Fun 10/10
Technique 7/10
Style Jeu de Rôles Multijoueurs Uniquement
Infos Sony - Verant / Minimum P II / Multijoueurs uniquement
Testé sur Pentium III 500 - 194 Mo Ram - GeForce 256 (32 Mo DDR) - SBlive
Petit lifting
EverQuest, le JdR online "suceur de temps", est de retour ! Sorti aux USA il y a bientôt 2 ans (et en mai 2000 chez nous), le jeu de Verant commençait à souffrir d'une interface dépassée et d'un manque d'intérêt pour les niveaux "élevés" (40 et +). Il faut bien l'avouer, EverQuest ne sera jamais au niveau graphique d'un Quake 3 ou d'un Sacrifice (et c'est bien dommage !). Certes l'add-on précédent, Ruins of Kunark, proposait déjà plus de détails (nombre de polygones augmenté pour les personnages et les décors et animations supplémentaires, sans compter bien sûr des tonnes d'équipements et de quêtes).
Scars of Velious se contente donc de suivre son ainé et s'appuie sur les mêmes améliorations : 16 nouvelles zones pour les joueurs de niveaux 35 et plus, de nouveaux ennemis à abattre à la chaine ;-) et surtout, enfin, une interface fonctionnant totalement en résolution 1024x768 (et plus). Les heureux joueurs possédant des persos de niveaux 30 ou plus auront aussi la joie de découvrir de nouvelles compétences de combat et/ou quelques nouveaux sorts, sans compter cela va de soit la nouvelle collection automne-hiver du prêt-à-porter EverQuestien (Ô ! la belle armure qui brille, Ah ! la belle robe Druidique aux couleurs chatoyantes, Hé ! la belle épée +12 qui-slash-ta-race...).
Attention ! Après avoir installé SoV, lancez votre connection EQ et cliquez sur l'option "Velious Patch". Un patch d'environ 8 Mo vous attend ;-). Ensuite il vous faudra vous enregistrer ("Velious Registeration") avant d'entrer dans le monde de Norrath afin de valider votre accès au nouveau continent.
Réservé aux chômeurs et aux étudiants (attention humour second degré).
Il faut bien sûr prévenir ceux qui ne connaissent pas encore EverQuest (relire mon test de ce jeu merci :-) : certains resteront totalement hermétiques car EQ se positionne avant tout comme un JdR online "social" de longue haleine, où l'investissement personel est très important si vous souhaitez progresser. A titre d'exemple il faut savoir que la montée de niveau devient TRES lente à partir du niveau 30 (entre 6 et 10 heures). Il faut avoir du TEMPS et surtout l'ENVIE de persévérer !
Les auteurs proposent donc des quêtes basées sur la recherche d'objets très rares (appartenant à des personnages de hauts niveaux qui n'apparaissent que rarement dans le jeu, par exemple 1 fois par jour -temps réel-). C'est donc avant tout un besoin de reconnaissance "sociale" qui poussera le hardcore gamer à rester des heures entières dans un même lieu afin d'acquérir un des 4 objets qui lui permettra d'obtenir une arme/armure plus puissante. La fierté d'arborer certains objets ou de pouvoir visiter certains lieux est la seule vraie motivation dans ce jeu quasiment sans fin. On peut aussi, avec un groupe d'amis venant jouer aux même heures que vous, simplement jouer "pour le fun". Mais il faudra veuiller à garder des niveaux équivalents afin que chacun est un challenge à la hauteur.
Je l'ai déjà dit dans le test d'EverQuest, l'intérêt est aussi dans le vaste choix de classes, de races et d'alignement (bon, neutre ou mauvais). Tout type de joueur y trouvera son compte. Vous aimez les armures brillantes et le contact direct avec l'adversaire, les classes de "Mélée" sont faites pour vous : Warrior, Monk, Rogue, Paladin, etc. (chaque classe ayant bien évidemment ses spécificités, ses compétences propres). Les Troll ou les Ogres bénéficient de la force et de l'endurance nécessaire pour tenir le choc.
