 3D façon "Resident Evil" ou "Tomb Raider", Little Big Adventure possède le "French Touch" qui le rend inimmitable sur Playstation, bien qu'un peu ancien (il est sortit il y a 2 ans sur PC). L'interactivité poussée et le réalisme apporté au monde de TwinSun le rendent très attachant.
vendredi 12 septembre 1997
FINAL FANTASY VII
(3D - Note : 10/10 - VERSION USA) by Squaresoft. 1 Player / Memory Card 1 Block.
Voici enfin l'adaptation tant attendue du RPG dont tout le monde rêvait depuis sa sortie au Japon en Janvier 97. Malgrè le prix prohibitif de l'import (550 Frs), il est difficile de résister à ce chef-d'oeuvre de 3CD réalisé par les maîtres de l'Aventure, j'ai nommé Squaresoft. Soyons bref, Final Fantasy VII est effectivement le meilleur RPG/Aventure sortit sur PSX (et probablement sur les autres consoles...) pour cette année.
C'est le premier jeu de ce type qui intègre des séquences cinématiques en synthèse d'une qualité excellente et qui propose un mélange quasi-parfait entre la réflexion et l'action. Ce qui frappe lors de la première prise de contact avec FF7, ce sont bien sûr les graphismes : les personnages sont en 3D et se déplacent sur un décor précalculé entièrement réalisé en 3D Isométrique d'une finesse jamais atteinte jusqu'à présent.
La représentation des personnages à l'écran lors de l'exploration des villes est d'ailleurs à mon avis un des seuls points faibles de ce jeu : ils manquent de détails et sont dessinés avec un style très japoniais (grosse tête et grand yeux). Comme tout RPG, FF7 est basé avant tout sur les combats (pour faire évoluer les caractéristiques de vos personnages). Là aussi, Squaresoft a placé la barre très haut : TOUT est en 3D (curieusement plus fine que lors des séquences d'exploration). Mais la grosse nouveauté par rapport aux RPG précédents est qu'içi, tout se passe en temps réel ! Chaque perso (et ennemi) dispose d'une "Barre de Temps" qui se remplie au cours de l'affrontement et quand cette barre est pleine, le perso peut lancer une attaque. Cela donne une nouvelle dimension aux combats (moi qui était habitué au système de Tours, à prendre mon temps pour réfléchir à ma prochaine attaque !). Les débutants peuvent toutefois enlever cette option "temps réel" lors des premiers combats ! Chacun de vos personnages dispose d'une variété d'attaques et tous peuvent pratiquer la Magie par l'intermédiaire des "Materia" (sorte de Pierres Magiques) que l'on inclus dans ses Armes ou ses Armures. Les Materia sont classés en plusieurs catégories : on trouve les traditionnels Materia Magiques (Sorts d'Attaques tels que Boule de Feu ou Eclairs et les Sorts de Soins et de Résurection), les Materia d'Invocation (sans aucun doute les plus spectaculaires jamais vus sur consoles, surpassant allègrement ceux de Wild Arms), les Materia de "soutient" (qui augmente l'effet d'un autre Sort en permettant, par exemple, de toucher plusieurs ennemis avec un seul Sort), les Materia de "Commande" (qui permettent aux personnages d'effectuer plus d'actions en combat comme voler, lancer un objet, etc...) et enfin les Materia "Independants" qui augmentent les caractérisques des persos.
Ainsi, les Armes et Armures sont classées selon le nombre de Materia qu'elles peuvent recevoir et les bonus et Malus qu'elles donnent à un Perso. Les "anormalités" en combat sont multiples : paralysie, sommeil, poison, etc... 16 en tout avec des Sorts qui vous tranforme en grenouille par exemple !! De même les ennemis peuvent vous surprendre à revers ou sur les cotés. Vos Persos disposent aussi de "Limit Break" qui se déclenchent quand le personnage a pris un certain nombre de points de dégats : suivant le personnage, il lance alors un "coup spécial" qui fait très mal ! Ainsi Cloud va effectuer une attaque dévastatrice avec son épée ou Tifa (une combattante à mains nues) va asséner une suite de coups mortels en corps à corps. Ces "Limit Break" évoluent en fonction du Niveau atteint par votre perso.
Le scénario vous place dans la peau de Cloud, un ex-membre des SOLDIERS, sorte de troupe d'élite militaire, qui est devenu un mercenaire vendant ses services au plus offrant. Le jeu débute alors que vous effectuez une Mission pour le groupe de rebelles "Avalanche" (que l'on pourrait qualifier d'écolos très militants) en allant saboter un Réacteur d'Energie. Sans trop dévoiler l'histoire (au moment où j'écris ces lignes je n'en suis qu'à 20 heures de jeu et toujours sur le premier CD), on peut dire que les persos du Groupe Avalanche vont découvrir beaucoup de secrets sur les dirigeants de la planète (Shinra) et aussi sur leur propre passé.
Toute la première partie se situe dans la Ville principale, Midgar, avec un constant mélange entre l'action pure (combats, courses de motos, etc...) et la recherche (obtenir des cartes d'accès dans le Building de Shinra en résolvants des énigmes, se déguiser en femme pour pénétrer dans la Maison d'un mafioso, etc... ). Ce n'est qu'après une dizaine d'heures que l'on peut sortir de Midgar et découvrir l'immensité du Monde de FF7 (une dizaine de Villes semblables à Midgar). La carte est elle aussi en 3D et lorque vous sortez d'une ville vous parcourez le pays d'une manière très réaliste. Votre groupe ne pouvant contenir que 3 personnes à la fois et il faut souvent faire des choix en fonction des ennemis rencontrés, suivant la façon dont vous les avez équipés. La force de FF7 se situe aussi dans l'originalité du scénario (avec des flashbacks constants sur le passé des persos) et dans la multitude de sous-quètes offertes (on peut même élever des Chocobos, sorte d'autruches, pour participer à des Courses et gagner ainsi des objets spéciaux ou encore aller jouer dans une salle d'Arcade géante). Les thèmes abordés sont plus "adultes" que d'habitude (on visite même une maison close !). Il existe aussi des personnages cachés accessibles uniquement si l'on effectue les quètes parallèles.
Toutes les scènes-clefs sont en images de synthèse (d'une qualité équivalente à celles de Tekken 2) et renforce l'aspect dramatique. Les bruitages sont un peu ratés mais la musique soutient idéalement l'ensemble et est très variées selon les endroits visités. Comme la version française doit sortir dans quelques semaines, il est indispensable de jeter un oeil sur Final Fantasy VII même si vous n'êtes pas fan de ce genre de jeu. L'atmosphère qui s'en dégage est fabuleuse. La durée de vie d'un tel produit est incalculable (beaucoup y rejouent après l'avoir fini pour découvrir tous ses secrets). Pour tous ceux qui ont joué à Suikoden, Wild Arms ou à tout autre jeu d'Aventure ou RPG sur PSX, Final Fantasy VII est un MUST MAGNIFIQUE INCONTOURNABLE INDISPENSABLE OBLIGATOIRE SANS DELAIS !!!
Jeu fini : FF7 est bien le RPG le plus long auquel j'ai joué sur PSX. Il m'a fallu un peu plus de 52 heures pour voir la fantastique scène finale. Le premier disc est de loin le plus long (environ 30 heures), le second à peu près 15 heures et le 3ème dure 5 heures au maximum (mais contient la plus longue séquence cinématique jamais vue sur PSX : près de 10 minutes de bonheur !). On est très loin des classiques "missions" du style "Je te donnerais la clé du chateau si tu sauve ma fille du Dragon". Comme toujours dans les RPG Japonais, le scénario est un peu confus et mélange les thèmes favoris : écologie, sacrifice personnel, lutte du Bien contre le Mal, etc... Ce qui fait aussi la grande force de ce jeu c'est qu'il n'y a jamais d'attente. Les scénes cinématiques apparaissent instantanéments sans coupure et on est constamment plongé dans l'action ! FF7 est aussi le seul jeu dont j'ai vraiment envie de refaire une partie pour en découvrir tous les secrets : il y a 2 persos cachés, au moins 2 Sous-quètes qui prennent chacune quelques heures, et une multitude de lieux à découvrir. Vous pouvez élever et croiser les Chocobos pour participer aux Courses, jouer à tous les Jeux d'Arcade, etc... Les personnages sont attachants mais il est dommage qu'on ne sache pas ce qu'il deviennent à la fin de l'aventure. Les combats sont également absolument géniaux et la découverte de chaque nouveau Sort d'Invocation est un régal. Jamais je n'avais vu de telle animations dans un jeu de ce style. Si vous invoquez "Bahamut Zero" par exemple, un zoom arrière vous fera découvrir la planète entière et un immense Dragon Métallique surgit de l'espace avant de projeter un gigantesque "Rayon" mortel en direction de l'ennemi !!! FF7 est sans aucun doute le meilleur RPG/Aventure de la PSX pour cette année 97.
Voici enfin l'adaptation tant attendue du RPG dont tout le monde rêvait depuis sa sortie au Japon en Janvier 97. Malgrè le prix prohibitif de l'import (550 Frs), il est difficile de résister à ce chef-d'oeuvre de 3CD réalisé par les maîtres de l'Aventure, j'ai nommé Squaresoft. Soyons bref, Final Fantasy VII est effectivement le meilleur RPG/Aventure sortit sur PSX (et probablement sur les autres consoles...) pour cette année.
C'est le premier jeu de ce type qui intègre des séquences cinématiques en synthèse d'une qualité excellente et qui propose un mélange quasi-parfait entre la réflexion et l'action. Ce qui frappe lors de la première prise de contact avec FF7, ce sont bien sûr les graphismes : les personnages sont en 3D et se déplacent sur un décor précalculé entièrement réalisé en 3D Isométrique d'une finesse jamais atteinte jusqu'à présent.
La représentation des personnages à l'écran lors de l'exploration des villes est d'ailleurs à mon avis un des seuls points faibles de ce jeu : ils manquent de détails et sont dessinés avec un style très japoniais (grosse tête et grand yeux). Comme tout RPG, FF7 est basé avant tout sur les combats (pour faire évoluer les caractéristiques de vos personnages). Là aussi, Squaresoft a placé la barre très haut : TOUT est en 3D (curieusement plus fine que lors des séquences d'exploration). Mais la grosse nouveauté par rapport aux RPG précédents est qu'içi, tout se passe en temps réel ! Chaque perso (et ennemi) dispose d'une "Barre de Temps" qui se remplie au cours de l'affrontement et quand cette barre est pleine, le perso peut lancer une attaque. Cela donne une nouvelle dimension aux combats (moi qui était habitué au système de Tours, à prendre mon temps pour réfléchir à ma prochaine attaque !). Les débutants peuvent toutefois enlever cette option "temps réel" lors des premiers combats ! Chacun de vos personnages dispose d'une variété d'attaques et tous peuvent pratiquer la Magie par l'intermédiaire des "Materia" (sorte de Pierres Magiques) que l'on inclus dans ses Armes ou ses Armures. Les Materia sont classés en plusieurs catégories : on trouve les traditionnels Materia Magiques (Sorts d'Attaques tels que Boule de Feu ou Eclairs et les Sorts de Soins et de Résurection), les Materia d'Invocation (sans aucun doute les plus spectaculaires jamais vus sur consoles, surpassant allègrement ceux de Wild Arms), les Materia de "soutient" (qui augmente l'effet d'un autre Sort en permettant, par exemple, de toucher plusieurs ennemis avec un seul Sort), les Materia de "Commande" (qui permettent aux personnages d'effectuer plus d'actions en combat comme voler, lancer un objet, etc...) et enfin les Materia "Independants" qui augmentent les caractérisques des persos.
Ainsi, les Armes et Armures sont classées selon le nombre de Materia qu'elles peuvent recevoir et les bonus et Malus qu'elles donnent à un Perso. Les "anormalités" en combat sont multiples : paralysie, sommeil, poison, etc... 16 en tout avec des Sorts qui vous tranforme en grenouille par exemple !! De même les ennemis peuvent vous surprendre à revers ou sur les cotés. Vos Persos disposent aussi de "Limit Break" qui se déclenchent quand le personnage a pris un certain nombre de points de dégats : suivant le personnage, il lance alors un "coup spécial" qui fait très mal ! Ainsi Cloud va effectuer une attaque dévastatrice avec son épée ou Tifa (une combattante à mains nues) va asséner une suite de coups mortels en corps à corps. Ces "Limit Break" évoluent en fonction du Niveau atteint par votre perso.
Le scénario vous place dans la peau de Cloud, un ex-membre des SOLDIERS, sorte de troupe d'élite militaire, qui est devenu un mercenaire vendant ses services au plus offrant. Le jeu débute alors que vous effectuez une Mission pour le groupe de rebelles "Avalanche" (que l'on pourrait qualifier d'écolos très militants) en allant saboter un Réacteur d'Energie. Sans trop dévoiler l'histoire (au moment où j'écris ces lignes je n'en suis qu'à 20 heures de jeu et toujours sur le premier CD), on peut dire que les persos du Groupe Avalanche vont découvrir beaucoup de secrets sur les dirigeants de la planète (Shinra) et aussi sur leur propre passé.
Toute la première partie se situe dans la Ville principale, Midgar, avec un constant mélange entre l'action pure (combats, courses de motos, etc...) et la recherche (obtenir des cartes d'accès dans le Building de Shinra en résolvants des énigmes, se déguiser en femme pour pénétrer dans la Maison d'un mafioso, etc... ). Ce n'est qu'après une dizaine d'heures que l'on peut sortir de Midgar et découvrir l'immensité du Monde de FF7 (une dizaine de Villes semblables à Midgar). La carte est elle aussi en 3D et lorque vous sortez d'une ville vous parcourez le pays d'une manière très réaliste. Votre groupe ne pouvant contenir que 3 personnes à la fois et il faut souvent faire des choix en fonction des ennemis rencontrés, suivant la façon dont vous les avez équipés. La force de FF7 se situe aussi dans l'originalité du scénario (avec des flashbacks constants sur le passé des persos) et dans la multitude de sous-quètes offertes (on peut même élever des Chocobos, sorte d'autruches, pour participer à des Courses et gagner ainsi des objets spéciaux ou encore aller jouer dans une salle d'Arcade géante). Les thèmes abordés sont plus "adultes" que d'habitude (on visite même une maison close !). Il existe aussi des personnages cachés accessibles uniquement si l'on effectue les quètes parallèles.
Toutes les scènes-clefs sont en images de synthèse (d'une qualité équivalente à celles de Tekken 2) et renforce l'aspect dramatique. Les bruitages sont un peu ratés mais la musique soutient idéalement l'ensemble et est très variées selon les endroits visités. Comme la version française doit sortir dans quelques semaines, il est indispensable de jeter un oeil sur Final Fantasy VII même si vous n'êtes pas fan de ce genre de jeu. L'atmosphère qui s'en dégage est fabuleuse. La durée de vie d'un tel produit est incalculable (beaucoup y rejouent après l'avoir fini pour découvrir tous ses secrets). Pour tous ceux qui ont joué à Suikoden, Wild Arms ou à tout autre jeu d'Aventure ou RPG sur PSX, Final Fantasy VII est un MUST MAGNIFIQUE INCONTOURNABLE INDISPENSABLE OBLIGATOIRE SANS DELAIS !!!
Jeu fini : FF7 est bien le RPG le plus long auquel j'ai joué sur PSX. Il m'a fallu un peu plus de 52 heures pour voir la fantastique scène finale. Le premier disc est de loin le plus long (environ 30 heures), le second à peu près 15 heures et le 3ème dure 5 heures au maximum (mais contient la plus longue séquence cinématique jamais vue sur PSX : près de 10 minutes de bonheur !). On est très loin des classiques "missions" du style "Je te donnerais la clé du chateau si tu sauve ma fille du Dragon". Comme toujours dans les RPG Japonais, le scénario est un peu confus et mélange les thèmes favoris : écologie, sacrifice personnel, lutte du Bien contre le Mal, etc... Ce qui fait aussi la grande force de ce jeu c'est qu'il n'y a jamais d'attente. Les scénes cinématiques apparaissent instantanéments sans coupure et on est constamment plongé dans l'action ! FF7 est aussi le seul jeu dont j'ai vraiment envie de refaire une partie pour en découvrir tous les secrets : il y a 2 persos cachés, au moins 2 Sous-quètes qui prennent chacune quelques heures, et une multitude de lieux à découvrir. Vous pouvez élever et croiser les Chocobos pour participer aux Courses, jouer à tous les Jeux d'Arcade, etc... Les personnages sont attachants mais il est dommage qu'on ne sache pas ce qu'il deviennent à la fin de l'aventure. Les combats sont également absolument géniaux et la découverte de chaque nouveau Sort d'Invocation est un régal. Jamais je n'avais vu de telle animations dans un jeu de ce style. Si vous invoquez "Bahamut Zero" par exemple, un zoom arrière vous fera découvrir la planète entière et un immense Dragon Métallique surgit de l'espace avant de projeter un gigantesque "Rayon" mortel en direction de l'ennemi !!! FF7 est sans aucun doute le meilleur RPG/Aventure de la PSX pour cette année 97.
lundi 11 août 1997
JUMPING FLASH
(3D - Note : 5/10 - VERSION JAP). 1 Player
Un des tout premier jeu sur PSX, sortit en 1995. Ce jeu est un délire dans la plus pure tradition Japonaise, puisque vous y controlez un Lapin Mécanique, Défenseur de la Terre, partant à la recherche de Carottes. Chaque Niveau est divisé en 3 parties : dans les 2 premières vous devez trouvez 4 Carottes puis chercher la sortie et dans la dernière vous affrontez un Boss.
Entièrement en 3D, la prise en main du Jeu est assez difficile lors des première parties. En effet votre Lapin peux effectuer des sauts gigantesques pour atteindre les plate-forme en l'air et lorsqu'il réalise de tel bonds, il regarde vers le bas pour voir où il va atterrir (un viseur apparait pour viser juste !). La réalisation date un peu malheureusement et la 3D est un peu poussive et pas très détaillée. Heureusement que les ennemis et les thèmes sont suffisament déjantés pour tenir le joueur en haleine !
Les Armes à votre disposition sont également assez farfelues (beignets, sucettes, etc.). Les couleurs sont très flashy (genre Super-Mario) et les musiques sont délirantes. De plus il existe pas mal de salle cachée et de bonus bizarres. Bref, Jumping Flash est un bon petit jeu relaxant et marrant à jouer autant qu'à regarder !
Un des tout premier jeu sur PSX, sortit en 1995. Ce jeu est un délire dans la plus pure tradition Japonaise, puisque vous y controlez un Lapin Mécanique, Défenseur de la Terre, partant à la recherche de Carottes. Chaque Niveau est divisé en 3 parties : dans les 2 premières vous devez trouvez 4 Carottes puis chercher la sortie et dans la dernière vous affrontez un Boss.
Entièrement en 3D, la prise en main du Jeu est assez difficile lors des première parties. En effet votre Lapin peux effectuer des sauts gigantesques pour atteindre les plate-forme en l'air et lorsqu'il réalise de tel bonds, il regarde vers le bas pour voir où il va atterrir (un viseur apparait pour viser juste !). La réalisation date un peu malheureusement et la 3D est un peu poussive et pas très détaillée. Heureusement que les ennemis et les thèmes sont suffisament déjantés pour tenir le joueur en haleine !
Les Armes à votre disposition sont également assez farfelues (beignets, sucettes, etc.). Les couleurs sont très flashy (genre Super-Mario) et les musiques sont délirantes. De plus il existe pas mal de salle cachée et de bonus bizarres. Bref, Jumping Flash est un bon petit jeu relaxant et marrant à jouer autant qu'à regarder !
WILD ARMS
(2D - Note : 9/10 - VERSION USA) by SCEA. 1 Player / Memory Card 1 Block.
Voici enfin le digne successeur de Suikoden pour cet été 97. Wild Arms est une avancée significative dans les RPG style Japonais pour la PSX. En effet, c'est le premier RPG qui bénéficie d'une réalisation réellement supérieure à ce qu'on a pu voir sur les 16 Bits. La réalisation est un ton au dessus de Suikoden, bien qu'on n'est pas encore atteint les sommets. Les Combats sont par exemple traités en vraie 3D, avec de bons mouvements de caméra. L'histoire est également un peu plus complexe, même si la base du jeu est encore une fois de sauver la planète envahie par les méchants démons. Le Monde de Filgaia a un passé compliqué, une sorte de mélange de Western et de Légendes Asiatiques, avec une pointe de X-Files (pour les OVNIS) !!! Il est possible de réaliser des "sous-quêtes" sans rapport direct avec l'Aventure principale, ce qui allonge la durée de vie d'une dizaine d'heures. Les Missions sont typiques d'un RPG sauce Japonaise (les Héros doivent prouver leur valeur personnelle, leur courage et faire les bons choix face au destin...). Tout cela donne un mélange de Zelda pour l'aventure et de Final Fantasy pour les Combats. L'intro du Jeu est un véritable dessin animé digne du Club Dorothée !
Les possibilités offertes aux 3 personnages que vous controlez sont nombreuses : l'un est un Cow-Bow qui maitrise les redoutables "ARMs" (des Artefacts d'origine extra-terrestre !), le second est un "Dream Chaser" (aventurier) possédant un animal de compagnie très intelligent et très utile et maitrisant quand à lui des techniques de combat appelés les "Fast Draw", et enfin la dernière est une Princesse (dont le père meurt au début de l'aventure) qui utilise la Magie. La Magie est d'ailleurs très bien gérée puisque c'est vous qui choisissez quels Sorts vous souhaitez créer en "mélangeant" 2 ingrédients. Chaque Personnage peut également utiliser des "Outils" différents selon ses aptitudes (Bombes, Briquet, Baguette, etc.). Bien sûr on retrouve la gestion des Equipements qui fait tout le charme de ce genre de Jeu ainsi que toutes les caractéristiques qui définissent les Héros (Force, Défense, Magie, etc... : en tout 12). Une autre agréable surprise est la présence de Runes qui permettent aux Persos d'invoquer les Esprits des "Gardiens" pendant les Combats (séquences d'apparitions impressionantes). Quand vos Persos quittent les Villes ou les Donjons, une Carte s'affiche alors en 2D sur laquelle vous vous déplacez. Les rencontres aléatoires sont fréquentes, elles permettent de récupérer Expérience et Argent.
Les Combats sont eux aussi soumis à de nombreux détails : il existe une douzaine "d'anormalités" en Combat (Poison, Paralysie, etc...), des "Critical Hit", des animations venant ponctuer les coups Spéciaux, etc... Pendant chaque Combat, les Persos possède une "Barre de Force" qui augmente au fur et à mesure des Rounds et qui leur permet d'utiliser leurs Pouvoir Spéciaux (Accélération, Visée laser, Invocation de Gardien, etc...). Les batailles contre les Boss sont vraiment grandioses. Wild Arms est un RPG à la durée de vie conséquente (certainement beaucoup plus que Suikoden) dont la réalisation est à mi-chemin entre les 16 Bits et ce que pourrait faire réellement une 32 Bits (Final Fantasy 7 y parviendra-t-il ?). Le scénario, bien que traditionel, offre un dépaysement grâce à son coté "Western Futuriste" plein de surprises. Les Graphismes 3D ont un look très "Manga" (grosses têtes) et les Graphismes 2D sont colorés. Les Thèmes musicaux sont très originaux (flute et guitare style Western Spaghetti !). C'est pour moi la nouvelle Référence dans ce genre sur PSX (les programmeurs ont même inclus un menu de gestion des Configurations d'écran où l'on peut redessiner ses Icônes !!). Wild Arms est un Must sur PlayStation et un rêve pour les amateurs de RPG !
Jeu Fini : Il faut compter à peu près 35-40 heures de jeu pour voir la fin de Wild Arms, sans avoir réalisé toutes les sous-quètes. Le scénario n'est pas le point fort de ce jeu (classique avec sa horde de méchants et son monde assez manichéen) mais à partir de la seconde moitié de la partie (une fois que toutes les villes ont été visitées), il devient relativement difficile. Comme Wild Arms est beaucoup moins "dirigiste" que Suikoden, il m'est arrivé plusieurs fois d'être bloqué en ne sachant plus où aller. Tradition oblige, les derniers combats sont particulièrement difficiles (on enchaine les 3 "boss" finaux à la suite !). Wild Arms est vraiment le meilleur de sa catégorie, avec tellement de possibilités qu'on ne peut toutes les voir en une seule partie (la Magie par exemple demande vraiment de faire des choix tactiques sans lesquels il est impossible de battre les gros monstres). Si on veut vraiment en faire le tour, il faut compter une bonne dizaine d'heures supplémentaires (environ 45-50 h). Idem pour récupérer tous les objets des Persos (Forces, Tools, Fast Draw, Arms, Runes, etc...). Pour ma part je n'ai pas rendu visite au monstre aquatique qui se cacherai dans les mers du nord, ni accédé aux monstres qui se trouvent derrière le miroir dans l'Ancient Arena et je n'ai pas découvert non plus l'Antre de l'Abyss... et d'autres choses m'ont sans doute échappées ! Les Combats aléatoires sont très (trop) fréquents mais il existe un Sort qui diminue ces rencontres. De même lors des déplacement, on découvre un Sort de Téléportation une fois qu'on peut voyager en bateau. Les apparitions des gardiens (que chaque Perso invoque lors d'un combat par l'intermédiaire des Runes ramassées au cours de l'aventure) sont vraiment les plus spéctaculaires qui m'ai été donné de voir dans un RPG. ENCORE ! ENCORE !
Voici enfin le digne successeur de Suikoden pour cet été 97. Wild Arms est une avancée significative dans les RPG style Japonais pour la PSX. En effet, c'est le premier RPG qui bénéficie d'une réalisation réellement supérieure à ce qu'on a pu voir sur les 16 Bits. La réalisation est un ton au dessus de Suikoden, bien qu'on n'est pas encore atteint les sommets. Les Combats sont par exemple traités en vraie 3D, avec de bons mouvements de caméra. L'histoire est également un peu plus complexe, même si la base du jeu est encore une fois de sauver la planète envahie par les méchants démons. Le Monde de Filgaia a un passé compliqué, une sorte de mélange de Western et de Légendes Asiatiques, avec une pointe de X-Files (pour les OVNIS) !!! Il est possible de réaliser des "sous-quêtes" sans rapport direct avec l'Aventure principale, ce qui allonge la durée de vie d'une dizaine d'heures. Les Missions sont typiques d'un RPG sauce Japonaise (les Héros doivent prouver leur valeur personnelle, leur courage et faire les bons choix face au destin...). Tout cela donne un mélange de Zelda pour l'aventure et de Final Fantasy pour les Combats. L'intro du Jeu est un véritable dessin animé digne du Club Dorothée !
