Les dogs checkent le réservoir. |
+ Documentaires "20 Years of Filmmaking", "Critics Corner", Jackie Brown Q and A.
20 ans de Tarantino, ça se fête ! Un bien beau coffret des 8 premiers films de l'ami Quentin vient célébrer le cinéaste de référence dont l'enthousiasme enchante les amateurs de B-movies.
Reservoir Dogs (1992 - Réalisé par Q. Tarantino)
voir critique DVD.
True romance (1993 - Réalisé par T. Scott) ***
Lorsque Clarence rencontre Alabama, la Call Girl payée par son Boss pour son anniversaire, c'est le coup de foudre. Ils décident tous deux de se marier, mais le Mac de la jeune femme vient menacer l'idylle des tourtereaux. Heureusement le fantôme d'Elvis conseille Clarence, qui trucide le salopard et emporte une valise qu'il croit être celle d'Alabama.
Pulp Fiction (1994 - Réalisé par Q. Tarantino)
voir critique DVD.
Jackie Brown (1997 - réalisé par Q. Tarantino) ****
Jackie Brown, hôtesse de l'air de son état, se fait des petits extras en ramenant l'argent d'un trafiquant d'armes, Ordell. Lorsque deux détectives la coince la main dans le sac, pour éviter d'aller en prison elle n'a d'autre choix que d'accepter de les aider à arrêter Ordell. Mais Jackie a un autre plan en tête.
Kill Bill Volume 1 et 2 (2003-2004 - Réalisé par Q. Tarantino) ****
La quête vengeresse d'une ex-tueuse d'un gang d'assassins, laissée pour morte par ses acolytes après qu'elle ait trahi son redoutable Boss, Bill.
Uma Thurman est quasiment de tous les plans. Tour à tour Bruce Lee, Lady Snowblood, Morte-vivante sortant de terre ou "free fighteuse" maravant la tronche de ses adversaires avec une furie magnifiée par un cinéaste qu'on devine amoureux, elle funambule entre auto-parodie et 1er degré, jusqu'à la découverte finale lors de son face à face avec David "Kung Fu" Carradine.
Le supplément de coolitude apporté par le cinéaste place Kill Bill au rang des films qu'on évoque le sourire aux lèvres, avec tant d'anecdotes qu'on veut encore le revoir. Le Volume 1, nerveux de bout en bout, laisse la place à un Volume 2 plus posé, pour une épopée de plus de 4 heures qu'on parcours dans un souffle. Pas près d'oublier la joyeuse bande de "gueules" inscrites sur l'écran noir de notre subconscient cinéphile, Darryl Hannah, Lucy Liu et Michael Madsen en particulier.
Boulevard de la Mort (2007 - Réalisé par Q. Tarantino)
voir critique Grindhouse.
Inglourious Basterds (2009 - Réalisé par Q. Tarantino) ****
Il était une fois, dans la France occupée par les nazis... Pendant qu'un Colonel Allemand chasse les Juifs cachés sur le territoire, une troupe de soldats alliés parcoure le pays pour "terroriser" les nazis, scalpant sans pitié leurs prisonniers.
Comme pour la plupart de ses films Mister Quentin révèle un acteur de manière spectaculaire : il s'agit ici de Christoph Waltz, en Colonel Hans "Chasseur de Juifs" Landa. Dès la première séquence il en impose méchamment, jouant à fond son rôle de Nazi d'opérette, grandiloquent et terrifiant, un charmant fils de pute multilingue, tour à tour raffiné et bestial, qui joue avec les nerfs de ses victimes pour notre plus grand bonheur (coupable). Face à lui la troupe des "basterds", menée par Brad Pitt, opère beaucoup moins dans la prose, traquant et scalpant à tout va les soldats du 3e Reich avec un enthousiasme communicatif (pour peu qu'on accepte le postulat de départ, fictif).
Le volet consacré à la relation entre Shosanna et le soldat Zoller, romance impossible et clairement refusée par l'intéressée, est le plus faible des segments. Trop démonstratif dans sa volonté de citer ses références, Tarantino se prend les pieds dans sa nostalgie et enlise l'action, jusqu'au formidable final qui redresse le film et délivre un message radical et jouissif.
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