"Tu cherches de la monnaie, petit ?" |
(The Hobbit: The Desolation of Smaug - 2013 - Réalisé par P. Jackson) *** Version longue
Tentant d'échapper aux Orcs lancés à leurs trousses, Bilbo et la compagnie des 13 Nains trouvent refuge chez le redoutable Beorn, de la race des Changeurs de Peau. Ce dernier accepte de les aider en leur fournissant les montures qui leur permettront d'échapper à leurs poursuivants pour rejoindre Erebor, la Montagne Solitaire abritant la cité perdue des Nains.
La Désolation de Smaug souffre du même syndrome que son prédécesseur : un rythme trop étiré et des situations déjà vues 10 ans avant dans la trilogie originale. Dans le premier épisode Peter Jackson nous ressortait les Trolls et les aigles géants du Seigneur des Anneaux, ici ce sont les araignées et le retour de l'Elfe Legolas, accompagné de sa copie féminine Tauriel. Cet épisode 2 est toutefois meilleur. Au moins cette fois-ci on nous épargne les chansonnettes ! On assiste à la (re)naissance de Sauron et, surtout, le groupe des Nains et de Bilbo affronte seul les multiples dangers sans l'aide du tout puissant Gandalf. La dernière partie, le choc de l'opposition face au Dragon Smaug, est évidemment le meilleur moment du film. Une magnifique création comme l'était Gollum, un "personnage" de synthèse très crédible et dont la présence en impose méchamment. On n'en dira pas autant de l'acteur incarnant Bilbo, Martin Freeman. Sa performance minimaliste en Hobbit ne convient pas dans cette production épique, surtout comparée à un certain Frodon. Complétement effacé, il a toujours un air de second degré dans son jeu, genre "je ne crois pas à vos petites histoires de contes pour enfants". Il est pour moi l'une des causes du semi-échec des deux premiers épisodes du Hobbit, l'autre étant bien sûr la volonté de faire une trilogie là où deux films auraient été amplement suffisant.
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