Vous préférer la jouer fine et maitriser des sorts magiques puissants, en évitant le corps à corps, les Lanceurs de Sorts vous donne un vaste choix : Cleric (roi du soin et de la resurection), Wizard (roi du "burn" et de la téléportation), Magician (et leur puissants "familiers"), Shaman (pour "gonfler" vos caractéristiques et celles de vos amis), etc. Les Erudite ou les Elfle disposent de l"Intelligence ou la Sagesse nécessaire. Le meilleur conseil que l'on puisse donner est de créer 2 ou 3 persos différents et de tester leurs particularités jusqu'au niveau 10 environ (une vingtaine d'heures doivent suffire).
Tu l'as vu mon Marteau +12 à particules ?
Pour conclure sur cet add-on, il faut aussi parler de l'amélioration des effets spéciaux graphiques et sonores de Scars of Velious. L'introduction récente des "Epic Quests", ces quêtes qui permettent d'obtenir l'arme "ultime" pour chacune des 14 Classes, a aussi permis de voir de magnifiques gerbes d'étincelles ou de feu, ou encore des effets de transparence. Les persos et l'architecture des bâtiments sont plus détaillés dans les territoires de SoV). Bref votre carte graphique achetée à noël sera un peu plus mise à contribution. Du coté sonore, la prise en compte de directx 8 permet aux auteurs d'inclure plus de sons d'ambiance et de gérer plus efficacement le surround (et par conséquent de savoir précisément d'où viennent les ennemis "errants" lorsque vous êtes en plein combat). Je ne parlerais pas des musiques du jeu qui restent malheureusement assez risibles (en midi ca sonne un peu minable face aux orchestrations de Baldur's Gate 2 par exemple).
Petit à petit, chaque patch hebdomadaire améliore EverQuest. Le succès mondial du jeu le prouve (son seul concurrent dans ce genre semble être Asheron's Call), le JdR "social" Online a de beaux jours devant lui. L'abonnement mensuel de $10 est largement justifié vu le suivi de l'équipe de Verant. Il manque cependant de véritables animations, des quêtes ponctuelles qui permettrait de gagner des objets ou des "titres" uniques, faites par les GM "humains" qui pourrait donner un peu plus d'épaisseur au monde de Norrath (dont l'Histoire n'est pas modifiable par des actions d'envergures de Guildes de joueurs puissantes par exemple).
Je rêve d'envahissement d'armées des ténèbres dans les villes d'alignement "bon", ou d'un appel des forces du bien pour nettoyer un territoire "mauvais". Cela impliquerait davantage les joueurs qui souhaitent participer à l'univers d'EQ. Espérons que mon souhait se réalisera pour l'an 2001 ;-) .
Films, Livres, Jeux, Musiques, Synopsis, Playlists, Chroniques, Prince... Mes critiques, aides, analyses et autres billevesées.
mercredi 20 décembre 2000
vendredi 15 décembre 2000
Fight Club
(1999 - Réalisé par D. Fincher) ***** (2 Discs)
Un homme travaillant pour une compagnie d'assurance souffre d'insomnie. Ses errances nocturnes vont lui faire rencontrer une femme aussi larguée que lui et surtout un représentant en savon, Tyler Durden.
Un thriller incroyable doublé d'une réflexion judicieuse sur la génération des mâles trentenaires des années 90. David Fincher confirme son talent à choisir des histoires fortes et des acteurs inspirés, et son savoir-faire technique hors pair : images subliminales disséminées un peu partout, mouvements de caméra improbables. Les messages assénés tout au long du film sont percutants.
On y voit un Edward Norton insensible, son boulot consistant à couvrir les défauts de fabrication des voitures lors d'accidents. Il est obsédé par les apparences et se définit par ses possessions, les objets qui vous appartiennent finissent par vous posséder, nous averti-t-on. En cherchant à retrouver ses émotions il va devenir accro à la compassion, l'auteur anticipe au passage le phénomène de la télé-réalité, tellement factice en vérité, dans laquelle on provoque des situations dans le but d'amener des émotions. L'étape supérieure inévitable est la confrontation avec lui-même et son abandon de la société de consommation, avant de lutter contre celle-ci. Le choc de la rencontre Norton/Pitt, au sens propre comme au sens figuré, prend toute sa mesure dans la révélation finale que je ne dévoilerais bien sûr pas ici. Puissant.
