A bord du vaisseau spatial Churchill une équipe de scientifiques est chargée d'observer la comète de Halley alors qu'elle passe tout près de la Terre. Ils découvrent une gigantesque structure abritant des chauve-souris géantes mortes ainsi que trois humanoïdes nus dormant dans des sarcophages transparents. En toute logique, l'équipage décide de ramener leurs trouvailles pour les étudier.
Après Buckaroo Banzaï et Dreamscape, je revisite à nouveau un film des 80's cher à mon cœur. Et quand je dis cœur, c'est plutôt d'un autre organe dont je devrais parler car Lifeforce est une de ces Séries B qu'on aime pour de mauvaises raisons lorsqu'on est ado en 1985 : Mathilda May à poil. Et soyons honnêtes, 30 ans plus tard l'un des arguments majeurs pour conseiller de revoir Lifeforce est toujours le même : voir Madame May déambuler telle Ève version Vamp, suçant la "force vitale" de tout ce qui lui tombe sous la bouche. Avouez qu'on peut difficilement faire mieux pour activer la boîte à fantasmes des boutonneux de l'époque du Minitel.
La promesse initiale était de réunir Tobe Hooper, l'homme à qui l'on doit le film d'horreur ultime "Massacre à la tronçonneuse", avec le scénariste principal d'Alien, Dan O'Bannon, pour créer un mélange des genres détonnant et radical. Le problème ? la production est assurée par Cannon Films et Golan-Globus, les spécialistes du Nanar Fauché qui se retrouvent pour la première fois avec un budget conséquent dans les mains. Du coup l'ambitieux film de SF érotico-Gothico-apocalyptique supplément Vampires et nappage Zombies tourne au fourre-tout un peu mou du genou.
Essayons de résumer la recette de Lifeforce. Prenez un zeste d'Alien (des spationautes imprudents ramènent des créatures inconnues), ajoutez une pincée d'hommage aux films Gothiques et Polissons des 50's (les Aliens sont des vampires antiques nus qui se nourrissent d'énergie vitale), versez un soupçon d'horreur 80's (les cadavres vidés de leur force sont toujours vivants), mélangez avec d'autres influences (L'Exorciste, L'invasion des profanateurs, Le Loup-Garou de Londres) et pimentez avec un final façon catastrophe de fin du monde (Londres face à une invasion de morts-vivants). Clou du spectacle : faites une scène Gay avec Patrick Stewart (oui, le Professeur Xavier des X-Men).
Le résultat, on l'a dit, tient plus du joyeux foutoir involontaire que de la grande épopée mystique. Lifeforce est très typé années 80, avec de l'animatronic comme on en fait plus, d'un temps où les USA s'autorisaient encore d'afficher du nichon dans une grosse production pop-corn pour ado qui ne sait pas trop où elle va. Comme pour Dreamscape, c'est son rythme assez haletant qui le sauve de la noyade complète.
Et la madame toute nue.
La promesse initiale était de réunir Tobe Hooper, l'homme à qui l'on doit le film d'horreur ultime "Massacre à la tronçonneuse", avec le scénariste principal d'Alien, Dan O'Bannon, pour créer un mélange des genres détonnant et radical. Le problème ? la production est assurée par Cannon Films et Golan-Globus, les spécialistes du Nanar Fauché qui se retrouvent pour la première fois avec un budget conséquent dans les mains. Du coup l'ambitieux film de SF érotico-Gothico-apocalyptique supplément Vampires et nappage Zombies tourne au fourre-tout un peu mou du genou.
Essayons de résumer la recette de Lifeforce. Prenez un zeste d'Alien (des spationautes imprudents ramènent des créatures inconnues), ajoutez une pincée d'hommage aux films Gothiques et Polissons des 50's (les Aliens sont des vampires antiques nus qui se nourrissent d'énergie vitale), versez un soupçon d'horreur 80's (les cadavres vidés de leur force sont toujours vivants), mélangez avec d'autres influences (L'Exorciste, L'invasion des profanateurs, Le Loup-Garou de Londres) et pimentez avec un final façon catastrophe de fin du monde (Londres face à une invasion de morts-vivants). Clou du spectacle : faites une scène Gay avec Patrick Stewart (oui, le Professeur Xavier des X-Men).
Le résultat, on l'a dit, tient plus du joyeux foutoir involontaire que de la grande épopée mystique. Lifeforce est très typé années 80, avec de l'animatronic comme on en fait plus, d'un temps où les USA s'autorisaient encore d'afficher du nichon dans une grosse production pop-corn pour ado qui ne sait pas trop où elle va. Comme pour Dreamscape, c'est son rythme assez haletant qui le sauve de la noyade complète.
Et la madame toute nue.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire