(L'intégrale du Professeur Rollin : Le spectacle + les vidéos) (TV : 2004) ****
François Rollin, alias le Professeur, donne une conférence sur la progression diagonale. Accessoirement il nous livre ses pensées et ses précieux conseils sur tout et n'importe quoi.
"Ce Rollin, quel boute-en-train", me disait encore hier soir ma concierge. C'est vrai que le personnage ne manque pas d'humour. Personnellement je l'ai découvert lors de ces interventions dans la série "Palace" : série humoristique de 1988 dans laquelle passait aussi Jean Carmet lisant des brèves de comptoir, Valérie Lemercier en bourgeoise donneuse de conseils, ou encore MM Philippot et Khorsand dans leur fameux duo reprit cette année dans une pub "Je l'aurais un jour... je l'aurais !". L'ami Rollin était également l'un des auteurs des sketchs joués par les "guests" de Palace. Tout était déjà présent à l'époque : un ton professoral sur des sujets aussi édifiants que les quotas laitiers ou les colibris. Un humoriste unique à mille lieux des comiques traditionnels français. Aujourd'hui, après un premier spectacle intitulé "Hirondelles de saucisson" et un vibrant "Colères" (dont on attend toujours une hypothétique sortie en DVD), l'homme revient sur scène. Le fil conducteur, une conférence sur la progression diagonale, n'est qu'un prétexte pour enchaîner des sketchs courts écrits pour la TV dans une série nommée "Le Professeur Rollin a encore quelque chose à dire".
Le spectacle part sur les chapeaux de roues, rien que pour expliquer le titre du spectacle il faut une bonne dizaine de minutes vraiment poilantes. Jusqu'à l'évocation de la singulière amitié entre Rollin et un arbre. Ici le professeur se perd dans une sensiblerie quelque peu déplacée, mais qu'on se rassure rien de vraiment rédhibitoire. Entre les coups de fil impromptus ("vas chier mon gros Raymond !"), les astuces pour se souvenir de son code de carte bleue, les conseils pour écrire un roman, la poésie en pays angevin et bien évidemment l'étude approfondie du pas diagonal, il faut plusieurs visionnages pour saisir toute la folie du bonhomme. Ou pas.
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