Les possibilités offertes aux 3 personnages que vous controlez sont nombreuses : l'un est un Cow-Bow qui maitrise les redoutables "ARMs" (des Artefacts d'origine extra-terrestre !), le second est un "Dream Chaser" (aventurier) possédant un animal de compagnie très intelligent et très utile et maitrisant quand à lui des techniques de combat appelés les "Fast Draw", et enfin la dernière est une Princesse (dont le père meurt au début de l'aventure) qui utilise la Magie. La Magie est d'ailleurs très bien gérée puisque c'est vous qui choisissez quels Sorts vous souhaitez créer en "mélangeant" 2 ingrédients. Chaque Personnage peut également utiliser des "Outils" différents selon ses aptitudes (Bombes, Briquet, Baguette, etc.). Bien sûr on retrouve la gestion des Equipements qui fait tout le charme de ce genre de Jeu ainsi que toutes les caractéristiques qui définissent les Héros (Force, Défense, Magie, etc... : en tout 12). Une autre agréable surprise est la présence de Runes qui permettent aux Persos d'invoquer les Esprits des "Gardiens" pendant les Combats (séquences d'apparitions impressionantes). Quand vos Persos quittent les Villes ou les Donjons, une Carte s'affiche alors en 2D sur laquelle vous vous déplacez. Les rencontres aléatoires sont fréquentes, elles permettent de récupérer Expérience et Argent.
Les Combats sont eux aussi soumis à de nombreux détails : il existe une douzaine "d'anormalités" en Combat (Poison, Paralysie, etc...), des "Critical Hit", des animations venant ponctuer les coups Spéciaux, etc... Pendant chaque Combat, les Persos possède une "Barre de Force" qui augmente au fur et à mesure des Rounds et qui leur permet d'utiliser leurs Pouvoir Spéciaux (Accélération, Visée laser, Invocation de Gardien, etc...). Les batailles contre les Boss sont vraiment grandioses. Wild Arms est un RPG à la durée de vie conséquente (certainement beaucoup plus que Suikoden) dont la réalisation est à mi-chemin entre les 16 Bits et ce que pourrait faire réellement une 32 Bits (Final Fantasy 7 y parviendra-t-il ?). Le scénario, bien que traditionel, offre un dépaysement grâce à son coté "Western Futuriste" plein de surprises. Les Graphismes 3D ont un look très "Manga" (grosses têtes) et les Graphismes 2D sont colorés. Les Thèmes musicaux sont très originaux (flute et guitare style Western Spaghetti !). C'est pour moi la nouvelle Référence dans ce genre sur PSX (les programmeurs ont même inclus un menu de gestion des Configurations d'écran où l'on peut redessiner ses Icônes !!). Wild Arms est un Must sur PlayStation et un rêve pour les amateurs de RPG !
Jeu Fini : Il faut compter à peu près 35-40 heures de jeu pour voir la fin de Wild Arms, sans avoir réalisé toutes les sous-quètes. Le scénario n'est pas le point fort de ce jeu (classique avec sa horde de méchants et son monde assez manichéen) mais à partir de la seconde moitié de la partie (une fois que toutes les villes ont été visitées), il devient relativement difficile. Comme Wild Arms est beaucoup moins "dirigiste" que Suikoden, il m'est arrivé plusieurs fois d'être bloqué en ne sachant plus où aller. Tradition oblige, les derniers combats sont particulièrement difficiles (on enchaine les 3 "boss" finaux à la suite !). Wild Arms est vraiment le meilleur de sa catégorie, avec tellement de possibilités qu'on ne peut toutes les voir en une seule partie (la Magie par exemple demande vraiment de faire des choix tactiques sans lesquels il est impossible de battre les gros monstres). Si on veut vraiment en faire le tour, il faut compter une bonne dizaine d'heures supplémentaires (environ 45-50 h). Idem pour récupérer tous les objets des Persos (Forces, Tools, Fast Draw, Arms, Runes, etc...). Pour ma part je n'ai pas rendu visite au monstre aquatique qui se cacherai dans les mers du nord, ni accédé aux monstres qui se trouvent derrière le miroir dans l'Ancient Arena et je n'ai pas découvert non plus l'Antre de l'Abyss... et d'autres choses m'ont sans doute échappées ! Les Combats aléatoires sont très (trop) fréquents mais il existe un Sort qui diminue ces rencontres. De même lors des déplacement, on découvre un Sort de Téléportation une fois qu'on peut voyager en bateau. Les apparitions des gardiens (que chaque Perso invoque lors d'un combat par l'intermédiaire des Runes ramassées au cours de l'aventure) sont vraiment les plus spéctaculaires qui m'ai été donné de voir dans un RPG. ENCORE ! ENCORE !
RAYSTORM
(3D - Note : 7/10 - VERSION JAP) by Taito. 1 or 2 Player / Memory Card 1 Block.
Après beaucoup d'essais infructueux sur PSX pour réaliser un Shoot'em Up à la fois original et intéressant à jouer, Taito réussit l'exploit ! Avec un telle réalisation, ajoutant la 3D à un vieux concept qui a fait ses preuves (genre Zaxxon), ce Shoot'em Up fera date dans l'histoire de la PSX. Les effets spéciaux sont tous au rendez-vous (explosions 3D, transparence, mouvements de caméra extraordinaire, etc...) et on en prend vraiment plein les yeux !
Evidemment il s'agit "seulement" d'un Jeu de Tir, et on s'en lassera vite une fois fini. Mais comme il existe 8 Niveaux et qu'on arrive péniblement au 4ème Niveau même avec 9 Crédits disponibles (en mode Medium), on en a pour son argent. Ce jeu d'Arcade quasi-parfait propose également une bande sonore excellente en symbiose totale avec l'action. L'intro du jeu vous donne le choix entre la Version Arcade originale ou une Version légèrement remaniée pour la PSX et vous donne accès aux multiples options (scores, configurations diverses). Vous choisissez ensuite entre 2 Vaisseaux aux armes différentes puis vous optez pour le Tir Manuel ou Auto. Les Niveaux sont assez variés, les plus impressionnants étant celui dans la Ville (survol des building en 3D) et celui se déroulant dans l'espace (mouvements de caméra géniaux).
Les Boss de fin de Niveaux méritent vraiment le détour (Robots Géants, Vaisseaux Spatiaux à l'armement TRES impressionant, etc.). Comme le Jeu se déroule sur 2 plans (au sol et dans l'air), votre vaisseau dispose d'un système de visée pour les ennemis qui arrivent "sous" votre vaisseau, ce qui ajoute encore au réalisme. Les Jeux de Tir sont un peu passés de mode (on préfère aujourd'hui les Jeux de Baston ou les Jeux de Course) mais RayStorm est certainement un Jeu qui donne envie de se replonger dans ce genre à part entière. C'est un véritable catalogue des possibilités techniques de la PSX et il me semble qu'on a atteint içi la limite des capacités d'animations 3D de cette machine.
Jeu fini : Raystorm se finit facilement en mode "Easy" mais devient carrement trop dur en "Hard". Les 10 "Continue" suffisent donc à voir la fin du jeu pour un joueur moyen. Mis à part le gigantesque Boss, il n'y a aucune surprise finale et on reste un peu sur sa fin... Raystorm reste tout de même le meilleur de sa catégorie pour cette année 97 !
Après beaucoup d'essais infructueux sur PSX pour réaliser un Shoot'em Up à la fois original et intéressant à jouer, Taito réussit l'exploit ! Avec un telle réalisation, ajoutant la 3D à un vieux concept qui a fait ses preuves (genre Zaxxon), ce Shoot'em Up fera date dans l'histoire de la PSX. Les effets spéciaux sont tous au rendez-vous (explosions 3D, transparence, mouvements de caméra extraordinaire, etc...) et on en prend vraiment plein les yeux !
Evidemment il s'agit "seulement" d'un Jeu de Tir, et on s'en lassera vite une fois fini. Mais comme il existe 8 Niveaux et qu'on arrive péniblement au 4ème Niveau même avec 9 Crédits disponibles (en mode Medium), on en a pour son argent. Ce jeu d'Arcade quasi-parfait propose également une bande sonore excellente en symbiose totale avec l'action. L'intro du jeu vous donne le choix entre la Version Arcade originale ou une Version légèrement remaniée pour la PSX et vous donne accès aux multiples options (scores, configurations diverses). Vous choisissez ensuite entre 2 Vaisseaux aux armes différentes puis vous optez pour le Tir Manuel ou Auto. Les Niveaux sont assez variés, les plus impressionnants étant celui dans la Ville (survol des building en 3D) et celui se déroulant dans l'espace (mouvements de caméra géniaux).
Les Boss de fin de Niveaux méritent vraiment le détour (Robots Géants, Vaisseaux Spatiaux à l'armement TRES impressionant, etc.). Comme le Jeu se déroule sur 2 plans (au sol et dans l'air), votre vaisseau dispose d'un système de visée pour les ennemis qui arrivent "sous" votre vaisseau, ce qui ajoute encore au réalisme. Les Jeux de Tir sont un peu passés de mode (on préfère aujourd'hui les Jeux de Baston ou les Jeux de Course) mais RayStorm est certainement un Jeu qui donne envie de se replonger dans ce genre à part entière. C'est un véritable catalogue des possibilités techniques de la PSX et il me semble qu'on a atteint içi la limite des capacités d'animations 3D de cette machine.
Jeu fini : Raystorm se finit facilement en mode "Easy" mais devient carrement trop dur en "Hard". Les 10 "Continue" suffisent donc à voir la fin du jeu pour un joueur moyen. Mis à part le gigantesque Boss, il n'y a aucune surprise finale et on reste un peu sur sa fin... Raystorm reste tout de même le meilleur de sa catégorie pour cette année 97 !
mercredi 23 juillet 1997
V-RALLY -97 Championship Edition-
(3D - Note : 8/10) by Infogrames. 1 or 2 Players / Memory Card 2 Blocks / Optional Controller.
La Playstation est saturée de Jeux de Course de voiture, que ce soit des simulations "sérieuses" genre "Formula One" ou des Jeux d'Arcade pur comme "Rage Racer". V-Rally est une pure simulation qui se joue comme une jeu d'arcade ! Le premier contact avec V-Rally est assez surprenant et on se retrouve assez rapidement dans le décor ! En effet les réactions de votre véhicule sont brutales dans les virages et il faut apprendre à véritablement piloter son bolide, en donnant de petit coups de volants dans les grands virages et en partant en dérapage dans les virages "secs". Les tonneaux sont vraiment poilants, dans une voiture lancée à plus de 200 Km/h il est particulièrement difficile de négocier une courbe serrée !!! Entièrement en 3D, ce jeu propose un environnement graphique très beau, avec coucher de soleil, neige, pluie et même conduite de nuit à la lumière des phares (ces derniers sont très difficiles).
Les bruitages sont réalistes (contrairement à Rage Racer par exemple) et les musiques plutôt Hard-Rock ou parfois carrément Variétoche de Supermarché. L'animation, le plus important dans ce genre de jeu, n'est jamais saccadée et donne de véritables sensations, bien que la vue la plus impressionante (au ras du pare-choc) soit quasiment injouable sans un long apprentissage. Les options sont très complètes, avec une dizaine d'autos disponibles dès le début du jeu et une bonne quarantaine de circuits aux tracés et aux ambiances vraiment différents, ce qui est assez rare pour les jeux de courses. Les 3 modes de jeu (Arcade, Championnat et Contre la Montre) permettent de donner une durée de vie conséquente à V-Rally. Le Mode Arcade vous donne accès à 3 Niveaux de Difficulté (4, 6 ou 8 Courses d'affilée). Le Championnat est composé d'au moins 3 "Spéciales" dans chacun des 8 Pays et donne un classement des meilleurs Temps et meilleurs Pilotes sur chaque tracé et un Classement Global. C'est le Mode le plus complet. Enfin le Mode Contre la Montre permet de s'entrainer sur tous les circuits seul, à deux ou en "Ghost" (vous vous battez contre vous même après avoir fait 1 tour du circuit).
En parlant du jeu à Deux, lui aussi est très complet : vous pouvez séparer l'écran Verticalement (pas très jouable) ou Horizontalement, sans perte de vitesse pour l'animation. Avant la course vous pouvez régler la suspension, choisir une boite Automatique ou manuelle, etc... La prise en main est ardue durant les premières minutes, et je dois dire qu'il est difficile de finir un circuit lors des premiers essais. Avec un peu d'exercice, d'anticipation, et surtout grâce au copilote qui vous indique la prochaine courbe avec une flèche et aussi de vive voix, on parvient à dompter sa voiture et alors le plaisir de conduite est total. En jouant sur l'inertie dans les virages, on peut réaliser de splendides passages qu'on regarde ensuite avec amusement lors du "Replay" à la fin de la course. Les véhicules sont bien représentés, avec pas mal de détails, et les tracés proposent beaucoups de style de conduite (rapides, techniques, etc). V-Rally est certainement le meilleur de sa Catégorie (dans son style Simulation-Arcade).
