Dans un futur proche, la population de la Terre fait face à son extinction. La famine mondiale menace, obligeant l'humanité à cultiver les rares plantes qui peuvent encore l'être. Les gouvernements se contentent de gérer le chaos ambiant, sans perspective d'avenir. Ancien pilote de la NASA, Joseph Cooper survit comme tout le monde, reconverti en fermier dans le Ranch familial. Des phénomènes inexplicables surviennent dans la chambre de sa fille de 10 ans, Murphy.
On ne pourra pas reprocher à Christopher Nolan son manque d'ambition. A l'instar de Kubrick et son "2001 A Space Odyssey" il nous livre une réflexion intéressante sur le devenir de l'Humanité, avec le même sens de la maniaquerie du détail et une vision embrassant plein de thèmes universels. Mais là où le chef d’œuvre Kubrickien versait dans l'éthéré métaphorique, suscitant pléthores d'interprétations possibles de ses messages comme beaucoup des films du génie, Nolan lui, reste dans le concret et délivre une réponse sans ambiguïté. Si la race humaine est née sur Terre rien ne dit qu'elle devra s'y éteindre. Nous avons épuisé les ressources naturelles et déréglé son équilibre à un point tel qu'aucune autre solution n'est envisageable, il faut reprendre notre rôle d'explorateurs comme à l'aube de l'Humanité.
Plutôt que de faire dans le film catastrophe genre "Le jour d'après" Interstellar s'attache à décrire les pionniers qui vont sacrifier leur vie pour nous sauver, sans en faire pour autant des Héros Hollywoodiens, certains doutent pendant que d'autres manigancent pour sauver leur peau. Toujours obsédés par l'exactitude scientifique, les auteurs (Christopher et son frangin) s'attaquent à du lourd, théorie sur les trous noirs et relativité temporelle où le temps et l'amour deviennent des dimensions. C'est clair, on n'est pas chez Marvel. Cela donne d'excellentes trouvailles, comme ces robots TARS et CASE qui sont les plus originaux qu'on ait vu au cinoche depuis des années. Cela produit aussi des longueurs sur les 2h45 du film et un coup de théâtre un peu foireux (le Plan A / Plan B du vieux professeur Brand) qui déçoit de la part de l'homme qui nous a donné Memento, une trilogie Batman impeccable et Inception. Cependant on aurait tord de faire la fine bouche, en cette période où la S-F est squattée par des Super-héros en mode surenchère pyrotechnique qui s'auto-rebootent chaque année. Prendre un peu de hauteur et de sérieux, c'est une des spécialités du père Nolan. De ce coté le contrat est rempli.
Plutôt que de faire dans le film catastrophe genre "Le jour d'après" Interstellar s'attache à décrire les pionniers qui vont sacrifier leur vie pour nous sauver, sans en faire pour autant des Héros Hollywoodiens, certains doutent pendant que d'autres manigancent pour sauver leur peau. Toujours obsédés par l'exactitude scientifique, les auteurs (Christopher et son frangin) s'attaquent à du lourd, théorie sur les trous noirs et relativité temporelle où le temps et l'amour deviennent des dimensions. C'est clair, on n'est pas chez Marvel. Cela donne d'excellentes trouvailles, comme ces robots TARS et CASE qui sont les plus originaux qu'on ait vu au cinoche depuis des années. Cela produit aussi des longueurs sur les 2h45 du film et un coup de théâtre un peu foireux (le Plan A / Plan B du vieux professeur Brand) qui déçoit de la part de l'homme qui nous a donné Memento, une trilogie Batman impeccable et Inception. Cependant on aurait tord de faire la fine bouche, en cette période où la S-F est squattée par des Super-héros en mode surenchère pyrotechnique qui s'auto-rebootent chaque année. Prendre un peu de hauteur et de sérieux, c'est une des spécialités du père Nolan. De ce coté le contrat est rempli.
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