Hubert Bonisseur de la Bath est de retour. Son supérieur l'envoi à Rio de Janeiro à la poursuite d'un nazi en fuite. Flanqué d'une espionne des Services Secrets Juifs, notre fierté nationale devra affronter la C.I.A., la mafia Chinoise et de redoutables Catcheurs. L'occasion pour lui d'imposer son sens des valeurs si particulier dans un monde en pleine révolution Baba-cool.
Décomplexés par le succès mérité du premier épisode, Hazanavicius et ses compères poussent le concept un cran plus loin dans l'absurde et le second degré, sur des thèmes casse-gueule (notamment les clichés antisémites) qui nécessitent un dosage subtil. Mission accomplie, et de belle manière puisque le réalisateur n'a pas oublié de conserver le style classieux qui avait contribué à élevé sa parodie au premier rang, loin devant les comédies franchouillardes bâclées. Tout est magnifique, de la bande son jusqu'aux décors, recréant cette ambiance chaude Hippie-Brazil qui nous réjouit avant même qu'un gag soit balancé.
Après sa brillante métamorphose en Sean Connery période Bond dans "Le Caire", Jean Dujardin emprunte un style plus 70's dans "Rio", un croisement réussi entre Paul Newman, Errol Flynn et Bébel façon "Le Magnifique". Il conserve tout le décalage qui rend ce misogyne raciste finalement attachant, en le ridiculisant dès que possible pour notre plus grand bonheur.
Après sa brillante métamorphose en Sean Connery période Bond dans "Le Caire", Jean Dujardin emprunte un style plus 70's dans "Rio", un croisement réussi entre Paul Newman, Errol Flynn et Bébel façon "Le Magnifique". Il conserve tout le décalage qui rend ce misogyne raciste finalement attachant, en le ridiculisant dès que possible pour notre plus grand bonheur.
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