Un homme travaillant pour une compagnie d'assurance souffre d'insomnie. Ses errances nocturnes vont lui faire rencontrer une femme aussi larguée que lui et surtout un représentant en savon, Tyler Durden.
Un thriller incroyable doublé d'une réflexion judicieuse sur la génération des mâles trentenaires des années 90. David Fincher confirme son talent à choisir des histoires fortes et des acteurs inspirés, et son savoir-faire technique hors pair : images subliminales disséminées un peu partout, mouvements de caméra improbables. Les messages assénés tout au long du film sont percutants.
On y voit un Edward Norton insensible, son boulot consistant à couvrir les défauts de fabrication des voitures lors d'accidents. Il est obsédé par les apparences et se définit par ses possessions, les objets qui vous appartiennent finissent par vous posséder, nous averti-t-on. En cherchant à retrouver ses émotions il va devenir accro à la compassion, l'auteur anticipe au passage le phénomène de la télé-réalité, tellement factice en vérité, dans laquelle on provoque des situations dans le but d'amener des émotions. L'étape supérieure inévitable est la confrontation avec lui-même et son abandon de la société de consommation, avant de lutter contre celle-ci. Le choc de la rencontre Norton/Pitt, au sens propre comme au sens figuré, prend toute sa mesure dans la révélation finale que je ne dévoilerais bien sûr pas ici. Puissant.
samedi 2 décembre 2000
The Ultimate Toy Box (1999): Toy Story - Toy Story 2
Toy Story (1995 - Réalisé par J. Lasseter) *** + Toy Story 2 (1999 - Réalisé par J. Lasseter / A. Brannon) **** + Supplemental Features (3 Discs)
Toy Story : Les jouets sont vivants. Si, si. Et quand Woody le vieux cow-boy en bois voit arriver un superbe Space-Ranger en plastique dans la chambre de l'enfant, il sent sa fin proche.
Un des premiers film entièrement en image de synthèse, fort heureusement soutenu par un scénario malin qui intéresse autant les enfants que les adultes. Chaque jouet à sa propre personnalité en rapport avec son apparence, Rex le dinosaure est par exemple complexé par son manque de charisme. Beaucoup de clins d'oeil, un brin de nostalgie, et surtout un rythme nerveux qui donne un bon coup de vieux aux dessins animés traditionnels.
Toy Story 2 : Laissés à leur sort pendant la semaine de vacances de leur propriétaire, les jouets pensent se la couler douce. Malheureusement des événements imprévus les sortent une nouvelle fois de leur chambre.
Lorsqu'on le compare techniquement avec son prédécesseur, on sent la rapidité avec laquelle l'imagerie de synthèse progresse. Les auteurs n'oublient pas l'essentiel, l'histoire, et multiplient les références cinématographiques (ou les pillages, selon votre point de vue) en gardant un rythme soutenu. Comme pour le premier épisode les grands enfants se régalent autant que les petits. Mon seul reproche : le sacrifice à quelques passages musicaux larmoyants façon Disney.
Toy Story : Les jouets sont vivants. Si, si. Et quand Woody le vieux cow-boy en bois voit arriver un superbe Space-Ranger en plastique dans la chambre de l'enfant, il sent sa fin proche.
Un des premiers film entièrement en image de synthèse, fort heureusement soutenu par un scénario malin qui intéresse autant les enfants que les adultes. Chaque jouet à sa propre personnalité en rapport avec son apparence, Rex le dinosaure est par exemple complexé par son manque de charisme. Beaucoup de clins d'oeil, un brin de nostalgie, et surtout un rythme nerveux qui donne un bon coup de vieux aux dessins animés traditionnels.
Toy Story 2 : Laissés à leur sort pendant la semaine de vacances de leur propriétaire, les jouets pensent se la couler douce. Malheureusement des événements imprévus les sortent une nouvelle fois de leur chambre.
Lorsqu'on le compare techniquement avec son prédécesseur, on sent la rapidité avec laquelle l'imagerie de synthèse progresse. Les auteurs n'oublient pas l'essentiel, l'histoire, et multiplient les références cinématographiques (ou les pillages, selon votre point de vue) en gardant un rythme soutenu. Comme pour le premier épisode les grands enfants se régalent autant que les petits. Mon seul reproche : le sacrifice à quelques passages musicaux larmoyants façon Disney.
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