La Playstation est saturée de Jeux de Course de voiture, que ce soit des simulations "sérieuses" genre "Formula One" ou des Jeux d'Arcade pur comme "Rage Racer". V-Rally est une pure simulation qui se joue comme une jeu d'arcade ! Le premier contact avec V-Rally est assez surprenant et on se retrouve assez rapidement dans le décor ! En effet les réactions de votre véhicule sont brutales dans les virages et il faut apprendre à véritablement piloter son bolide, en donnant de petit coups de volants dans les grands virages et en partant en dérapage dans les virages "secs". Les tonneaux sont vraiment poilants, dans une voiture lancée à plus de 200 Km/h il est particulièrement difficile de négocier une courbe serrée !!! Entièrement en 3D, ce jeu propose un environnement graphique très beau, avec coucher de soleil, neige, pluie et même conduite de nuit à la lumière des phares (ces derniers sont très difficiles).
Les bruitages sont réalistes (contrairement à Rage Racer par exemple) et les musiques plutôt Hard-Rock ou parfois carrément Variétoche de Supermarché. L'animation, le plus important dans ce genre de jeu, n'est jamais saccadée et donne de véritables sensations, bien que la vue la plus impressionante (au ras du pare-choc) soit quasiment injouable sans un long apprentissage. Les options sont très complètes, avec une dizaine d'autos disponibles dès le début du jeu et une bonne quarantaine de circuits aux tracés et aux ambiances vraiment différents, ce qui est assez rare pour les jeux de courses. Les 3 modes de jeu (Arcade, Championnat et Contre la Montre) permettent de donner une durée de vie conséquente à V-Rally. Le Mode Arcade vous donne accès à 3 Niveaux de Difficulté (4, 6 ou 8 Courses d'affilée). Le Championnat est composé d'au moins 3 "Spéciales" dans chacun des 8 Pays et donne un classement des meilleurs Temps et meilleurs Pilotes sur chaque tracé et un Classement Global. C'est le Mode le plus complet. Enfin le Mode Contre la Montre permet de s'entrainer sur tous les circuits seul, à deux ou en "Ghost" (vous vous battez contre vous même après avoir fait 1 tour du circuit).
En parlant du jeu à Deux, lui aussi est très complet : vous pouvez séparer l'écran Verticalement (pas très jouable) ou Horizontalement, sans perte de vitesse pour l'animation. Avant la course vous pouvez régler la suspension, choisir une boite Automatique ou manuelle, etc... La prise en main est ardue durant les premières minutes, et je dois dire qu'il est difficile de finir un circuit lors des premiers essais. Avec un peu d'exercice, d'anticipation, et surtout grâce au copilote qui vous indique la prochaine courbe avec une flèche et aussi de vive voix, on parvient à dompter sa voiture et alors le plaisir de conduite est total. En jouant sur l'inertie dans les virages, on peut réaliser de splendides passages qu'on regarde ensuite avec amusement lors du "Replay" à la fin de la course. Les véhicules sont bien représentés, avec pas mal de détails, et les tracés proposent beaucoups de style de conduite (rapides, techniques, etc). V-Rally est certainement le meilleur de sa Catégorie (dans son style Simulation-Arcade).
mardi 15 juillet 1997
SYNDICATE WARS
(3D - Note : 6/10) by Bullfrog. 1 to 4 Players / Memory Card 1 Block / Mouse Compatible / Multi tap Adaptable 1-4 Players.
La guerre du 21ème Siècle. Vous allez prendre la tête de 4 Agents Bioniques et parcourir les villes glauques cyberpunk du futur pour votre Corporation ! Adaptation d'un vieux jeu PC, Syndicate Wars est un jeu assez original que l'on pourrait qualifier de "Stratégie/Action". En effet vous allez devoir remplir de multiples missions (38) qui vont de l'Elimination pure et simple d'ennemis à l'Escorte de personalités ou la protection de Batiments en passant par la Persuasion de Scientifiques ou de PDG ennemis ou l'acquisition d'Objets spéciaux. Tout se passe dans les grande cités futuristes (en 3D) qui grouillent d'habitants, de policiers et d'Agents adverses ainsi que de nombreux véhicules et vaisseaux volants. L'ambiance Cyberpunk est très présente, avec des graphismes sombres, rehaussés par les multiples explosions que vous provoquez pendant les combats. Des animations sur des panneaux géants dans les villes donne un coté Blade Runner bien sympathique.
L'intérêt principal de ce jeu est l'évolution progressive de vos Agents, que vous pouvez "customiser" au fur et à mesure des missions (implants de nouveaux membres, Cerveau amélioré, Armes de plus en plus dévastatrices, etc). On peut diriger chaque Agent individuellement ou en Groupe de 2, 3 ou 4 (il faut choisir suivant le type de Mission). La plupart du temps j'utilise un Agent "leurre" qui attire les ennemis loin de l'objectif pendant que les 3 autres remplissent la Mission. Certaines zones ne sont accessibles que par Véhicules (Taxis, Forgon, voiture de Police !), qui au passage sont très bien animés avec des effets lumineux superbes. Dans certaines Missions on peut aussi "s'ammuser" à cambrioler une Banque pour récupérer de l'argent ! La difficulté est assez progressive, à partir de la 5ème Mission cela devient véritablement passionnant car les scénarios sont assez plausibles et variés (on a le choix entre 2 Corporations : Eurocorp ou Eglise de l'Ere Nouvelle).
Syndicate Wars reste cependant réservé aux amateurs de ce type de Jeu, mélant Stratégie et Action pure. Les graphismes et les sons ne sont pas au Top de ce qui se fait de mieux sur PSX en ce début 97 et les séquences intermédiaires en synthèse sont assez courtes et répétitives. La prise en main est relativement difficile puisqu'il y a beaucoup de combinaison de boutons pour gérer les 4 Agents et leur Equipement. Un temps d'adaptation est donc nécessaire. Syndicate Wars reste suffisament original et prenant pour tenir l'amateur en haleine !
La guerre du 21ème Siècle. Vous allez prendre la tête de 4 Agents Bioniques et parcourir les villes glauques cyberpunk du futur pour votre Corporation ! Adaptation d'un vieux jeu PC, Syndicate Wars est un jeu assez original que l'on pourrait qualifier de "Stratégie/Action". En effet vous allez devoir remplir de multiples missions (38) qui vont de l'Elimination pure et simple d'ennemis à l'Escorte de personalités ou la protection de Batiments en passant par la Persuasion de Scientifiques ou de PDG ennemis ou l'acquisition d'Objets spéciaux. Tout se passe dans les grande cités futuristes (en 3D) qui grouillent d'habitants, de policiers et d'Agents adverses ainsi que de nombreux véhicules et vaisseaux volants. L'ambiance Cyberpunk est très présente, avec des graphismes sombres, rehaussés par les multiples explosions que vous provoquez pendant les combats. Des animations sur des panneaux géants dans les villes donne un coté Blade Runner bien sympathique.
L'intérêt principal de ce jeu est l'évolution progressive de vos Agents, que vous pouvez "customiser" au fur et à mesure des missions (implants de nouveaux membres, Cerveau amélioré, Armes de plus en plus dévastatrices, etc). On peut diriger chaque Agent individuellement ou en Groupe de 2, 3 ou 4 (il faut choisir suivant le type de Mission). La plupart du temps j'utilise un Agent "leurre" qui attire les ennemis loin de l'objectif pendant que les 3 autres remplissent la Mission. Certaines zones ne sont accessibles que par Véhicules (Taxis, Forgon, voiture de Police !), qui au passage sont très bien animés avec des effets lumineux superbes. Dans certaines Missions on peut aussi "s'ammuser" à cambrioler une Banque pour récupérer de l'argent ! La difficulté est assez progressive, à partir de la 5ème Mission cela devient véritablement passionnant car les scénarios sont assez plausibles et variés (on a le choix entre 2 Corporations : Eurocorp ou Eglise de l'Ere Nouvelle).
Syndicate Wars reste cependant réservé aux amateurs de ce type de Jeu, mélant Stratégie et Action pure. Les graphismes et les sons ne sont pas au Top de ce qui se fait de mieux sur PSX en ce début 97 et les séquences intermédiaires en synthèse sont assez courtes et répétitives. La prise en main est relativement difficile puisqu'il y a beaucoup de combinaison de boutons pour gérer les 4 Agents et leur Equipement. Un temps d'adaptation est donc nécessaire. Syndicate Wars reste suffisament original et prenant pour tenir l'amateur en haleine !
vendredi 27 juin 1997
FINAL DOOM
(3D - Note : 2/10) by ID/Williams. 1 Player / Mouse Compatible / Link Cable 2 Consoles.
Le Jeu qui a créé un genre à lui tout seul. De l'exploration de labyrinthe pure et dure, avec massacre à chaque coin de couloir ! Final Doom a pris un petit coup de vieux, les graphismes sont ternes, l'animation saccade quand les salles sont trop remplies de Monstres et les bruitages sont limités au stricte minimum ! Malgré tout, on arrive à prendre plaisir à progresser dans cette suite de dédales en trucidant tout ce qui se présente ! les Armes sont radicales (de la tronçonneuse au Super-rayon-Plasma).
Le But est simplet : trouver la sortie en ramassant les clefs et en empruntant ascenseurs et téléporteurs. Une carte automatique est présente, mais on ne peut l'avoir que sur un écran séparé. Pour survivre, on doit se procurer munitions, armures, bonus de vie, combinaisons et bonus divers qui vous attendent dans les salles cachées.
Destiné uniquement aux accros du genre, Final Doom propose quand même suffisament de Niveaux pour tenir en haleine (3 séries d'une trentaine de Niveaux sont disponibles : Master Levels, Plutonia, TNT), contrairement à d'autres comme Disruptor qui n'en donne que 13. Comme ce Jeu est aujourd'hui assez ancien, vous pouvez le trouver comme moi à 150 Frs en occasion. Il existe certainement mieux aujourd'hui sur Playstation dans ce style mais il faut respecter l'ancêtre !!!
Le Jeu qui a créé un genre à lui tout seul. De l'exploration de labyrinthe pure et dure, avec massacre à chaque coin de couloir ! Final Doom a pris un petit coup de vieux, les graphismes sont ternes, l'animation saccade quand les salles sont trop remplies de Monstres et les bruitages sont limités au stricte minimum ! Malgré tout, on arrive à prendre plaisir à progresser dans cette suite de dédales en trucidant tout ce qui se présente ! les Armes sont radicales (de la tronçonneuse au Super-rayon-Plasma).
Le But est simplet : trouver la sortie en ramassant les clefs et en empruntant ascenseurs et téléporteurs. Une carte automatique est présente, mais on ne peut l'avoir que sur un écran séparé. Pour survivre, on doit se procurer munitions, armures, bonus de vie, combinaisons et bonus divers qui vous attendent dans les salles cachées.
Destiné uniquement aux accros du genre, Final Doom propose quand même suffisament de Niveaux pour tenir en haleine (3 séries d'une trentaine de Niveaux sont disponibles : Master Levels, Plutonia, TNT), contrairement à d'autres comme Disruptor qui n'en donne que 13. Comme ce Jeu est aujourd'hui assez ancien, vous pouvez le trouver comme moi à 150 Frs en occasion. Il existe certainement mieux aujourd'hui sur Playstation dans ce style mais il faut respecter l'ancêtre !!!
lundi 9 juin 1997
BUST-A-MOVE 2 ARCADE EDITION
(2D - Note : 4/10) by Akklaim. 1 or 2 Players / Memory Card 1 Block. Edition Platinium.
Basé sur le principe de Tetris, Bust-A-Move est l'adaptation du Jeu d'arcade Puzzle Bubble. Le but est d'assembler des bulles de couleurs (3 bulles d'une même couleur éclatent) et de vider l'écran, sachant que les Bulles descendent régulièrement vers le bas de l'écran et que vous perdez si elles atteignent le bas. On reste scotché devant l'écran pour franchir tous les tableaux proposés, d'autant plus que Akklaim propose 3 Challenges différents : le mode Puzzle Game qui reprend le principe du Jeu d'Arcade mais avec un choix du Tableau sur une carte, le mode Player Vs Computer qui vous oppose à l'Ordinateur (le premier qui finit gagne) et enfin le mode Player Vs Player qui oppose 2 Humains.
Akklaim a rajouté un Time Attack Mode qui vous oblige à refaire les tableaux dans le meilleur temps possible. On retrouve tout le plaisir du Jeu original, malgré la possibilité d'avoir 9 Crédits qui permet malheureusement de finir la plupart des niveaux facilement. C'est un bon jeu pour passer 1 heure, surtout pour son prix (150 frs!).
Basé sur le principe de Tetris, Bust-A-Move est l'adaptation du Jeu d'arcade Puzzle Bubble. Le but est d'assembler des bulles de couleurs (3 bulles d'une même couleur éclatent) et de vider l'écran, sachant que les Bulles descendent régulièrement vers le bas de l'écran et que vous perdez si elles atteignent le bas. On reste scotché devant l'écran pour franchir tous les tableaux proposés, d'autant plus que Akklaim propose 3 Challenges différents : le mode Puzzle Game qui reprend le principe du Jeu d'Arcade mais avec un choix du Tableau sur une carte, le mode Player Vs Computer qui vous oppose à l'Ordinateur (le premier qui finit gagne) et enfin le mode Player Vs Player qui oppose 2 Humains.
Akklaim a rajouté un Time Attack Mode qui vous oblige à refaire les tableaux dans le meilleur temps possible. On retrouve tout le plaisir du Jeu original, malgré la possibilité d'avoir 9 Crédits qui permet malheureusement de finir la plupart des niveaux facilement. C'est un bon jeu pour passer 1 heure, surtout pour son prix (150 frs!).
VANDAL-HEARTS
(3D - Note : 6/10) by Konami. 1 Player / Memory Card 2 Blocks.
