jeudi 4 décembre 2003

Indiana Jones : La Trilogie en DVD (2003)

Les Aventures d'Indiana Jones : La Trilogie en DVD (2003) : Les Aventuriers de l'Arche Perdue (Raiders of the Lost Ark - 1981 - Réalisé par S. Spielberg) ***** + Indiana Jones et le Temple Maudit (Indiana Jones and the Temple of Doom - 1984 - Réalisé par S. Spielberg) **** + Indiana Jones et la Dernière Croisade (Indiana Jones and the Last Crusade - 1989 - Réalisé par S. Spielberg) **** + DVD Bonus (2003)
4 DVD

Les Aventuriers de l'Arche Perdue : 1936. Indiana Jones, célèbre archéologue qui parcoure le monde à la recherche de trésors oubliés, est contacté par les services secrets Américains pour retrouver la mythique Arche d'Alliance.

Le classique du film d'aventure des 80's. Un rythme toujours soutenu, des idées pratiquement à chaque plan (dont certaines seront encore pillées 20 ans après), de l'humour décalé et une histoire prenante avec des personnages de bande dessinée. Le pied total grâce à un Harisson Ford idéal en aventurier ténébreux qui sait prendre une bonne distance avec les évènements et une Karen Allen vive et surprenante qui va à l'encontre de tous les clichés du genre à l'époque.
Tout se met en place de manière idéale pour imposer ce qui deviendra LE standard du genre : style iconique (chapeau et fouet), 
musique épique de John Williams, destinations variées depuis la jungle Sud-Américaine jusqu'aux déserts d’Égypte et de Turquie en passant par les montagnes du Népal.


Indiana Jones et le Temple Maudit : En voulant échapper à la mafia chinoise, Indiana Jones se retrouve dans un village Indou. Les villageois lui apprennent que la pierre magique qui les protégeait a été dérobée.

Le rythme se veut encore plus nerveux, les situations toujours plus farfelues, le look général et les personnages de plus en plus BD. Cette surenchère va parfois un peu trop loin, la séquence du premier sacrifice étant un peu too much pour ce style de films, ou encore le dîner dans la palais à l'humour un peu lourdingue. La chanteuse de cabaret Willie (Kate Capshaw) est très caricaturale, à l'opposé de celui de Marion (Karen Allen) dans l'épisode 1. Il faut noter que "Le Temple Maudit" se déroule un an avant les événements de "L'Arche Perdue", Indy n'a pas encore retrouvé Marion et s'autorise donc de flirter avec cette chanteuse au physique avenant mais au caractère imbuvable : elle ne perd jamais une occasion de se plaindre et est inadaptée, vénale et imbue de sa personne ! Elle est heureusement sauvée par ses dialogues tout en second degré, portés par une actrice très convaincante qui fait passer la pilule.
Si on se laisse porter par le souffle léger et superficiel qui prend le film dès l'intro et qui ne le quitte plus, on se délecte de ce nouveau classique du cinéma d'aventure concocté par tonton Steven. Après la géniale chorégraphie et fusillade sur des airs de comédie musicale dans le restaurant (nommé "Club Obi Wan"), ça n'arrête jamais ! Depuis la fuite en avion jusqu'à la séquence finale sur le pont suspendu, quasiment toutes les situations du genre "Aventure" sont passées en revue : dans la jungle, dans le palais, dans la mine, tout est prétexte à action rapide et comédie réussie.



Indiana Jones et la Dernière Croisade : Contacté par un riche collectionneur pour retrouver le Saint Graal, Indiana Jones apprend que son père a disparu en partant dans une quête identique.

Revenant dans un univers plus "réaliste", Indy gagne en densité avec cette intro où on le voit jeune garçon et surtout par l'arrivée de son père, génialement interprété par Sean Connery. Avec un scénario moins fourmillant d'idées que les précédents épisodes (c'est le retour des grands méchants nazis), cette dernière croisade comporte cependant suffisamment de surprises pour maintenir en haleine l'amateur de films d'aventures. L'origine du héros est expliquée (sa peur des serpents, sa cicatrice au menton, sa passion pour l'archéologie) et on continue les voyages exotiques (Italie, Allemagne, Jordanie). On va même pousser les curseurs un peu trop fort lorsqu'Indy se retrouve face à face avec Hitler ! 
Le duo Indy-Henry Jones éclipse quelque peu tous les autres personnages, à commencer par le Dr Brody et Sallah, réduit au rang de pitres alors que leur rôle était plus étoffé dans le N°1. On note aussi que contrairement aux épisodes précédents le héros n'a pas de "belle" à conquérir en guise de trophée (la professeure Elsa Schneider joue triple-jeu entre les deux Jones et l'ennemi !). Mais Indiana gagne la reconnaissance de son papa. Tout un symbole qui conclut en beauté la trilogie.

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