(Melting-pot théatral de F. Rollin & E. Baer, 2004) *** (NEW!)
Le duo Baer-Rollin propose une expérience théâtrale décousue avec des comédien(ne)s d'horizons très divers et pour la plupart inconnus du public. Sketch, chanson, danse, numéro de cabaret, poésie, tout est accepté dans ce joyeux foutoir.
Chacun piochera à l'envie ses moments préférés du grand Mezze. Pour ma part ce sont les interventions des hôtes François Rollin et Edouard Baer qui font mouche quasi systématiquement. Les dialogues ping-pong rapides et subtils, plus ou moins improvisés, avec une folie et une originalité qui font tellement défaut aux comiques à la mode. Ne manquez pas le pétage de plomb de l'ami Rollin face aux deux jeunes, Christophe et Nader.
Le reste navigue entre foutage de gueule de la scène musicale Française, numéros de cabaret ringards, danses contemporaines et séquences oniriques poétiques (et un peu chiatique). Le tout est très frais comparé aux mastodontes du One-Man-Show qui occupent tout l'espace public dans les médias, et surtout chaque intervention est suffisamment brève pour ne pas lasser l'auditoire. On découvre même quelques futures célébrités dans des rôles inattendus, telle l'actrice Mélanie Laurent se faisant draguer nonchalamment ou la chroniqueuse Daphné Burki en stripteaseuse super-chaudasse. Quelques vedettes apparaissent un moment sur scène dans la partie "Best Of" du DVD (Darry Cowl, Didier Bénureau, Jean Rochefort, Patrick Robine…). Des interventions saucissonnées (par manque de place ?) qui perdent un peu de leur utilité.
Films, Livres, Jeux, Musiques, Synopsis, Playlists, Chroniques, Prince... Mes critiques, aides, analyses et autres billevesées.
jeudi 27 mai 2004
jeudi 6 mai 2004
Le Bon, La brute et le Truand
(Il Buono, il brutto, il cattivo - 1966 - Réalisé par S. Leone) ***** Double Edition Collector MGM (2 DVD)
Deux bandits ont monté une petite arnaque qui fonctionne bien : le truand se laisse capturer par le bon, qui touche la récompense, puis le sauve avant sa pendaison pour recommencer dans une autre ville. Mais combien de temps cela va-t-il durer ?
Le classique du Western Spaghetti, des situations dramatiques tournées à un second degré salvateur, une façon de filmer unique qu'on oublie pas, des "gueules" inoubliables du plus insignifiant second couteau aux trois héros principaux. Plusieurs passages cultes sur un rythme tantôt lent tantôt exalté ont fait de ce film une référence du genre.
La présentation des 3 "amis" en intro donne tout de suite le ton ! Le cow-boy solitaire "sans nom", Clint Eastwood, trouve enfin des partenaires à sa hauteur en la personne de l'inquiétant Sentenza (La brute Lee Van Cleef) et surtout du déjanté Tuco (le truand, Eli Wallach). Tuco occupe l'espace, volant nombre de scènes à l'impassible Clint, et c'est surtout de lui qu'on se souvient dans les meilleurs moments ("When you have to shoot, shoot don't talk !"). Comme d'hab avec Leone la musique d'Enio Morricone tient un rôle prépondérant et fait beaucoup pour l'ambiance générale du film. Elle donne de l'ampleur aux vastes étendues, du caratère aux visages filmés en gros plan, et signe immédiatement tous les passages cultes.
Deux bandits ont monté une petite arnaque qui fonctionne bien : le truand se laisse capturer par le bon, qui touche la récompense, puis le sauve avant sa pendaison pour recommencer dans une autre ville. Mais combien de temps cela va-t-il durer ?
Le classique du Western Spaghetti, des situations dramatiques tournées à un second degré salvateur, une façon de filmer unique qu'on oublie pas, des "gueules" inoubliables du plus insignifiant second couteau aux trois héros principaux. Plusieurs passages cultes sur un rythme tantôt lent tantôt exalté ont fait de ce film une référence du genre.
La présentation des 3 "amis" en intro donne tout de suite le ton ! Le cow-boy solitaire "sans nom", Clint Eastwood, trouve enfin des partenaires à sa hauteur en la personne de l'inquiétant Sentenza (La brute Lee Van Cleef) et surtout du déjanté Tuco (le truand, Eli Wallach). Tuco occupe l'espace, volant nombre de scènes à l'impassible Clint, et c'est surtout de lui qu'on se souvient dans les meilleurs moments ("When you have to shoot, shoot don't talk !"). Comme d'hab avec Leone la musique d'Enio Morricone tient un rôle prépondérant et fait beaucoup pour l'ambiance générale du film. Elle donne de l'ampleur aux vastes étendues, du caratère aux visages filmés en gros plan, et signe immédiatement tous les passages cultes.
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