Konami persiste et signe ! Ce nouveau RPG/Stratégie Japonais au style très particulier est disponible avec textes d'écran et notice en Français. Comme à son habitude, Konami nous propose un scénario qui met en scène un Homme, Ash Lambert, dont le destin sera de libérer son pays face aux Traitres et aux Forces obscures. Il sera aidé par les habituels compagnons et la troupe grossira au fur et à mesure des rencontres. Comme dans tout bon RPG, il faudra équiper chaque personnage avec les Armes et Armures correspondants à leur métier.
Les Villes et Villages que vous traversez au cours de chaque aventure vous permettent d'aller chez le marchand, dans une taverne ou dans le Dojo (vos personnages peuvent s'entrainer içi). Le grand changement vient du traitement même de l'Histoire puisque vous n'allez effectuer QUE les Combats durant votre quète. En effet vous n'aurez pratiquement aucun choix à faire et vous devrez vous concentrer uniquement sur les phases de Combats en déplaçant chacun de vos Guerriers, Sorciers, Archers, etc... et en faisant les bons choix tactiques face aux adversaires. Chaque Ennemi tué vous rapporte une certaine somme d''Or ainsi que des points d'Expérience qui augmente le Niveau du Personnage. L'écran de jeu présente le lieu de chaque bataille en 3D (vous pouvez choisir l'angle de vue adéquate) avec tous les obstacles, maisons, rochers, rivières et les variations de terrain (plaines, forêts, collines, etc...). Tout l'intérêt de Vandal-Hearts vient donc du bon déplacement de votre troupe et de l'utilisation de chaque compétence de vos Hommes et Femmes. Chacun à un "métier" (Chevalier, Armure, Archer, Soldat de l'Air, Mage, Prêtre, Moine) et peut évoluer et se spécialiser quand il atteint le Niveau 10 puis le Niveau 20. Les stratégies les plus complexes peuvent être mises en oeuvre (bonus suivant le type de terrain, la hauteur, les renforts) et on agit comme un véritable général dirigeant ses troupes.
La Magie tient bien sûr un rôle prépondérant, avec les classiques sorts de Soin, d'Attaque ou de Défense (environ 5 Sorts par Classe). Chaque Sort donne lieu a des Effets Spéciaux assez spectaculaires mais assez similaires à ceux de Suikoden. Quand un personnage meurt, une gerbe de sang gigantesque surgit ! Chaque affrontement est soumis à des conditions de Victoire et de Défaite (Mort du Héros, Protéger un Objet, Victoire en 5 Tours, etc...). Heureusement pour vous, quand un de vos compagnon est tué au Combat, il revient pour le suivant ! Konami n'a malheureusement pas amélioré les graphismes depuis Suikoden. On se croirait sur Super Nintendo s'il n'y avait pas la 3D et les Effets Spéciaux de la Playstation ! Grâce aux bruitages et aux musiques on oublie un peu le manque d'efforts et on se console avec les séquences intermédiaires en synthèse qui marque la fin de chaque épisode. A ce propos, le Jeu est divisé en 6 grands Chapîtres qui contiennent chacun plusieurs Combats et qui marquent l'évolution de l'Histoire du Pays. Vous pouvez suivre à la lettre le cheminement du scénario ou bien revenir sur vos pas à certains moments pour chercher les CLES qui vous permettent d'accéder à de nouveaux Combats (avec des objets mystérieux en récompense). A ce sujet, il existe un Lieu pour chaque Chapître contenant les Coffres ou les endroits spéciaux qui vous permettent d'avoir accès aux Objets cachés qui vous mèneront aux fameuses CLES (dans le plus pur style Japonais). Vandal-Hearts est suffisament original et prenant pour qu'un amateur de RPG et de Wargame se le procure sans délai. Sa durée de Vie est allongée par les sous-quètes présentent dans chaque Chapître mais ne doit pas dépasser les 20 Heures, ce qui reste assez moyen. Le premier Wargame sauce RPG Japonais est tout de même une réussite ! Encore !!
Jeu Fini : Moins de 20h pour terminer Vandal-Heart ! Les dernières Missions s'avèrent un peu trop faciles avec l'aide des Sorts de Soins. Dommage également que la fin soit s'y téléphonée ! En cherchant les Clés dans chaque Chapître, on peut jouer un peu plus longtemps (environ 5 heures de plus) mais la durée de vie est tout de même trop faible. Reste la découverte des nouveaux Sorts, la montée en puissance de chaque personnage et les Conditions de Victoires originales (sortir d'un cachot, remonter un train dont les wagons explosent les uns après les autres, etc...). J'espère que le prochain Wargame ou Jeu de Rôle de la Playstation sera plus beau ET plus long !
Konami persiste et signe ! Ce nouveau RPG/Stratégie Japonais au style très particulier est disponible avec textes d'écran et notice en Français. Comme à son habitude, Konami nous propose un scénario qui met en scène un Homme, Ash Lambert, dont le destin sera de libérer son pays face aux Traitres et aux Forces obscures. Il sera aidé par les habituels compagnons et la troupe grossira au fur et à mesure des rencontres. Comme dans tout bon RPG, il faudra équiper chaque personnage avec les Armes et Armures correspondants à leur métier.
Les Villes et Villages que vous traversez au cours de chaque aventure vous permettent d'aller chez le marchand, dans une taverne ou dans le Dojo (vos personnages peuvent s'entrainer içi). Le grand changement vient du traitement même de l'Histoire puisque vous n'allez effectuer QUE les Combats durant votre quète. En effet vous n'aurez pratiquement aucun choix à faire et vous devrez vous concentrer uniquement sur les phases de Combats en déplaçant chacun de vos Guerriers, Sorciers, Archers, etc... et en faisant les bons choix tactiques face aux adversaires. Chaque Ennemi tué vous rapporte une certaine somme d''Or ainsi que des points d'Expérience qui augmente le Niveau du Personnage. L'écran de jeu présente le lieu de chaque bataille en 3D (vous pouvez choisir l'angle de vue adéquate) avec tous les obstacles, maisons, rochers, rivières et les variations de terrain (plaines, forêts, collines, etc...). Tout l'intérêt de Vandal-Hearts vient donc du bon déplacement de votre troupe et de l'utilisation de chaque compétence de vos Hommes et Femmes. Chacun à un "métier" (Chevalier, Armure, Archer, Soldat de l'Air, Mage, Prêtre, Moine) et peut évoluer et se spécialiser quand il atteint le Niveau 10 puis le Niveau 20. Les stratégies les plus complexes peuvent être mises en oeuvre (bonus suivant le type de terrain, la hauteur, les renforts) et on agit comme un véritable général dirigeant ses troupes.
La Magie tient bien sûr un rôle prépondérant, avec les classiques sorts de Soin, d'Attaque ou de Défense (environ 5 Sorts par Classe). Chaque Sort donne lieu a des Effets Spéciaux assez spectaculaires mais assez similaires à ceux de Suikoden. Quand un personnage meurt, une gerbe de sang gigantesque surgit ! Chaque affrontement est soumis à des conditions de Victoire et de Défaite (Mort du Héros, Protéger un Objet, Victoire en 5 Tours, etc...). Heureusement pour vous, quand un de vos compagnon est tué au Combat, il revient pour le suivant ! Konami n'a malheureusement pas amélioré les graphismes depuis Suikoden. On se croirait sur Super Nintendo s'il n'y avait pas la 3D et les Effets Spéciaux de la Playstation ! Grâce aux bruitages et aux musiques on oublie un peu le manque d'efforts et on se console avec les séquences intermédiaires en synthèse qui marque la fin de chaque épisode. A ce propos, le Jeu est divisé en 6 grands Chapîtres qui contiennent chacun plusieurs Combats et qui marquent l'évolution de l'Histoire du Pays. Vous pouvez suivre à la lettre le cheminement du scénario ou bien revenir sur vos pas à certains moments pour chercher les CLES qui vous permettent d'accéder à de nouveaux Combats (avec des objets mystérieux en récompense). A ce sujet, il existe un Lieu pour chaque Chapître contenant les Coffres ou les endroits spéciaux qui vous permettent d'avoir accès aux Objets cachés qui vous mèneront aux fameuses CLES (dans le plus pur style Japonais). Vandal-Hearts est suffisament original et prenant pour qu'un amateur de RPG et de Wargame se le procure sans délai. Sa durée de Vie est allongée par les sous-quètes présentent dans chaque Chapître mais ne doit pas dépasser les 20 Heures, ce qui reste assez moyen. Le premier Wargame sauce RPG Japonais est tout de même une réussite ! Encore !!
Jeu Fini : Moins de 20h pour terminer Vandal-Heart ! Les dernières Missions s'avèrent un peu trop faciles avec l'aide des Sorts de Soins. Dommage également que la fin soit s'y téléphonée ! En cherchant les Clés dans chaque Chapître, on peut jouer un peu plus longtemps (environ 5 heures de plus) mais la durée de vie est tout de même trop faible. Reste la découverte des nouveaux Sorts, la montée en puissance de chaque personnage et les Conditions de Victoires originales (sortir d'un cachot, remonter un train dont les wagons explosent les uns après les autres, etc...). J'espère que le prochain Wargame ou Jeu de Rôle de la Playstation sera plus beau ET plus long !
jeudi 29 mai 1997
SOULBLADE
(3D - Note : 8/10) by Namco. 1 or 2 Players / Memory Card 1 Block / Optional Controllers.
Adaptation du Jeu d'Arcade très populaire (SoulEdge), ce nouveau jeu de Combat 3D de Namco (déjà auteur de Tekken 2, une référence dans les Jeux de Baston) impose une fois encore le savoir-faire de cet éditeur. Cette fois-ci tout est en 3D, y compris le décor, ce qui donne un aspect un peu plus dépouillé que Tekken 2 mais donne un jeu encore plus percutant.
Le style des combats est lui aussi assez différent, puisque chaque combattant possède une arme particulière et que les combats se passent sur des rings. Les coups de base sont assez simples : attaque verticale, attaque horizontale, bloquage et coup de pied. Tout ce complique ensuite avec les habituelles combos et surtout, la possibilité de faire évoluer son personnage à travers une histoire particulière (Edge-Master Mode) et découvrir pas moins de 7 armes supplémentaires par persos. Ceci contre-balance le faible nombre de combattants proposé (9 officiels + 5 cachés). Les combats sont généralement assez rapides, la possibilité de faire un pas sur le coté pour éviter les attaques adverses permet d'élaborer de véritables stratégies.
Toutes les options habituelles sont présentes (Arcade, Versus, Team Battle, Survival, Time Attack et en plus Edge-Master). Une fois que vous aurez fait le tour de l'Arcade Mode avec les 9 Combattants de base, vous aurez accès au Boss de fin, Soul Edge, puis en finnissant le Edge-Master Mode avec tous les persos, vous trouverez des versions différentes de certains persos (Siegfried, Sophitia). Le Edge-Master Mode permet de se sentir plus impliqué dans le jeu, avec une véritable histoire pour chaque perso qui se déroule en Episode durant lesquels des combats particuliers permettent de récupérer des armes plus puissantes. Par exemple, on doit vaincre l'adversaire en n'utilisant qu'une seule technique de combat, ou avec un temps très limité, ou battre plusieurs combattants à la suite, etc... SoulBlade est vraiment un Jeu de Combat spectaculaire (trainées lumineuses des coups spéciaux, armes impressionnantes) et prenant. Cependant, je trouve que les combats sont moins techniques que Tekken 2 mais la durée de vie est certainement plus importante. Cela est peut-être dû à l'absence de longues Combos avec des Enchainements de 10 Coups succéssifs de Tekken 2 qui, si elles ne font pas véritablement "mal" à l'adversaire, sont en tout cas vraiment impressionnantes. Les séquences de fin sont en 3D et il en existe au moins deux pour chaque perso. Encore une réussite de Namco !
Astuces : Pour avoir Siegfried!, version "démoniaque", il faut compléter le Edge-Master Mode avec Siegfried et avoir toutes ses armes. Idem pour Sophitia!, qui possède parait-il une 3e version quand on fini le Edge-Master Mode avec TOUS les combattants. Le Boss Soul Edge, que l'on récupère si on fini le Arcade Mode avec tous les combattants, possède tous les mouvements de Cervantes plus une dizaine de coups spéciaux. Enfin, pour avoir Seung Han Myong, il faut finir le Arcade Mode avec Hwang puis Seung Mina après avoir récupéré Soul Edge en Arcade Mode !
Il existe une 8e arme pour chaque perso accessible en finissant le Edge-Master Mode (battre Soul Edge) puis en allant immédiatement vers un Episode adjacent à l'Espagne, en général l'Italie, et refaire un combat. Cette Arme Spéciale se "déplace" vers un autre Episode si vous perdez votre combat mais ne retourne jamais en Espagne. Pour obtenir les fins alternatives, il faut appuyer sur un bouton (différent pour chaque perso) durant la séquence de fin, quand les bandes noires en haut et en bas de l'écran diminuent (la taille de l'écran augmente).
Adaptation du Jeu d'Arcade très populaire (SoulEdge), ce nouveau jeu de Combat 3D de Namco (déjà auteur de Tekken 2, une référence dans les Jeux de Baston) impose une fois encore le savoir-faire de cet éditeur. Cette fois-ci tout est en 3D, y compris le décor, ce qui donne un aspect un peu plus dépouillé que Tekken 2 mais donne un jeu encore plus percutant.
Le style des combats est lui aussi assez différent, puisque chaque combattant possède une arme particulière et que les combats se passent sur des rings. Les coups de base sont assez simples : attaque verticale, attaque horizontale, bloquage et coup de pied. Tout ce complique ensuite avec les habituelles combos et surtout, la possibilité de faire évoluer son personnage à travers une histoire particulière (Edge-Master Mode) et découvrir pas moins de 7 armes supplémentaires par persos. Ceci contre-balance le faible nombre de combattants proposé (9 officiels + 5 cachés). Les combats sont généralement assez rapides, la possibilité de faire un pas sur le coté pour éviter les attaques adverses permet d'élaborer de véritables stratégies.
Toutes les options habituelles sont présentes (Arcade, Versus, Team Battle, Survival, Time Attack et en plus Edge-Master). Une fois que vous aurez fait le tour de l'Arcade Mode avec les 9 Combattants de base, vous aurez accès au Boss de fin, Soul Edge, puis en finnissant le Edge-Master Mode avec tous les persos, vous trouverez des versions différentes de certains persos (Siegfried, Sophitia). Le Edge-Master Mode permet de se sentir plus impliqué dans le jeu, avec une véritable histoire pour chaque perso qui se déroule en Episode durant lesquels des combats particuliers permettent de récupérer des armes plus puissantes. Par exemple, on doit vaincre l'adversaire en n'utilisant qu'une seule technique de combat, ou avec un temps très limité, ou battre plusieurs combattants à la suite, etc... SoulBlade est vraiment un Jeu de Combat spectaculaire (trainées lumineuses des coups spéciaux, armes impressionnantes) et prenant. Cependant, je trouve que les combats sont moins techniques que Tekken 2 mais la durée de vie est certainement plus importante. Cela est peut-être dû à l'absence de longues Combos avec des Enchainements de 10 Coups succéssifs de Tekken 2 qui, si elles ne font pas véritablement "mal" à l'adversaire, sont en tout cas vraiment impressionnantes. Les séquences de fin sont en 3D et il en existe au moins deux pour chaque perso. Encore une réussite de Namco !
Astuces : Pour avoir Siegfried!, version "démoniaque", il faut compléter le Edge-Master Mode avec Siegfried et avoir toutes ses armes. Idem pour Sophitia!, qui possède parait-il une 3e version quand on fini le Edge-Master Mode avec TOUS les combattants. Le Boss Soul Edge, que l'on récupère si on fini le Arcade Mode avec tous les combattants, possède tous les mouvements de Cervantes plus une dizaine de coups spéciaux. Enfin, pour avoir Seung Han Myong, il faut finir le Arcade Mode avec Hwang puis Seung Mina après avoir récupéré Soul Edge en Arcade Mode !
Il existe une 8e arme pour chaque perso accessible en finissant le Edge-Master Mode (battre Soul Edge) puis en allant immédiatement vers un Episode adjacent à l'Espagne, en général l'Italie, et refaire un combat. Cette Arme Spéciale se "déplace" vers un autre Episode si vous perdez votre combat mais ne retourne jamais en Espagne. Pour obtenir les fins alternatives, il faut appuyer sur un bouton (différent pour chaque perso) durant la séquence de fin, quand les bandes noires en haut et en bas de l'écran diminuent (la taille de l'écran augmente).
dimanche 27 avril 1997
FRONT MISSION 3
Fun 8/10
Technique 7/10
Style Tactical RPG
Infos SQUARESOFT / 1 Player / Memory Card 2-6 Blocks / Analog Control Compatible / Vibration Function Compatible (US)
Une histoire de Mechs...
Souvenez-vous, nos amis de Squaresoft avaient déjà fait une intrusion remarquée dans l'univers des Robots géants (appelez-les comme vous voulez, Gears, Mechwarriors, Goldoraks, Transformers...) avec leur excellent RPG "Xenogears" sortit en 1998. En outre, les fans de "Tactical RPG" en version anglaise étaient en manque depuis le génial "Final Fantasy Tactics" (il y a 3 ans déjà !). La bonne idée de l'éditeur est donc de sortir aujourd'hui en version US le 3ème opus d'une série bien connue des japonais (pas de date pour l'europe ?), qui reprend le monde des Gears et la réalisation technique de FF Tactics.
Nous sommes en 2112. L'économie mondiale est divisée en plusieurs blocks, dont les deux principaux sont l'USN (United State of the New continent), qui regroupe l'amérique du nord et du sud, et l'OCU (Oceana Community Union), représentant l'alliance de l'Asie et du Japon. Vous incarnez Kazuki Takemura, jeune étudiant de l'OCU effectuant des tests de "Wanzers" pour le compte de la société Hirishima. Les Wanzers sont donc les fameux robots que vous piloterez tout au long du jeu. Ils sont décris comme des "Véhicules Militaires de Combat ayant une capacité de mouvement similaire à celle d'un humain" ! Kazuki travaille avec son ami Ryogo Kusama, étudiant lui aussi. L'aventure commence au moment où un incident survient dans une base du JDF (Japan Defense Force)... Immédiatement après la prise en main du jeu, un choix innocent vous sera proposé et il influera sur le déroulement de toute l'histoire : 2 scénarios sont disponibles suivant que vous décidiez ou non d'aller aider votre soeur Alisa. Dans le cas contraire c'est à la scientifique Emma Klamsky que vous aurez à faire. Cela double donc la durée de vie !
La dure vie du stratège.
Front Mission 3 est donc un "tactical RPG". Ici la majorité de l'action se passe en combat, avec les déplacements stratégiques de vos unités. Pas d'invocations à la FF8, pas de visite de villes immenses, pas de "mini-games". Evidemment, jeu japonais oblige, on est loin des austères wargames sur PC, certe plus complets mais tellement moins amusants et inventifs ! Le coté RPG est bien représenté puisque vous rencontrerez pas moins d'une douzaine de personnages au cours du jeu, en visitant plusieurs pays. Chaque lieu est représenté uniquement par une (ou plusieurs) image(s) fixe(s) sur laquelle vient s'afficher un menu qui vous donne accès à toutes les fonctions du jeu hors-combat : parler aux personnages présents, aller dans un autre lieu, surfer sur le web, faire du shopping pour ses Wanzers, accéder aux options de jeu (sauvegardes), etc.
Votre soucis principal, passé les premières heures de jeu, sera de chouchouter chacun de vos Wanzers. C'est bien evidemment tout l'attrait de FM3 et Squaresoft a mis le paquet sur les caractéristiques et les possibilités de vos engins de mort. Chaque robot est constitué d'un corps, d'un bras gauche, d'un bras droit et de jambes. Chaque partie possède des HP (points de vie) plus des capacités suivant son type (par exemple les jambes possèdent la capacité "Mouvement", chaque bras possède une "Accuracy" -Visée-, etc.). D'autres composants font partie de votre Wanzer : le "backpack" s'accroche dans le dos et donne la possibilité d'emporter des objets ou d'augmenter la puissance du corps, le "computer" permet d'attribuer des "skills" au personnage (voir plus loin), etc.
Vient ensuite le moment d'équiper vos robots d'armes. Chaque Arme possède une "classe" (feu, impact ou pénétration) qui aura un effet différent sur l'ennemi. Il existe aussi des Lance-Missiles qui s'équipent sur les épaules des Wanzers. Les caractéristiques des armes sont nombreuses et c'est pourquoi vous devrez les répartir judicieusement dans votre groupe : Durée de vie (HP), portée du tir, puissance, nombre d'AP (Action Points) nécessaire à son utilisation, type de munition, aire d'effet (éventuellement), etc. Mais approchons-nous un peu plus de la zone de combat...
De l'action sur le champ de bataille !
Comme dans tout wargame qui se respecte, les combats sont gérés au tour par tour, laissant au général en herbe que vous êtes le temps de calculer calmement chaque déplacement et chaque action que vous allez entreprendre. Un affrontement peut vite basculer en votre défaveur si vous faites de mauvais choix plusieurs fois de suite. Toutes vos unités possède des "Action Points" (AP). Ces points servent aussi bien au déplacement qu'a l'attaque (ou à toute autre action, comme d'utiliser un objet) mais aussi à la défense et à la contre-attaque pendant le tour de l'adversaire. Toute la dimension stratégique est là : vais-je me ruer sur l'ennemi sans pouvoir répliquer à ses assauts par la suite ou dois-je au contraire me replier et perdre la possibilité d'une attaque ? Le débutant fera souvent l'erreur de vouloir absolument bouger ses Wanzers alors que parfois il faut savoir rester immobile pour conserver ses AP afin de contre-attaquer ! La forme du terrain est importante également puisque certains Wanzer possède une capacité qui leur permet de sauter plusieurs "niveaux" en hauteur et ainsi passer un obstacle infranchissable pour d'autres.
Pour briser la monotonie des combats, les auteurs ont inclus plusieurs éléments de surprise : tout d'abord votre Wanzer peut être victime d'une modification de son statut. Une attaque particulièrement puissante par exemple peut étourdir le pilote ("stunned") ou même bloquer le robot pour quelques tours ("confused"). Parfois le pilote sera même éjecté de son cockpit et vous devrez perdre un tour pour remonter dans votre cabine ! L'autre idée géniale vient du système de "Skills" (compétences). Pendant le combat, les pilotes des Wanzers peuvent gagner des compétences qui facilitent le combat : "double punch" pour augmenter les dégats, "zoom" pour améliorer la visée (accuracy), "Dmg Pilot" pour faire des dégats aux pilotes des Wanzers adverses (et oui vous pouvez tuer un pilote pour ensuite récupérer son robot à la fin du combat !), etc. Vous pouvez mettre la même "Skill" en plusieurs exemplaires pour optimiser son utilisation (mais le nombre de Skills est limité par la capacité "computer" du Wanzer).
Vos Wanzer gagnent des points à chaque utilisation de leur Armes, ce qui les spécialise après quelques affrontements et augmente les dégats. Ce système est basé sur un niveau de compétence qui va de A à F (F équivaut au meilleur niveau) avec pour chaque niveau 4 catégories (de zéro à 3 étoiles). Enfin, lorsque vous détruisez une partie d'un Wanzer ennemi (bras ou jambes), vous gagnez des "Ace Points" qui augmente vos AP. La fin du combat ouvre un écran de debriefing qui vous attribue un "rang". Plusieurs facteurs sont pris en compte (nombre total d'attaques, nombre de tours, etc.) et on vous octroie une médaille (Platinium, Gold, Silver, Bronze) et du cash.
Après un combat vous pourrez passer dans une boutique pour changer des parties d'un Wanzer (au cas où elles auraient été détruites) ou les upgrader. La fonction "Upgrading" comprend non seulement l'augmentation des HP mais aussi l'évolution de certaines capacités (Defense pour la protection, Accuracy pour la visée, Evasion pour éviter les attaques ennemies, Booster pour augmenter la capacité de déplacement, etc.).
www.squaresoft.com
Squaresoft met toujours une petite cerise sur ses gros gâteaux. Ici elle prend la forme d'une option anodine qui va vous ouvrir de nouveaux horizons et constitue un véritable jeu dans le jeu. A tout moment (hors-combat) vous pouvez accéder à Internet, Web et Messagerie. Ce concept totalement original allonge la durée de vie de manière spectaculaire car il fait partie intégrante du jeu et accentue le coté "RPG". Il existe plusieurs options accessibles par "Network" : visite des forums (en gros le surf sur le web), consultation de sa messagerie (et la possibilité de répondre à certains EMail), personnalisation de son bureau (desktop), Simulator (pour améliorer sa tactique en combat, ainsi que son expérience). Au fur et à mesure de votre progression dans le jeu, les personnes que vous rencontrez vous donneront des adresses de sites à visiter et vos amis vous enverront des EMails.
Certains Sites renferment uniquement des informations (plus ou moins utiles à l'aventure) mais d'autres vous permettent de télécharger des fichiers textes ou des images, voir même des programmes pour pirater les serveurs Web ! La chasse au mot de passe est ouverte ! Il est donc primordial de visiter régulièrement le web, présenté sous la forme de connexion en 3D (assez difficile à expliquer mais nous sommes en 2112 ;-) et classé par pays. Il est même possible d'enregistrer ses favoris pour éviter une recherche fastidieuse ! Le petit détail qui tue vient de la possibilité de changer son fond d'écran en downloadant des images bien cachées sur certains Sites. Le top du top sera d'aller sur le site de Squaresoft en 2112 et leur demander des infos sur... le jeu Front Mission 3 sur PlaysStation bien sûr !! c'est à ça qu'on reconnait un grand jeu !!
Réservé aux amateurs.
Comme d'habitude avec ce style de jeu, il faut émettre une petite réserve : il est réservé aux fans du genre et ceux qui ont trouvé FF8 trop compliqué peuvent passer leur chemin ! Par contre tout ceux qui gardent un souvenir ému de leur partie de FF Tactics et qui apprécient l'univers manga-gears (... vous voyez de quoi je parle ?) n'ont pas une seule hésitation à avoir. Front Mission 3 est suffisament complexe et fun pour vous tenir en haleine tout au long de la quarantaine d'heures de jeu qu'il propose (et beaucoup plus si vous explorez le jeu à fond et que vous faites les 2 scénarios). Le graphisme 3D est certe en basse-résolution et on est loin de la débauche d'effets spéciaux de FF8 mais finalement le style du jeu s'y prête peu.
On notera également quelques ralentissement lors des scènes cinématiques en 3D (et des gros plans très pixélisés, enfin on est pas sur PS2 !). Continuons dans la série des flops, la musique et l'ambiance sonore ne m'ont pas marqué, j'aurais aimé un peu plus de pêche dans les bruitages (on balance des missiles sur des robots de 10 mètres de haut, ca doit faire du bruit bordel !). La "psychologie" des personnages est malheureusement encore et toujours un "copier/coller" de toutes les productions japonaises depuis l'invention des consoles (... oui j'éxagère un peu mais on connait par coeur le coup du héros coincé, mal dans sa peau, cherchant sa fiancé/soeur/mère disparue -rayez la mention inutile-).
Le planning des jeux "Squaresoft" aux USA est très chargé cette année (pratiquement un jeu par mois jusqu'en octobre) et Front Mission 3 pourra apparaitre comme mineur face aux "must" comme Vagrant Story, Legend of Mana, Chrono Cross et autre Final Fantasy IX. Certe si vous avez un choix à faire à cause d'un budget limité, il faudra peut-être attendre le mois prochain pour vous jeter sur Vagrant Story. Front Mission 3 reste très attachant avec son gros atout "Web", il fait plus pencher le jeu du coté RPG que vers la stratégie pure. Vraiment passionant, un genre qui se fait rare sur console à mon grand regret (Vandal Heart 2 sortit un peu avant semble beaucoup moins original), et un nouveau joyau sur la couronne de l'empereur Squaresoft !
Technique 7/10
Style Tactical RPG
Infos SQUARESOFT / 1 Player / Memory Card 2-6 Blocks / Analog Control Compatible / Vibration Function Compatible (US)
Une histoire de Mechs...
Souvenez-vous, nos amis de Squaresoft avaient déjà fait une intrusion remarquée dans l'univers des Robots géants (appelez-les comme vous voulez, Gears, Mechwarriors, Goldoraks, Transformers...) avec leur excellent RPG "Xenogears" sortit en 1998. En outre, les fans de "Tactical RPG" en version anglaise étaient en manque depuis le génial "Final Fantasy Tactics" (il y a 3 ans déjà !). La bonne idée de l'éditeur est donc de sortir aujourd'hui en version US le 3ème opus d'une série bien connue des japonais (pas de date pour l'europe ?), qui reprend le monde des Gears et la réalisation technique de FF Tactics.
Nous sommes en 2112. L'économie mondiale est divisée en plusieurs blocks, dont les deux principaux sont l'USN (United State of the New continent), qui regroupe l'amérique du nord et du sud, et l'OCU (Oceana Community Union), représentant l'alliance de l'Asie et du Japon. Vous incarnez Kazuki Takemura, jeune étudiant de l'OCU effectuant des tests de "Wanzers" pour le compte de la société Hirishima. Les Wanzers sont donc les fameux robots que vous piloterez tout au long du jeu. Ils sont décris comme des "Véhicules Militaires de Combat ayant une capacité de mouvement similaire à celle d'un humain" ! Kazuki travaille avec son ami Ryogo Kusama, étudiant lui aussi. L'aventure commence au moment où un incident survient dans une base du JDF (Japan Defense Force)... Immédiatement après la prise en main du jeu, un choix innocent vous sera proposé et il influera sur le déroulement de toute l'histoire : 2 scénarios sont disponibles suivant que vous décidiez ou non d'aller aider votre soeur Alisa. Dans le cas contraire c'est à la scientifique Emma Klamsky que vous aurez à faire. Cela double donc la durée de vie !
La dure vie du stratège.
Front Mission 3 est donc un "tactical RPG". Ici la majorité de l'action se passe en combat, avec les déplacements stratégiques de vos unités. Pas d'invocations à la FF8, pas de visite de villes immenses, pas de "mini-games". Evidemment, jeu japonais oblige, on est loin des austères wargames sur PC, certe plus complets mais tellement moins amusants et inventifs ! Le coté RPG est bien représenté puisque vous rencontrerez pas moins d'une douzaine de personnages au cours du jeu, en visitant plusieurs pays. Chaque lieu est représenté uniquement par une (ou plusieurs) image(s) fixe(s) sur laquelle vient s'afficher un menu qui vous donne accès à toutes les fonctions du jeu hors-combat : parler aux personnages présents, aller dans un autre lieu, surfer sur le web, faire du shopping pour ses Wanzers, accéder aux options de jeu (sauvegardes), etc.
Votre soucis principal, passé les premières heures de jeu, sera de chouchouter chacun de vos Wanzers. C'est bien evidemment tout l'attrait de FM3 et Squaresoft a mis le paquet sur les caractéristiques et les possibilités de vos engins de mort. Chaque robot est constitué d'un corps, d'un bras gauche, d'un bras droit et de jambes. Chaque partie possède des HP (points de vie) plus des capacités suivant son type (par exemple les jambes possèdent la capacité "Mouvement", chaque bras possède une "Accuracy" -Visée-, etc.). D'autres composants font partie de votre Wanzer : le "backpack" s'accroche dans le dos et donne la possibilité d'emporter des objets ou d'augmenter la puissance du corps, le "computer" permet d'attribuer des "skills" au personnage (voir plus loin), etc.
Vient ensuite le moment d'équiper vos robots d'armes. Chaque Arme possède une "classe" (feu, impact ou pénétration) qui aura un effet différent sur l'ennemi. Il existe aussi des Lance-Missiles qui s'équipent sur les épaules des Wanzers. Les caractéristiques des armes sont nombreuses et c'est pourquoi vous devrez les répartir judicieusement dans votre groupe : Durée de vie (HP), portée du tir, puissance, nombre d'AP (Action Points) nécessaire à son utilisation, type de munition, aire d'effet (éventuellement), etc. Mais approchons-nous un peu plus de la zone de combat...
De l'action sur le champ de bataille !
Comme dans tout wargame qui se respecte, les combats sont gérés au tour par tour, laissant au général en herbe que vous êtes le temps de calculer calmement chaque déplacement et chaque action que vous allez entreprendre. Un affrontement peut vite basculer en votre défaveur si vous faites de mauvais choix plusieurs fois de suite. Toutes vos unités possède des "Action Points" (AP). Ces points servent aussi bien au déplacement qu'a l'attaque (ou à toute autre action, comme d'utiliser un objet) mais aussi à la défense et à la contre-attaque pendant le tour de l'adversaire. Toute la dimension stratégique est là : vais-je me ruer sur l'ennemi sans pouvoir répliquer à ses assauts par la suite ou dois-je au contraire me replier et perdre la possibilité d'une attaque ? Le débutant fera souvent l'erreur de vouloir absolument bouger ses Wanzers alors que parfois il faut savoir rester immobile pour conserver ses AP afin de contre-attaquer ! La forme du terrain est importante également puisque certains Wanzer possède une capacité qui leur permet de sauter plusieurs "niveaux" en hauteur et ainsi passer un obstacle infranchissable pour d'autres.
Pour briser la monotonie des combats, les auteurs ont inclus plusieurs éléments de surprise : tout d'abord votre Wanzer peut être victime d'une modification de son statut. Une attaque particulièrement puissante par exemple peut étourdir le pilote ("stunned") ou même bloquer le robot pour quelques tours ("confused"). Parfois le pilote sera même éjecté de son cockpit et vous devrez perdre un tour pour remonter dans votre cabine ! L'autre idée géniale vient du système de "Skills" (compétences). Pendant le combat, les pilotes des Wanzers peuvent gagner des compétences qui facilitent le combat : "double punch" pour augmenter les dégats, "zoom" pour améliorer la visée (accuracy), "Dmg Pilot" pour faire des dégats aux pilotes des Wanzers adverses (et oui vous pouvez tuer un pilote pour ensuite récupérer son robot à la fin du combat !), etc. Vous pouvez mettre la même "Skill" en plusieurs exemplaires pour optimiser son utilisation (mais le nombre de Skills est limité par la capacité "computer" du Wanzer).
Vos Wanzer gagnent des points à chaque utilisation de leur Armes, ce qui les spécialise après quelques affrontements et augmente les dégats. Ce système est basé sur un niveau de compétence qui va de A à F (F équivaut au meilleur niveau) avec pour chaque niveau 4 catégories (de zéro à 3 étoiles). Enfin, lorsque vous détruisez une partie d'un Wanzer ennemi (bras ou jambes), vous gagnez des "Ace Points" qui augmente vos AP. La fin du combat ouvre un écran de debriefing qui vous attribue un "rang". Plusieurs facteurs sont pris en compte (nombre total d'attaques, nombre de tours, etc.) et on vous octroie une médaille (Platinium, Gold, Silver, Bronze) et du cash.
Après un combat vous pourrez passer dans une boutique pour changer des parties d'un Wanzer (au cas où elles auraient été détruites) ou les upgrader. La fonction "Upgrading" comprend non seulement l'augmentation des HP mais aussi l'évolution de certaines capacités (Defense pour la protection, Accuracy pour la visée, Evasion pour éviter les attaques ennemies, Booster pour augmenter la capacité de déplacement, etc.).
www.squaresoft.com
Squaresoft met toujours une petite cerise sur ses gros gâteaux. Ici elle prend la forme d'une option anodine qui va vous ouvrir de nouveaux horizons et constitue un véritable jeu dans le jeu. A tout moment (hors-combat) vous pouvez accéder à Internet, Web et Messagerie. Ce concept totalement original allonge la durée de vie de manière spectaculaire car il fait partie intégrante du jeu et accentue le coté "RPG". Il existe plusieurs options accessibles par "Network" : visite des forums (en gros le surf sur le web), consultation de sa messagerie (et la possibilité de répondre à certains EMail), personnalisation de son bureau (desktop), Simulator (pour améliorer sa tactique en combat, ainsi que son expérience). Au fur et à mesure de votre progression dans le jeu, les personnes que vous rencontrez vous donneront des adresses de sites à visiter et vos amis vous enverront des EMails.
Certains Sites renferment uniquement des informations (plus ou moins utiles à l'aventure) mais d'autres vous permettent de télécharger des fichiers textes ou des images, voir même des programmes pour pirater les serveurs Web ! La chasse au mot de passe est ouverte ! Il est donc primordial de visiter régulièrement le web, présenté sous la forme de connexion en 3D (assez difficile à expliquer mais nous sommes en 2112 ;-) et classé par pays. Il est même possible d'enregistrer ses favoris pour éviter une recherche fastidieuse ! Le petit détail qui tue vient de la possibilité de changer son fond d'écran en downloadant des images bien cachées sur certains Sites. Le top du top sera d'aller sur le site de Squaresoft en 2112 et leur demander des infos sur... le jeu Front Mission 3 sur PlaysStation bien sûr !! c'est à ça qu'on reconnait un grand jeu !!
Réservé aux amateurs.
Comme d'habitude avec ce style de jeu, il faut émettre une petite réserve : il est réservé aux fans du genre et ceux qui ont trouvé FF8 trop compliqué peuvent passer leur chemin ! Par contre tout ceux qui gardent un souvenir ému de leur partie de FF Tactics et qui apprécient l'univers manga-gears (... vous voyez de quoi je parle ?) n'ont pas une seule hésitation à avoir. Front Mission 3 est suffisament complexe et fun pour vous tenir en haleine tout au long de la quarantaine d'heures de jeu qu'il propose (et beaucoup plus si vous explorez le jeu à fond et que vous faites les 2 scénarios). Le graphisme 3D est certe en basse-résolution et on est loin de la débauche d'effets spéciaux de FF8 mais finalement le style du jeu s'y prête peu.
On notera également quelques ralentissement lors des scènes cinématiques en 3D (et des gros plans très pixélisés, enfin on est pas sur PS2 !). Continuons dans la série des flops, la musique et l'ambiance sonore ne m'ont pas marqué, j'aurais aimé un peu plus de pêche dans les bruitages (on balance des missiles sur des robots de 10 mètres de haut, ca doit faire du bruit bordel !). La "psychologie" des personnages est malheureusement encore et toujours un "copier/coller" de toutes les productions japonaises depuis l'invention des consoles (... oui j'éxagère un peu mais on connait par coeur le coup du héros coincé, mal dans sa peau, cherchant sa fiancé/soeur/mère disparue -rayez la mention inutile-).
Le planning des jeux "Squaresoft" aux USA est très chargé cette année (pratiquement un jeu par mois jusqu'en octobre) et Front Mission 3 pourra apparaitre comme mineur face aux "must" comme Vagrant Story, Legend of Mana, Chrono Cross et autre Final Fantasy IX. Certe si vous avez un choix à faire à cause d'un budget limité, il faudra peut-être attendre le mois prochain pour vous jeter sur Vagrant Story. Front Mission 3 reste très attachant avec son gros atout "Web", il fait plus pencher le jeu du coté RPG que vers la stratégie pure. Vraiment passionant, un genre qui se fait rare sur console à mon grand regret (Vandal Heart 2 sortit un peu avant semble beaucoup moins original), et un nouveau joyau sur la couronne de l'empereur Squaresoft !
mardi 25 mars 1997
COMMAND and CONQUER
(2D - Note : 7/10) by Virgin/Westwood Studios. 1 Player / 2 Discs.
Un des meilleurs Jeu de Stratégie est sur Playstation ! Choisissez votre camp, GDI ou NOD, et dirigez vos troupes à l'assaut de l'ennemi. En tant que Général en chef, vous allez également devoir construire vos bases, former de nouvelles troupes et élaborer de véritables tactiques d'Attaques. Très complet, l'adaptation souffre malgrè tout d'un petit défaut : il n'y a pas de souris, ce qui demande des manipulations supplémentaires par rapport à la version PC.
