En des temps immémoriaux, le jeune Conan vit paisiblement avec sa mère et son père forgeron. Mais bientôt un mystérieux Clan attaque son village et massacre tous les adultes. Les enfants sont revendus comme esclaves. Ainsi débute la longue quête vengeresse du Cimmérien.
Pour celles et ceux qui, comme moi, ont découvert Conan en VHS puis l'on revu au fil des diffusions TV pourries, la version Blu-Ray est un choc visuel. C'est particulièrement vrai lors du premier acte, l'attaque du village d'enfance du héros. Une longue séquence sans dialogue, entièrement basée sur la puissance des images et de la musique épique, où le réalisateur pose tous les codes du genre Heroic-Fantasy défini par la saga littéraire de Robert Howard, en donnant aux fans ce qu'ils sont venus chercher. Schwarzy trouve là son premier grand rôle, parfaitement adapté à son titre de "Mister Olympia" aux capacités d'acteur limitées. Un choix pertinent, comme avec Terminator deux ans plus tard, d'incarner une entité surhumaine quasi-muette, qui imprime la pellicule par sa simple présence physique.
Conan le Barbare bénéficie également d'un incroyable Bad Guy nommé Doom, joué par James "voix de Dark Vador" Earl Jones. Depuis l'intro, où il exécute froidement la mère de Conan sous les yeux de son fils, il impose une incroyable intensité sans en faire des caisses. Tout comme les sidekicks de Conan, eux aussi parfaits. Subotai le voleur et Valeria la valkyrie sont des compagnons de route crédibles, qui donnent du relief à un personnage principal dont le seul but est de venger la mort de ses parents. Il faut d'autant en profiter que cela se gâtera fortement avec la suite des aventures du Barbare, le risible "Conan le Destructeur".
Voici le film qui a flingué la franchise "Conan" pour 30 ans. Réalisé par un bras cassé pas du tout intéressé par son sujet, avec une équipe de branquignoles, cette série B sans budget ne peut s'apprécier qu'au 3e degré. Une fois en mode "foutage de gueule", on peut se poiler devant les seconds rôles ridicules (mention spéciale au voleur, complètement à la ramasse, dont toutes les punchlines font un bide), les effets spéciaux minables (la tronche des monstres, faut le voir pour le croire !) et l'histoire directement pompée d'un scénario pour Donjons & Dragons. Du naufrage ne surnage que Grace Jones, parfaite en sauvageonne mutique qui en impose. Même Schwarzy, en s'essayant aux dialogues de plus d'une ligne, fait de la peine. On préfère donc en rire. Pauvre Conan...
Conan le Barbare bénéficie également d'un incroyable Bad Guy nommé Doom, joué par James "voix de Dark Vador" Earl Jones. Depuis l'intro, où il exécute froidement la mère de Conan sous les yeux de son fils, il impose une incroyable intensité sans en faire des caisses. Tout comme les sidekicks de Conan, eux aussi parfaits. Subotai le voleur et Valeria la valkyrie sont des compagnons de route crédibles, qui donnent du relief à un personnage principal dont le seul but est de venger la mort de ses parents. Il faut d'autant en profiter que cela se gâtera fortement avec la suite des aventures du Barbare, le risible "Conan le Destructeur".
(Conan The Destroyer - 1984 - Réalisé par R. Fleischer) **
Conan et son ami le voleur Malak sont recherchés par les gardes de la Reine Taramis. Elle leur propose un marché que ne peut refuser le Cimmérien : ressusciter sa bien aimée Valeria. Pour cela le Barbare devra escorter la nièce de la Reine, Jehnna, seule habilitée à toucher un joyau extraordinaire, la Corne de Dagoth.
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