Dans le futur, un Marines devenu paraplégique se voit offrir une mission peu commune : remplacer son frère jumeau décédé, pour une expérience extraordinaire. Il part pour la planète Pandora où des scientifiques sont parvenus à créer des Avatars, des créatures ressemblant aux autochtones, les Na'vi, contrôlées par des humains.
Comme à son habitude le père Cameron ne tricote pas de la dentelle de calais, avec Avatar il rechausse ses sabots taille 52 (les mêmes que pour Titanic) et nous balance à la gueule son aventure entièrement constituée de money-shots. La machinerie maousse-costaud ne s’embarrasse pas du superflu. Non, ce n'est pas une étude fine du caractère humain; ce n'est pas non plus un habile thriller qui va jouer avec nos nerfs. Avatar c'est du divertissement grand spectacle à grande échelle, un pavé bigger-than-life où il est imprudent d'analyser les messages philosophico-écolo hyper-basiques, car on va alors se prendre le choux pour rien.
Non, il faut calmement goûter à l'étalage jouissif d'une imagerie clinquante, une explosion de couleurs flashy d'un défilé de monstrosaures échappés d'une peinture hyperréaliste. Laisser se dérouler tranquillement un scénario dont on connait déjà le moindre soubresaut, et se bercer de la démarche chaloupée de Neytiri la Na'Vi, fantasme de sauvageonne bleutée si proche et pourtant si virtuel. Avatar est un voyage où la destination importe peu, inutile d'emporter ses valises.
Non, il faut calmement goûter à l'étalage jouissif d'une imagerie clinquante, une explosion de couleurs flashy d'un défilé de monstrosaures échappés d'une peinture hyperréaliste. Laisser se dérouler tranquillement un scénario dont on connait déjà le moindre soubresaut, et se bercer de la démarche chaloupée de Neytiri la Na'Vi, fantasme de sauvageonne bleutée si proche et pourtant si virtuel. Avatar est un voyage où la destination importe peu, inutile d'emporter ses valises.
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