Par contre, on retrouve tous les niveaux originaux ainsi que ceux de Opération Survie et des niveaux spéciaux pour Playstation. De quoi tenir des mois entiers ! A la fois Wargame et Jeu d'Action, Command & Conquer mèle parfaitement la réflexion et l'Arcade.
Un jeu très original sur console, d'une prise en main aisée et au principe simple mais terriblement efficace. Les missions sont variées et toutes les séquences intermédiaires sont superbes, bien que parfois les temps de chargement soient un peu longs et que les missions soient très difficiles dès le cinquième niveau (on peut d'ailleurs s'en lasser à cause de cela).
Un des meilleurs Jeu de Stratégie est sur Playstation ! Choisissez votre camp, GDI ou NOD, et dirigez vos troupes à l'assaut de l'ennemi. En tant que Général en chef, vous allez également devoir construire vos bases, former de nouvelles troupes et élaborer de véritables tactiques d'Attaques. Très complet, l'adaptation souffre malgrè tout d'un petit défaut : il n'y a pas de souris, ce qui demande des manipulations supplémentaires par rapport à la version PC.
Par contre, on retrouve tous les niveaux originaux ainsi que ceux de Opération Survie et des niveaux spéciaux pour Playstation. De quoi tenir des mois entiers ! A la fois Wargame et Jeu d'Action, Command & Conquer mèle parfaitement la réflexion et l'Arcade.
Un jeu très original sur console, d'une prise en main aisée et au principe simple mais terriblement efficace. Les missions sont variées et toutes les séquences intermédiaires sont superbes, bien que parfois les temps de chargement soient un peu longs et que les missions soient très difficiles dès le cinquième niveau (on peut d'ailleurs s'en lasser à cause de cela).
dimanche 23 février 1997
KING'S FIELD 2
(3D - Note : 2/10 - Version USA) by Ascii. 1 Player / Memory Card 3 Blocks.
Pour ceux qui ont connu le temps béni de Dungeon Master sur Atari 520, King's Field 2 se rapproche fortement de son ambiance et de sa réalisation ! Imaginez un mélange de Doom et de Jeu de Rôle, avec une vue en 3D datant de l'an 40 !
Bien sûr le scénario est là, assez classique d'ailleur puisque vous incarnez le Prince Lyle, fils du Roi Alfred, partant à l'aventure dans son royaume. Le gros problème de ce jeu est avant tout sa technique 3D poussive et ses textures laides. On progresse très lentement et les rencontres interessantes sont assez rares mis à part les ennemis.
Le but est généralement de trouver les bonnes clés ou de donner les bons objets aux bonnes personnes. Le système de Niveau est archaïque et l'inventaire réduit à sa plus simple expression. Idem pour le système de magie fonctionnant à base d'objet que l'on ramasse en explorant le pays. Le seul avantage de ce jeu est de proposer des scènes extérieures et intérieures et que les personnages rencontrés parlent. Un peu léger non ?
Alors que Square sort Final Fantasy 7 sur Playstation il est inconcevable de jouer à King's Field 2 après !!!
Pour ceux qui ont connu le temps béni de Dungeon Master sur Atari 520, King's Field 2 se rapproche fortement de son ambiance et de sa réalisation ! Imaginez un mélange de Doom et de Jeu de Rôle, avec une vue en 3D datant de l'an 40 !
Bien sûr le scénario est là, assez classique d'ailleur puisque vous incarnez le Prince Lyle, fils du Roi Alfred, partant à l'aventure dans son royaume. Le gros problème de ce jeu est avant tout sa technique 3D poussive et ses textures laides. On progresse très lentement et les rencontres interessantes sont assez rares mis à part les ennemis.
Le but est généralement de trouver les bonnes clés ou de donner les bons objets aux bonnes personnes. Le système de Niveau est archaïque et l'inventaire réduit à sa plus simple expression. Idem pour le système de magie fonctionnant à base d'objet que l'on ramasse en explorant le pays. Le seul avantage de ce jeu est de proposer des scènes extérieures et intérieures et que les personnages rencontrés parlent. Un peu léger non ?
Alors que Square sort Final Fantasy 7 sur Playstation il est inconcevable de jouer à King's Field 2 après !!!
dimanche 2 février 1997
SUIKODEN
(2D/Isométrique - Note : 8/10) by Konami. 1 Player / Memory Card 2 Blocks. Notice en Français/Textes à l'écran en ANGLAIS.
Le meilleur RPG (Style Japonais) disponible en ce début 97. Vous allez vivre les aventures du fils d'un des cinq Généraux Impériaux de l'Empire de la Lune Ecarlate. Mais votre père part combattre l'ennemi dans les contrées du Nord et vous devez sortir pour la première fois de votre cocon familial, protégé par vos serviteurs et vos amis, pour joindre l'armée Impériale. Une Grande Histoire commence alors... Pour ceux qui ne connaissent pas les RPG (Role Playing Games) Japonais, voici quelques indications : ce sont des jeux de style Final Fantasy (sur Nintendo) dans lesquels vous dirigez un groupe de personnages. Chaque Personnage est déterminé par des Caractéristiques chiffrées (Expérience, Attaque, Défense, Magie, Vitesse, etc...) qui servent surtout en Combat pour manier des armes et lancer des sorts.
La plupart des rencontres avec les monstres ennemis sont aléatoires et rapportent des Points d'Expérience (pour augmenter les Caractéristiques des Héros) et de l'Or (pour acheter des Armes, Armures et Equipements). Les combats sont très détaillés : il faut donner des ordres à chaque Personnage qu'on contrôle (Attaque, Défense, Magie, Utiliser Objet...). Les visites dans les Villages ou les Lieux spéciaux permettent de sauvegarder sa position, de faire du commerce et de recruter de nouveaux héros. Certains sont très utiles pour les batailles (ninjas, Elfes, Marchants, etc...), d'autres ne sont pas indispensables mais donne lieu à de petites quètes et permettent d'accéder à certaines options (régler le style des fenètres d'écran, écouter les musiques du jeu, faire des parties de cartes, avoir une carte du monde détaillée...).
Si les graphismes font un peu trop "Megadrive", les effets spéciaux et les musiques sont en revanche parfaits ! L'histoire est réellement pleine de rebondissement, on découvre peu à peu le Royaume au fur et à mesure des missions et les centaines de personnages rencontrés ont chacun une vie propre et un destin. Cependant, lorsque vous discutez avec les Personnages principaux et que des choix vous sont proposés, cela ne semble pas influencer beaucoup le déroulement de l'histoire. Après 8 heures de Jeu, il semble que je ne sois encore qu'au tout début de scénario : Je viens juste de diriger ma première Grande Bataille dans une sorte de mini-wargame où deux armées s'affrontent. Pour la Magie, les Runes permettent de lancer des sorts quand on les "Attache" à un personnage (grace aux Maitres des Runes dans certains Villages). Les Sorts sont très spéctaculaires (Merci la Playstation !) et on découvre chaque nouveau sort avec délectation (par exemple, Deadly Fingertips fait apparaître un cercle transparent autour de l'ennemi et l'engloutit !!!). On équipe chaque nouveau combattant qui rejoint l'Armée de Libération et on suit son évolution de combats en combats... c'est captivant !
Pendant les Affrontements, on peut même combiner deux Personnages particuliers pour réaliser des Attaques spéciales qui font mal. La première difficulté est le Dragon qui protège le futur Château-Quartier Général. Il faut atteindre le Niveau 17 ou 18, avoir pas mal de "Medecine" et surtout les Sorts Magiques de Cleo avec la Rune de Feu. Vivement d'autres RPG, en attendant Final Fantasy 7 fin '97, et en Français !
Jeu fini : Il faut environ 25 heures pour finir Suikoden si vous cherchez comme moi tous les Persos cachés (il y en a 108 en tout qui peuvent joindre votre chateau !). L'Histoire est passionnante, chaque Personnage suit sa propre destinée et beaucoup se sacrifient pour leur idéal. Cela donne une aventure géniale et prenante. Les choix offerts sont par contre assez restreints, et on se retrouve souvent devant une seule véritable solution (le programme vous donne même à la fin du jeu un choix entre UNE seule réponse !). Les passages difficiles sont bien sûr les combats contre les différents Boss qu'il faut battre. La Combo entre Personnages la plus efficace pendant les combats est pour moi le Hero avec Kai (Master-Pupil) qui touche TOUS les ennemis et, en ce qui concerne la magie, Cleo équipée de la Fire Rune, Flik de la Lightning Rune et Kirkis de la Water Rune (pour les soins). Je n'ai pas réussit à mettre en oeuvre les Combos entre Runes (alliance de 2 magies ?) qui semblent assez puissantes. Si vous souhaitez collecter tous les persos, rendez-vous sur www.gamefaqs.com pour la solution détaillée.
Le meilleur RPG (Style Japonais) disponible en ce début 97. Vous allez vivre les aventures du fils d'un des cinq Généraux Impériaux de l'Empire de la Lune Ecarlate. Mais votre père part combattre l'ennemi dans les contrées du Nord et vous devez sortir pour la première fois de votre cocon familial, protégé par vos serviteurs et vos amis, pour joindre l'armée Impériale. Une Grande Histoire commence alors... Pour ceux qui ne connaissent pas les RPG (Role Playing Games) Japonais, voici quelques indications : ce sont des jeux de style Final Fantasy (sur Nintendo) dans lesquels vous dirigez un groupe de personnages. Chaque Personnage est déterminé par des Caractéristiques chiffrées (Expérience, Attaque, Défense, Magie, Vitesse, etc...) qui servent surtout en Combat pour manier des armes et lancer des sorts.
La plupart des rencontres avec les monstres ennemis sont aléatoires et rapportent des Points d'Expérience (pour augmenter les Caractéristiques des Héros) et de l'Or (pour acheter des Armes, Armures et Equipements). Les combats sont très détaillés : il faut donner des ordres à chaque Personnage qu'on contrôle (Attaque, Défense, Magie, Utiliser Objet...). Les visites dans les Villages ou les Lieux spéciaux permettent de sauvegarder sa position, de faire du commerce et de recruter de nouveaux héros. Certains sont très utiles pour les batailles (ninjas, Elfes, Marchants, etc...), d'autres ne sont pas indispensables mais donne lieu à de petites quètes et permettent d'accéder à certaines options (régler le style des fenètres d'écran, écouter les musiques du jeu, faire des parties de cartes, avoir une carte du monde détaillée...).
Si les graphismes font un peu trop "Megadrive", les effets spéciaux et les musiques sont en revanche parfaits ! L'histoire est réellement pleine de rebondissement, on découvre peu à peu le Royaume au fur et à mesure des missions et les centaines de personnages rencontrés ont chacun une vie propre et un destin. Cependant, lorsque vous discutez avec les Personnages principaux et que des choix vous sont proposés, cela ne semble pas influencer beaucoup le déroulement de l'histoire. Après 8 heures de Jeu, il semble que je ne sois encore qu'au tout début de scénario : Je viens juste de diriger ma première Grande Bataille dans une sorte de mini-wargame où deux armées s'affrontent. Pour la Magie, les Runes permettent de lancer des sorts quand on les "Attache" à un personnage (grace aux Maitres des Runes dans certains Villages). Les Sorts sont très spéctaculaires (Merci la Playstation !) et on découvre chaque nouveau sort avec délectation (par exemple, Deadly Fingertips fait apparaître un cercle transparent autour de l'ennemi et l'engloutit !!!). On équipe chaque nouveau combattant qui rejoint l'Armée de Libération et on suit son évolution de combats en combats... c'est captivant !
Pendant les Affrontements, on peut même combiner deux Personnages particuliers pour réaliser des Attaques spéciales qui font mal. La première difficulté est le Dragon qui protège le futur Château-Quartier Général. Il faut atteindre le Niveau 17 ou 18, avoir pas mal de "Medecine" et surtout les Sorts Magiques de Cleo avec la Rune de Feu. Vivement d'autres RPG, en attendant Final Fantasy 7 fin '97, et en Français !
Jeu fini : Il faut environ 25 heures pour finir Suikoden si vous cherchez comme moi tous les Persos cachés (il y en a 108 en tout qui peuvent joindre votre chateau !). L'Histoire est passionnante, chaque Personnage suit sa propre destinée et beaucoup se sacrifient pour leur idéal. Cela donne une aventure géniale et prenante. Les choix offerts sont par contre assez restreints, et on se retrouve souvent devant une seule véritable solution (le programme vous donne même à la fin du jeu un choix entre UNE seule réponse !). Les passages difficiles sont bien sûr les combats contre les différents Boss qu'il faut battre. La Combo entre Personnages la plus efficace pendant les combats est pour moi le Hero avec Kai (Master-Pupil) qui touche TOUS les ennemis et, en ce qui concerne la magie, Cleo équipée de la Fire Rune, Flik de la Lightning Rune et Kirkis de la Water Rune (pour les soins). Je n'ai pas réussit à mettre en oeuvre les Combos entre Runes (alliance de 2 magies ?) qui semblent assez puissantes. Si vous souhaitez collecter tous les persos, rendez-vous sur www.gamefaqs.com pour la solution détaillée.
mercredi 1 janvier 1997
Ce blog touche à son début.
ATTENTION
CE BOLG N'EST PAS
UN BOLG SUR
LE CYCLIMSE
MERCI DE VOTRE
COMPREHENSION
Étonnant, non ?
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